4 fĂ©vrier 2021 4 04 /02 /fĂ©vrier /2021 1803 Photographie Blanc-Seing *** Ces feuilles qui flottaient Existaient-elles au moins Ou les avais-tu imaginĂ©es Pour donner le change A la fuite du temps Pour fixer Ă ton irrĂ©solution La vraisemblance Quâil convenait De lui donner * Nous nâĂ©tions que Des passants DâĂ©tranges marcheurs Quâune perte dâĂ©toiles Ăgarait Le jour nâĂ©tait mieux SemĂ© De lueurs blanches Tu en disais la brĂ»lure Le yatagan de lumiĂšre Qui entaillait ton corps La rĂ©volution intime Qui faisait ses tourbillons CâĂ©tait une perte dâeau Qui jamais ne verrait De rĂ©surgence * Nous aurions pu Nous arrĂȘter lĂ Au bord du ruisseau Limpide Oter nos vĂȘtements Offrir lâusure de nos peaux A lâombre souveraine Nous asperger dâeau lustrale Commise Ă notre renaissance Certes nous aurions pu Mais nâavons rien tentĂ© Qui eĂ»t provoquĂ© La cassure De lâinstant * Vois-tu il y a trop De destin Dans ce que nous faisons Trop de chemin DĂ©cidĂ© dâavance Trop de clair-obscur Dans lequel nous posons Nos pas La lumiĂšre dâune joie Lâombre dâune tristesse Dont nous pensons ĂȘtre Les magiciens Mais nous ne sommes Que des ĂȘtres jouĂ©s Des enfants sautant Ă la marelle SĂ»rs de leur Ciel SĂ»rs de leur Terre Alors que nous ne passons Que de Paradis en Enfer Le Purgatoire nous Ă©chappe Qui aurait pu Nous sauver de nous Nous demeurons Dans les murs De notre citadelle * Comment nous rejoindre Tant les continents Sont Ă©loignĂ©s Regarde donc le fond De cette claire riviĂšre Regarde lâarbre Qui sây rĂ©verbĂšre On les croirait confondus Dans le creuset Dâune unique image Mais sais-tu il suffirait De froisser lâeau De la paume de sa main Et le charme se romprait Il ne demeurerait Sur la feuille dâeau Que quelque tourmente Quelque nuit hĂątive Quelque jour poinçonnĂ© De vide Il ne demeurerait Quâune solitude infinie PoncĂ©e au dĂ©sarroi Dâune Ă©nigme * Ma NaĂŻade vĂȘts-toi Dâun peu de brume Cerne tes yeux De quelques gouttes Fais tinter le cristal De ta voix ElĂšve-toi De cette longue plainte Qui nâest que le deuil Dâexister Serais-tu simple chuchotis CrĂ©pitement de libellule Et tu aurais rejoint Le seul lieu dont ton ĂȘtre Soit capable Ce doute qui rĂŽde Dans le gris de tes yeux * Longtemps nous avons rĂȘvĂ© Mais de qui donc De nous bien entendu Le vent semait son lamento Le long des coursives De nos corps A peine plus visibles Que le vide En son empreinte Quâavions-nous Ă happer Sinon le double Que chacun tendait Ă lâautre Que lâimage hallucinĂ©e Du temps * Le rĂ©el venait Ă nous Avec sa rumeur bleue De nous Nous Ă©tions dessaisis Nos silhouettes fuyaient Au-devant Telle accrochĂ©e au passĂ© Sans mĂ©moire Telle arrimĂ©e au futur Sans avenir Mieux valait en finir De ces errances Mieux valait ĂȘtre soi Et renoncer Ă voir Dans le miroir de lâeau Autre chose Quâun mirage Quâun Ă©ternel retour De qui lâon est A la face du monde Ce visage qui Jamais nâapparaĂźt Quâau reflet de lâonde Oui au reflet * Published by Blanc Seing - dans POETISER
clavier occitan pour Ă©crire les caractĂšres accentuĂ©s des langues d'oc âą Verbix : conjugaison des verbes occitans & traduction occitan-français âą Ofici public de la lenga occitana (Office public de la langue occitane) âą EnquĂȘte sociolinguistique relative Ă la pratique et aux reprĂ©sentations de la langue occitane (2020) âą Lo CongrĂšs permanent de la lenga occitana : normes
