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MalgrĂ© tout cela ces femmes avancent, portant leur parfums dans une totale gratuitĂ© d’amour pour accomplir un geste de compassion envers leur MaĂźtre et Seigneur. Une rĂ©ponse va ĂȘtre donnĂ©e Ă  leur question lancinante la pierre est roulĂ©e, et pourtant elle Ă©tait fort grande nous dit l’évangile de Saint Jean. Mais c’est surtout l’inattendu, l’inespĂ©rĂ©, le non-pensable, l’intervention de Dieu vous cherchez JĂ©sus le crucifiĂ©. Il est ressuscitĂ©. Il n’est plus ici. Voyez le lieu oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© »Mc 16,6. Il nous faudrait recevoir Ă  neuf, dans le silence du cƓur, cette Évangile, cette bonne nouvelle, l’unique finalement, qui rĂ©siste Ă  tout – qui seule peut Ă©clairer, fortifier, retourner nos voies sans issues fermĂ©es par une pierre fort grande Ne craignez pas j’étais mort et me voici vivant » Ap 1,18. Chers frĂšres et sƓurs, ce temps pascal nous est donnĂ© pour revivifier dans nos vies l’ aujourd’hui » de l’annonce faite aux femmes porteuses de parfum. AuprĂšs de nos frĂšres et sƓurs souffrants, proches ou lointains, n’avons-nous pas Ă  ĂȘtre, chacun d’entre nous et tous ensemble, comme ces porteuses d’aromates ? C’est notre plus haut service qui rĂ©sume tous les autres servir le corps de JĂ©sus dont chaque ĂȘtre humain est un membre aimĂ© ». N’est-ce pas lĂ  une mission et une vocation spĂ©cifique des Foulards Blancs ? N’est-ce pas lĂ  le rappel de ce que JĂ©sus avait montrĂ© Ă  ces apĂŽtres Ă  la derniĂšre CĂšne et qu’il a lĂ©guĂ© Ă  son Église ? Le Seigneur JĂ©sus, sachant que le PĂšre avait tout remis entre ses mains, qu’il Ă©tait venu de Dieu et qu’il retournait Ă  Dieu, se leva de table, quitta son vĂȘtement et prit un linge qu’il se noua Ă  la ceinture; puis Il versa de l’eau dans un bassin Il se mit Ă  laver les pieds de ses disciples et Ă  les essuyer avec le linge qu’Il avait Ă  la ceinture. » Jn 13, 3-6. A l’imitation du JĂ©sus Christ, chaque membre de la CommunautĂ© accueille ce geste et cet exemple d’abaissement du Seigneur en se mettant lui-mĂȘme au service de toutes les personnes en besoin d’assistance. Et cela est distinctement concrĂ©tisĂ© Ă  Lourdes, en ce lieu de service. Comme les femmes qui se sont rendues au tombeau du Seigneur, notre communautĂ© a vĂ©cu des moments particuliĂšrement difficiles face Ă  la pandĂ©mie du Covid le confinement, la fermeture du sanctuaire aux pĂšlerins. Nous rendons grĂące au Seigneur pour la saison des pĂšlerinages qui a dĂ©marrĂ© ce dimanche des Rameaux, le 10 avril, au Sanctuaire, aprĂšs 2 annĂ©es marquĂ©es par les difficultĂ©s imposĂ©es par la crise sanitaire. L’heure est venue pour le travail, oĂč chaque membre de la FraternitĂ© devra quitter son vĂȘtement pour revĂȘtir la tenue du service, l’uniforme, et passer au cou le foulard blanc et se mettre Ă  la suite du Christ avec l’aide de la Vierge Marie pour servir nos frĂšres et sƓurs dans le besoin qui viennent Ă  Lourdes. C’est l’occasion pour chacun de nous de vivre une des paroles de la Vierge Marie Ă  Bernadette comme le leitmotiv de l’annĂ©e pastorale 2022 Allez dire aux prĂȘtres », parole qui nous rappelle la mission de Bernadette auprĂšs de l’Église. Ayons confiance au Seigneur, laissons le Christ ressuscitĂ© faire son Ɠuvre en nous tout au long de cet Ă©tĂ©, c’est lui le Seigneur de nos vies, c’est lui qui conduit l’Église. Il vit, le Christ, notre espĂ©rance et il est la jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Le Christ vit et te veut vivant ! Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne De mĂȘme que le PĂšre m’a envoyĂ©, moi aussi je vous envoie » Jn 20,21. A tous et Ă  chacun heureuse fĂȘte de PĂąques. Ma proximitĂ© dans la priĂšre. PĂšre Blaise Ntunga, CficAumĂŽnier des Foulards BlancsChapelain du sanctuaire Notre Dame de Lourdes Plus que jamais, les Foulards Blancs Ă©taient particuliĂšrement impatients de retrouver la permanence de La Rochelle-Saintes. Aussi, pour placer la permanence sous la protection de la Vierge Marie, la perm de La Rochelle-Saintes, au complet, se rend Ă  la messe dominicale Ă  la basilique du Rosaire le dimanche 1er aoĂ»t Ă 18h30 et sous le soleil. Pour cette Ă©dition 2021, nous Ă©tions cinq Foulards Blancs MaĂ©va notre cheffe de perm, Constantin, LĂ©onard, Constance et scouts se sont joints Ă  nous, dont 3 cheftaines SUF et 3 compagnons SGDF, toutes dĂ©couvrant Lourdes pour la premiĂšre fois, et un chef SGDF, qui avait dĂ©jĂ  servi avec les FB il y a quelques matin, un rallye photo sur le thĂšme des JO nous permit Ă  la fois de faire connaissance, et de dĂ©couvrir tous les lieux de Lourdes, du sanctuaire Ă  l’accueil Saint Frai, oĂč nous serons amenĂ©s Ă  nous rendre lors du pĂšlerinage. En dĂ©but d’aprĂšs-midi, LĂ©onard et Constantin nous formĂšrent au maniement des voitures bleues, servant pour les dĂ©placements des effet, le brancardage reprĂ©sente une part importante du service que nous rendons auprĂšs de nos frĂšres et sƓurs malades. GrĂące Ă  ces temps de brancardage, nous avons la chance de rencontrer et de discuter avec les pĂšlerins que nous accompagnions la mĂȘme personne sur la semaine, ou que nous changions de pĂšlerin tous les jours, ces temps sont l’occasion de faire un maximum de rencontres avec ces personnes ainsi que leur vie, parfois trĂšs difficile, leurs joies, leurs galĂšres
 Et si l’échange verbale s’avĂšre impossible nous communiquons grĂące Ă  nos regards et sourires ! Certains pĂšlerins vont d’emblĂ©e nous toucher, comme Guy avec son harmonica, ou Emmanuel, le philosophe, ou encore cette dame qui accompagne sa fille de 56 ans. Avec d’autres, nous prendrons patience en essayant de les comprendre au mieux, et de les confier Ă  Marie dans notre cƓur. Tout est un peu particulier cette annĂ©e, le sanctuaire est moins frĂ©quentĂ©, notamment par les pĂšlerinages Ă©trangers, et les masques entravent parfois la communication. Pourtant au fil des jours et des discussions, nous arrivons Ă  dĂ©couvrir un peu plus les pĂšlerins Alain qui venait pour la premiĂšre fois arrivait enfin Ă  trouver sa place, Emmanuel qui revenait pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©cĂšs de sa femme est heureux de ce pĂšlerinage, qui finalement le touche plus que prĂ©vu