- Tsvetaeva Ce qui mâintĂ©resse câest le contraste, parce que la thĂ©matique du film câest le combat quâon mĂšne contre soi-mĂȘme ». Houda Benyamina enchaĂźne sur son premier film Je cherchais absolument lâobscuritĂ©, la lumiĂšre, câĂ©tait un peu un mot dâordre Ă tout le monde [de lâĂ©quipe] ». Ă Cannes, aux CĂ©sars, les rĂ©compenses pleuvent sur ce film, encensĂ© Ă de rares exceptions prĂšs par les les rĂ©serves Ă©mises on reproche Ă Benyamina lâoverdose de sensationnel banlieusard. On peut commencer par le mot banlieue, puisque quâelle se rĂ©approprie le mot On nous a beaucoup reprochĂ© dâĂȘtre le Ă©niĂšme film de banlieue alors que le Ă©niĂšme film parisien ne dĂ©range personne, alors aujourdâhui je nâai plus envie de me dĂ©fendre. ⊠Oui, câest un film de banlieue puisque ça se passe en banlieue ! ». Tiens dâailleurs Ă la base, câest ce qui mâa poussĂ©e Ă regarder ce film retrouver une intimitĂ© avec un monde mis Ă peut parler dâune perception urbaine martelĂ©e autour de nous dans les mĂ©dias, le discours politicien, les croyances de celles et ceux qui nây vivent pas et en nous. Pas besoin de traitĂ©s de sociologie pour ressentir, des contours de nos quartiers, la charge des mots utilisĂ©s, repris ou bien contestĂ©s par nous. Difficile de parler de banlieue sans sous-entendu idĂ©ologique ni zone dâombre, des bidonvilles aux citĂ©s de transit, en passant par les grands ensembles, les quartiers populaires, les ZUP [1]. Faut choisir, alors banlieue comme lieu du ban cernera une expĂ©rience urbaine et sociale, et donc secouer les lieux communs oĂč des images de dĂ©serts et de masses mystifient des rues et des vies entiĂšres, je vais cartographier vite fait lâurbanisation que je connais. Une parmi tant dâautres, on est dâaccord, câest une tentative dâobjecter un peu une sensibilitĂ© banlieusarde. En matant le clip de Dooums pour Adama [2] et Les MisĂ©rables de Ladj Ly, je me suis dit quâil y a de la hauteur Ă prendre pour explorer de nouveaux angles de rĂ©sistance avec les drones. Tout se dĂ©tourne, surtout lâarme de lâ quelques fermes gallo-romaines Ă©parpillĂ©es dans le sous-sol, lâhistoire fait sortir de terre un chĂąteau moyenĂągeux, puis paf la RĂ©volution et le lieu est promu chef-lieu du canton. LâEmpire voisin sâen mĂȘle et la zone devient allemande quelque temps. Immigration oblige pour lâusine PSA, un urbaniste est nommĂ© en chef fissa, et une ZUP sort de terre un millĂ©naire aprĂšs le chĂąteau ; les tours HLM tutoient de loin ses ardoises. Sans surprise, la ville fusionne avec la grosse ville Ă quelques kilomĂštres de lĂ , Ă lâouest, elle devient un quartier. Elle dĂ©croche assez vite les labels Zone dâĂducation Prioritaire puis Zone Urbaine Sensible. Les grands projets de ville gomment les pires immeubles et repeignent les façades des autres parce que câest sĂ»r, ça fait plus joli. Les drones dâaujourdâhui peuvent survoler un quartier cernĂ© aux entournures des autoroutes, une zone franche avec commerces et bureaux, deux hĂŽpitaux, deux campus, une prison, un terrain de golf... BientĂŽt les anciens jardins ouvriers laisseront place Ă une ferme bio-pĂ©dagogique oĂč des