Chaque moment, Ă  l’issue de la procession mariale, ou encore du geste de l’eau remplaçant les piscines, covid oblige offrent autant d’opportunitĂ©s pour dĂ©couvrir ces tĂ©moignages que le miracle de Lourdes est de nous remplir de grĂąces Ă  chaque fois que nous venons en pĂšlerinage, il arrive aussi malheureusement que nous devions faire face Ă  la rĂ©alitĂ© certains pĂšlerins voient leur santĂ© s’aggraver Ă  l’image d’ et de sa maman qui ont particuliĂšrement touchĂ© plusieurs FB. Cette permanence a aussi Ă©tĂ© l’occasion de mener un loup garou fĂ©roce tout au long de la semaine. Il est important de crĂ©er une ambiance et une cohĂ©sion de permanence c’est pourquoi les repas au 5e de Saint Frai, le service, ou encore la fin de soirĂ©e nous offrent l’occasions de dĂ©couvrir chaque scout qui s’est engagĂ© pour venir servir Ă  Lourdes. Et ces Ă©changes font tout le sel de la perm !Tout comme les sessions chants improvisĂ©es au dĂ©jeuner, pour rĂ©pĂ©ter l’Ave Maria, chantĂ© le dernier soir pour les pĂšlerins. Ce sont Ă©galement ces moments oĂč l’on parle de notre foulard blanc et d’engagement, et l’on sĂšche devant la profondeur de larĂ©flexion d’un futur FB » La vraie joie se trouve dans un service vĂ©cu pleinement ». A soir, nous nous retrouvons au sanctuaire, pour grotter ndlr prier devant la grotte. Nous chantons pour Marie, ensemble – et c’est un sentiment unique que se laisser porter par le chant de la fraternitĂ©! – , et nos voix se font chaque jour plus justes, pour celle qui veille sur nous durant cette soir, vers 22h30, les permanences de la Rochelle-Saintes, et Besançon sont rassemblĂ©es. L’étendard est de sortie, et nous sommes tous en uniforme – diffĂ©rents selon nos mouvements – impeccable comme on dit. Nous avons eu la joie d’accueillir dans la CommunautĂ© Foulards Blancs AgnĂšs et Malo, et d’assister aux engagements Foulards Blancs de Constance et de service et joie. Une fois qu’on a entendu ces mots, ils rĂ©sonnent encore un moment dans notre cƓur, tandis que nous bouclons notre sac. Et toi alors, ne sens-tu pas l’appel de Lourdes ? Marie-Charlotte, FB Venir Ă  Lourdes avec la CommunautĂ© des Foulards Blancs, c’est venir servir le temps d’une semaine pendant l’étĂ© un pĂšlerinage. Lors de ces permanences rĂ©parties sur juillet et aoĂ»t, on vit, sert et prie ensemble. ivre ensemble, car la CommunautĂ© des Foulards Blancs accueille les scouts des diffĂ©rents mouvements de scoutisme catholique. On y vit comme pendant la Route, Ă  tour de rĂŽle chacun est responsable de la cuisine, de la vaisselle, de l’organisation de la veillĂ©e, etc
 On n’y vit pas qu’entre scouts, puisqu’à travers le service on cĂŽtoie la vie des malades partager un temps d’attente avant une cĂ©lĂ©bration, participer au service Ă  table et parfois faire les rĂ©veils et les gardes de nuit. Servir ensemble, c’est ce que l’on vient chercher lorsque l’on vient servir Ă  Lourdes. Bien souvent, on pense que servir, c’est le brancardage et emmener des personnes d’un endroit Ă  un autre. Le service, c’est avant tout venir Ă  la rencontre de l’autre et se laisser transformer par cette rencontre. C’est une double rencontre, d’abord celle de celui qui souffre puis Ă  travers elle celle du Christ. Cette rencontre peut ĂȘtre furtive un regard, un sourire, un mot gentil ou plus approfondi une discussion, un temps de priĂšre, un passage aux piscines. Cette rencontre on ne la vit pleinement que si on sait se rendre disponible et accueillir ceux qui nous entourent. Prier ensemble, car ce temps de service s’inscrit Ă©galement dans une dĂ©marche pĂšlerine. Outre le fait que les journĂ©es sont rythmĂ©es par la priĂšre du matin et celle du soir face Ă  la grotte. Les permanences suivent un pĂšlerinage diocĂ©sain ou le pĂšlerinage national, il est donc possible de suivre le dĂ©roulement d’un pĂšlerinage Ă  Lourdes avec la messe quotidienne, le chapelet, l’adoration, la rĂ©conciliation et la procession mariale. Parfois, c’est le service qui nous amĂšne Ă  la priĂšre lorsque l’on accompagne un malade aux piscines ou aux chapelles de lumiĂšre. C’est pour toutes ces choses que je reviens Ă  Lourdes chaque annĂ©e, que j’ai choisi de prendre mon foulard blanc et de m’engager auprĂšs de cette communautĂ©. Ce qu’on vit Ă  Lourdes nous enrichit et nous fortifie dans notre foi. C’est une grĂące de pouvoir y revenir chaque annĂ©e y dĂ©poser ce qui parfois nous pĂšse et nous peine. Nous sommes tous malades de quelque chose et Notre-Dame est lĂ  pour nous rĂ©conforter et nous donner l’impulsion pour l’annĂ©e Ă  venir. Sainte Bernadette disait Je suis le balai dont la Vierge s’est servie. Qu’est ce qu’on fait d’un balai lorsque l’on a fini de s’en servir ? On le range derriĂšre la porte. » Demandons la grĂące d’ĂȘtre Ă  notre tour le balai de la Vierge disponible pour le service et toujours Ă  portĂ©e de main. Sachons prendre notre place auprĂšs de Notre-Dame et accepter avec humilitĂ© les tĂąches qui nous sont confiĂ©es. Paul L. – FB Ayant servi pour la premiĂšre fois Ă  Lourdes en aoĂ»t dernier avec les Foulards Blancs FB, il m’a Ă©tĂ© demandĂ© d’écrire sur cette expĂ©rience nouvelle. Je le fais volontiers, en espĂ©rant que, si Dieu veut, ces quelques lignes pourront donner Ă  d’autres l’envie de rejoindre l’aventure ou du moins, qu’elles ne les en dissuaderont pas !. Je retiendrai ici deux aspects qui, Ă  mon avis, rendent l’expĂ©rience FB originale par rapport Ă  celles que l’on peut vivre habituellement dans le scoutisme. Le premier peut paraĂźtre tout bĂȘte mais il est, je pense, dĂ©terminant l’amitiĂ© scoute inter-mouvements. Aspect dĂ©terminant en effet comment porter la paix et l’amitiĂ© aux personnes que nous accompagnerons si nous ne recevons pas d’abord cette paix, cette amitiĂ©, ni ne les vivons entre nous ? C’est Ă  l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaĂźtront pour mes disciples. »Les rencontres inter-mouvements sont rares. L’amitiĂ© entre les scouts et guides qui en sont issus pourrait paraĂźtre abstraite, voire illusoire. Bon, dĂ©jĂ  commençons par la vivre dans nos unitĂ©s scoutes respectives, ce sera un bon dĂ©but ! Chez les FB, on arrive dans une Ă©quipe – une permanence – composĂ©e de guides et scouts venus de diffĂ©rentes associations de scoutisme. De toute la semaine, jamais je n’ai entendu un seul commentaire moqueur ni ironique sur les variĂ©tĂ©s de pratiques entre nos mouvements. Certes, nous Ă©tions issus de branches diffĂ©rentes, mais nous Ă©tions surtout rĂ©unis par un esprit scout commun, celui-lĂ  mĂȘme qui avait conduit chacun de nous Ă  venir servir Ă  Lourdes. Un moment l’a bien illustrĂ© Ă  mes yeux la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle certains d’entre nous s’engagĂšrent dans la communautĂ© des FB ; moment fort, dont je me souviens avec Ă©motion. C’était lors de la priĂšre du soir, en face de la grotte, de l’autre cĂŽtĂ© du gave. A cette occasion, plusieurs membres de notre groupe, issus de diffĂ©rents mouvements, dĂ©clarĂšrent publiquement les raisons de leur engagement. La diversitĂ© des mots traduisait une mĂȘme idĂ©e, j’ose dire un mĂȘme idĂ©al, un idĂ©al de vie. Et cet idĂ©al n’était pas une abstraction romantique mais une exigence Ă  incarner toujours