bougres en insertion » bosseront en quasi-esclaves. Et comme dans Divines, le quartier a droit Ă son centre dâarts vivants, une sorte de boĂźte Ă musique dans un scaphandre dorĂ©, parachutĂ©e en plein milieu des HLM aprĂšs la mise en circuit dâun rĂ©seau de transport une sorte dâhybride chelou tram-bus. Bon, tu captes assez vite lâarnaque quand tes darons tâannoncent quâAlpha Blondy y passe mais dommage, pas de thunes pour y ce quartier, câest une rĂ©alitĂ© fracassante de la ville-usine comme le pensent les opĂ©raĂŻstes [3]. La question des formes de travail ne se pose mĂȘme pas. Lâurbanisation est une mĂ©canique des fluides oĂč tout le monde est policĂ©, mis au pas du taf - quâon bosse ou pas, quâon soit Ă lâĂ©cole, quâon vende au marchĂ©, quâon deale, quâon berce sa famille, quâon cultive sa parcelle de jardin... Ici comme ailleurs câest lâusine sociale et Ă travers lâusine PSA les riches Ă©tendent leur pouvoir en-dehors des murs gris, nos vies se retrouvent sâen fout elle, et les Ă©tĂ©s commencent Ă la piscine du quartier oĂč on copine avec les filles des manouches. Puis une fois, quand je me penche Ă la fenĂȘtre ça sent le cramĂ©, un mythe fondateur braque le prĂ©sent deux jeunes poursuivis par les keufs Ă©chouent en moto deux rues plus loin, le chiffon qui bouche le rĂ©servoir saute, lâessence sâĂ©chappe et ils brĂ»lent en sorciĂšres contemporaines, comptant pour rien. Les fleurs du carrefour vont nous hĂ©ler tous les jours sur le chemin du collĂšge [4]. Quand je dis mythe je pense forcĂ©ment Ă Zyed, Bouna et Muhittin, comment penser lâimpensable banalisĂ©, et câest assez cheum Ă dire, les classes moyennes nâont pas aiguisĂ© leurs perceptions lĂ -dessus aprĂšs les attentats en centre-ville comme les Nuits Debout lâont montrĂ©. Le drame devient un mythe quand le prĂ©sent le porte, lui fait traverser la mĂ©moire collective, quand il souffle sur le feu de nos rĂ©voltes et ressurgit sur les banderoles, les ondes, les murs, les chansons. Le mythe conjure le sort dâun oubli de plus. Comme les autres, comme Morad TouĂąt [5], ils ne seront jamais morts pour rien. Une fois, dans un de ces lieux dâincarcĂ©ration oĂč Ă©chouent les vivantes quâil reste, le passĂ© me tombe dessus, je me retrouve avec le frĂšre dâun des deux morts dont je parlais. Le hasard mâa appris rĂ©cemment quâil y est toujours captif, plus de dix ans quâon est plein, viveurs viveuses de quartiers populaires actuelles ou anciennes peu importe. Comme lâenfance ils nous habitent et cette perception nâest pas gĂ©olocalisable [6] Ă se demander comment parler sans trahir nos rĂ©alitĂ©s ? Et dâabord est-ce quâon doit en parler ? La rage, elle peut aussi se traduire par le refus de parler » [7]. Pour revenir Ă Divines, Benyamina a fait le choix de sâengager dans le monde en sâemparant du cinĂ©ma Ce que jâai voulu avant tout, câĂ©tait de dĂ©peindre une humanitĂ©, un constat sociĂ©tal aussi, familial, politique, mon film il est un peu tout ça ». Mais sur sa volontĂ© dâimager le monde elle se contredit assez vite [8] Je voulais pas faire un film rĂ©aliste, je voulais vraiment dĂ©coller, et aller vers une forme un peu onirique », et jâavais envie quâon dĂ©colle, quâil y a aussi une vĂ©ritĂ© quâon ne voit pas ».Comme la neutralitĂ© est