davantage servir s’il plaĂźt Ă  Dieu toujours », ici Ă  Lourdes comme dans toute notre vie. Et Dieu sait combien nous avons besoin d’ĂȘtre soutenus pour cela. Cet idĂ©al que je portais en moi, j’en ai vu une rĂ©alisation Ă  Lourdes, avec les FB. C’est avec l’aide de cette communautĂ© scoute que bien des personnes ont incarnĂ© leur promesse scoute, et que bien d’autres le feront Ă  l’avenir si Dieu veut – peut-ĂȘtre toi, qui rĂ©flĂ©chis Ă  venir au service l’étĂ© prochain ? Et voici le second aspect le service avec les FB est une Ă©cole de disponibilitĂ© particuliĂšrement pourrait dire que le scoutisme en soi est Ă©cole de disponibilitĂ©, et c’est sans doute vrai. Mais je pense Ă  la maniĂšre dont, parfois, on considĂšre les temps de service » dans nos groupes ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, je pourrais caractĂ©riser avec prĂ©cision ces temps de service », que j’ai vĂ©cus en tant que scout, en donnant pour chacun – la chose Ă  faire, clairement Ă©tablie par exemple dĂ©placer un tas de bois, ça c’était notre spĂ©cialitĂ© ! ;– la personne ou le groupement de personnes bĂ©nĂ©ficiaire, Ă©galement dĂ©fini le propriĂ©taire, le monastĂšre
 ;– sa durĂ©e limitĂ© deux heures, ou deux jours
Or Ă  Lourdes, la chose Ă  faire n’est pas toujours prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie ĂȘtre avec une personne, passer du temps avec elle, lui ĂȘtre disponible pourquoi quoi faire ? pour rien Ă  faire peut-ĂȘtre
 Quant aux personnes, quiconque est dĂ©jĂ  venu Ă  Lourdes sait qu’elle ne forment pas un groupement dĂ©fini » mais une foule, un peuple aux origines et motivations diverses. Et ces personnes sont nombreuses mĂȘme en annĂ©e de coronavirus ! Bien sĂ»r, il y a, au premier chef, les pĂšlerins du diocĂšse que nous accompagnons, voire tel pĂšlerin du groupe qui m’a Ă©tĂ© plus particuliĂšrement confiĂ© Ă  un moment donnĂ© ; mais il y a aussi tel hospitalier avec qui tu peux Ă©changer une parole amicale ; les pĂšlerins des autres diocĂšses Ă  qui tu peux offrir un sourire en passant en extĂ©rieur, sinon le masque complique la chose ! ; il y a la foule des pĂšlerins individuels auprĂšs de qui tu es comme ambassadeur de l’esprit scout ; il y a tes frĂšres et sƓurs scouts de la permanence
 Je pense que tout cela aide Ă  dĂ©passer le cadre contractuel dans lequel nous avons parfois tendance Ă  enfermer l’esprit de service je t’aide jusqu’à tel point prĂ©dĂ©terminĂ© selon de mes intĂ©rĂȘts, et pour la suite, trouve quelqu’un d’autre
 » Dans l’Évangile, notre Seigneur dĂ©clare si votre justice ne dĂ©passe pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. » Et les scouts de certains mouvements chantent dans leur priĂšre Seigneur JĂ©sus apprenez-nous
 Ă  donner sans compter
 » Sans compter au-delĂ  des limites de nos intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes, mais pas davantage en-deçà de notre dĂ©sir d’ĂȘtre utile se rendre disponible peut vouloir dire, dans certains cas, accepter d’ĂȘtre inutile ou d’avoir l’impression de l’ĂȘtre. Cet Ă©tĂ© 2021 nous a aidĂ© Ă  mieux le comprendre puisque, Ă  cause des restrictions sanitaires, nous n’avons pas pu accomplir une partie du service habituel. Bref, le service avec les FB peut ĂȘtre une bonne Ă©cole de vie, une Ă©cole de la disponibilitĂ© gĂ©nĂ©reuse Ă  la suite de Notre-Dame de Lourdes voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. » S’il