impossible et que la vĂ©ritĂ© nâest jamais politiquement indiffĂ©rente ou inutile » [9], on peut se poser des questions sur les vĂ©ritĂ©s mises en scĂšne, enfin si on peut dire ça. Dans les premiĂšres minutes, Benyamina capture en snaps les vedettes de sa tragĂ©die [10] sâensuivent les trajectoires de Dounia et Maimouna, survoltĂ©es par leur adoration du dieu Money Money Money. On finit en parabole sur la vertu dâun travail âhonnĂȘteâ Ă la sueur de tes muscles tatouĂ©s tu tâen sortiras ; si tu dĂ©vies, tu paieras cher... Ă grand renfort de pyrotechnie et dâĂ©meutes sinon câest pas drĂŽle pourtant, ça commence fort pas besoin dâavoir lu Bourdieu pour kiffer comment au dĂ©but Dounia claque la porte Ă lâarnaque rĂ©publicaine, lâĂcole. Dans cette scĂšne puissante par rapport au reste, elle force sur le masque pour mieux lâarracher. On nâest pas fous, le lycĂ©e câest de la merde, alors merde Houda se la joue triste sorciĂšre de son temps et se met Ă confesser Ă lâInquisiteur tous les fantasmes quâil veut voir projetĂ©s en grand Ă©cran, genre pornographie des citĂ©s. MĂȘme Chouchou de la place Clichy fait partie du show [11], par ici la Course-Poursuite, par lĂ le Camp de Rroms les pauvres des pauvres, comme dit Oulaya qui joue Dounia, sans oublier lâĂmeute. Trop de sensible tue le sensible et dans ce dĂ©sert dâimages il ne reste plus que la carcasse du sensationnel. Mais ça va, ça va, on nous a Ă©pargnĂ© les tournantes ben ouais, Reda aurait pu appeler ses potes tant quâĂ faire.La banlieue dont Houda nous montre toujours les mĂȘmes tours, câest un dĂ©cor taillĂ© sur dĂ©mesure pour le biz des hĂ©roĂŻnes. Câest un lieu sans enfant, sans vieux, un drĂŽle de Banlieueland - Câest intĂ©ressant de voir quâĂ dâautres temps on disait que certains quartiers populaires fourmillaient de gens. Câest plutĂŽt lâinverse, câest quâil y avait un trop-plein de gens, que ça fourmillait, que câĂ©tait la masse, donc lĂ on est plus, dans certains cas, dans une logique de vide total, comme si ils nâexistaient pas. Avec des mots totalement creux comme les jeunes par exemple, qui ne veut pas dire grand-chose ... On croirait, Ă lire certains articles ou Ă©couter certains discours, que les quartiers ne sont composĂ©s que de jeunes. » [12]Un truc frappant Divines marche dans les traces de FrĂšre Emmanuel. Câest sĂ»r, Dounia fait preuve dâune belle fibre entrepreneuriale [13], comme la caĂŻda du quartier Rebecca - Pourquoi les pauvres ils restent pauvres Ă ton avis ?Rebecca - Nan câest parce que un pauvre, il ose pas. Il faut oser ĂȘtre Houda, Rebecca aurait certainement fait lâENA ou une HEC dans un autre contexte social câest une femme dâaffaires en fait, avec une vision ». Y a pas que des cafards en banlieue, y a des winneuses aussi. Enfin pas trop quand mĂȘme, les raccourcis illicites sont mal vus, le dieu de la Win ne pardonne pas et seule la trime, la vraie, paie. Et lĂ on se dit merci Macron ! Souvenez-vous, câĂ©tait sur le plateau de Mediapart [14] avant la consĂ©cration Allez Ă Stains expliquer aux jeunes qui font Uber de maniĂšre volontaire quâil vaut mieux aller tenir les murs ou dealer. ⊠Les quartiers oĂč Uber embauche, ce sont des quartiers oĂč nous, on ne sait rien leur offrir. ⊠Et la rĂ©alitĂ© câest quâen effet, ils travaillent 60 ou 70 heures pour toucher le smic. Mais ils entrent dans la dignitĂ©, ⊠ils mettent un costume, une cravate... Quâest-ce quâon leur a offert de mieux depuis 30 ans ? ».Mais bien sĂ»r. Câest ça ou rien. On va pas faire la fine bouche non plus » [15]. Ă Clichy-sous-Bois, Mohammed Sabri prĂȘche la bonne parole de Jacques Attali [16] dans une association pour la crĂ©ation dâentreprise, PlanĂšte Adam on notera la rĂ©fĂ©rence biblique.... En Rebecca qui vous veut du bien, il deale du rĂȘve de patronat aux jeunes, dont certains dâentre eux embrasaient sĂ»rement les non-lieux de leur existence une dĂ©cennie avant. Alors Ă ceux, celles qui se posent encore cette question cuisante mais pourquoi sont-ils aussi enragĂ©s ? Sabri vous rĂ©pond câest lâemploi qui est en panne ! Et de dĂ©gainer le prĂ©cepte attalien nâattends pas que la solution vienne dâen-haut, bouge-toi et deviens ton propre comme dit te faire uberiser la gueule plutĂŽt que cramer des que je trouve pervers chez Houda Benyamina, câest le rĂŽle de grande sĆur quâelle assume, en esthĂ©tisant dans un mĂȘme mouvement morale et fascination dâune jeunesse dont elle se distancie clairement. Elle pense apporter une vĂ©ritĂ©, et quelles vĂ©ritĂ©s ? Ses choix narratifs se prĂ©cipitent dans une chute rĂ©pressive ses personnages, immorales » sauf un le beau danseur blanc », palme dâor Ă Dounia, y sont salement Ă©prouvĂ©es. LâĂmeute se prend un bon retour de tonfa, comme un Ă©cho de cette remarque douteuse de Debord sur un guet-apens contre des pompiers Ă Montfermeil Mais attaquer des pompiers, cela ne sâest jamais fait quand Paris existait ; et je ne sais mĂȘme pas si cela se fait Ă Washington ou Ă Moscou. Câest lâexpression achevĂ©e, et pratique, de la dissolution de tous les liens sociaux. » [17]Allez... Je sais pas mais, peut-ĂȘtre quâil a souri dans sa tombe quand en 2005, les rĂ©voltĂ©s dĂ©tournent les images tĂ©lĂ©visĂ©es pour dialoguer en actes aux quatre coins de la France, et faire circuler lâĂ©nergie du combat en mode agon...Une rĂ©alitĂ© dĂ©passe cette fiction pour un des frĂšres TraorĂ© le 22 avril dernier [18], il nous raconte comment les pompiers ont lĂąchĂ© les de Beaumont face Ă lâincendie dâun bus sur le point de sâĂ©tendre aux habitations. Ok Houda, pour cette novembre 2005, quelques annĂ©es dâasphyxie [19] rĂ©publicaine en plus dĂ©tournent Houda et dâautres des jeunes combattants Tout le combat, en lâoccurrence, de ce film, câest de dĂ©passer lâĂ©motion et dâamener une pensĂ©e. Câest ce quâil y nâa pas eu aprĂšs les Ă©meutes de 2005. Il y a eu mai 68, il y a eu un avant, il y a eu un aprĂšs. Il y a eu un avant 2005 il nây a pas eu dâaprĂšs. Il nây a pas eu dâintelligentsia qui a repris cette colĂšre. Elle est reste sans Ă©cho, câest une colĂšre qui aurait pu se transformer en rĂ©volte, ça nâa pas Ă©tĂ© le cas, et moi câest ce que je questionne dans mon film » [20]- Tsvetaeva Parolesde Le futur par Les Fils du Facteur. On avait des sabres laser Et on jouait au golfe sur la Lune On roulait en voiture volante. Y avait des robots Ă tout faire Et mĂȘme un Club Med sur Neptune Dans lâČfutur des annĂ©es 60 Maintenant l'avenir a bien changĂ© On nous prĂ©dit que dans 30 ans Nos gosses devront payer la note Pour les