plaĂźt Ă  Dieu, toujours ! Jean M. J’ai eu le plaisir de dĂ©couvrir Lourdes cet Ă©tĂ©, la ville sur les pas de Sainte Bernadette, le sanctuaire et les malades avec la Sainte Vierge. Quelle aventure humaine inespĂ©rĂ©e! Chacun y vient comme il est avec son histoire, son sourire et l’envie de rencontrer les pĂšlerins pour cheminer Ă  leur cĂŽtĂ©. La vie de communautĂ© avec les Foulards Blancs est une grĂące donnĂ©e en plus. Quelle joie d’y rencontrer des anciens emplis de souvenirs et avides de les partager, des nouveaux de tous horizons scouts bientĂŽt unis par le service, la priĂšre et la vie de camp, et d’ĂȘtre choyĂ© par notre cheffe de permanence. Avec deux amis, nous avons relevĂ© le dĂ©fi de nous retrouver pour l’étĂ©, trĂšs loin de notre chĂšre Normandie. Quelques clics nous permettent de nous inscrire, puis l’attente comme une prĂ©paration intĂ©rieure des cƓurs. A l’approche de l’étĂ©, notre cheffe de permanence nous sollicite par messages et nous transmet quelques consignes et s’informe rĂ©guliĂšrement du moral des troupes. A quelques jours du dĂ©part, les sacs sont prĂȘts et l’excitation nous gagne. Les uns arrivent par leur propre moyen – vĂ©lo, voiture, car, train – tandis que d’autres dĂ©barquent aux cĂŽtĂ©s des malades par les lignes ferroviaires rĂ©servĂ©es. L’installation au camp des jeunes et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie sont rapides, moins qu’il n’en faut pour monter les tentes et repĂ©rer les blocs sanitaires, la cuisine et notre lieu de veillĂ©e, le tout promet confort et bonne ambiance. De plus, nous rencontrons d’autres jeunes pelĂ© soleil, espoir, sourire, et d’autres scouts venus campĂ©s en unitĂ©. Nos voisins n’auront de cesse de pimenter nos repas – bonne humeur garantie. Cette annĂ©e est un peu particuliĂšre pour l’accueil des pĂšlerins sur le sanctuaire
 Les piscines sont fermĂ©es et remplacĂ©es par le symbolique “geste de l’eau”, souvenir du labeur de la jeune Soubirous Ă  la grotte de Massabielle ; les brancardiers Ɠuvrent de pair avec un hospitalier au service d’un pĂšlerin attitrĂ©. Dans l’ensemble, moins de personnes malades sont accueillis mais j’ai l’impression que la qualitĂ© de l’accompagnement est au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer ces malades personnellement tout au long de la semaine et vivre intensĂ©ment avec elles ce pĂšlerinage. En rĂ©sumĂ©, des rencontres fortes se dĂ©veloppent au cours du sĂ©jour, en tĂ©moignent les larmes partagĂ©es et les embrassades la veille du dĂ©part. Point mĂ©tĂ©o lourdais, il fait bon vivre prĂšs des PyrĂ©nĂ©es, sauf lorsque la bruine s’installe dans la vallĂ©e ou pire selon moi, que le soleil entre dans la danse. Heureusement nous bĂ©nĂ©ficions d’un temps couvert et lumineux la plupart du temps. Du relief, je porte Ă  votre attention deux points remarquables. D’une part la belle cĂŽte qui relie le village des jeunes au sanctuaire, au choix par l’allĂ©e des hĂŽtels ou le chemin de croix. D’autre part, les ponts qui mĂšnent Ă  l’une des quatre chapelles du sanctuaire. Autant d’occasions de mouiller la chemise, je vous laisse le soin de vous faire une idĂ©e par vous mĂȘme ! Dans l’ensemble, une semaine dense rythmĂ©e par le service aux malades et ponctuĂ©e de priĂšres et de temps fraternels, source de joie et d’apaisement. Quelques mots ne suffisent pas Ă  retranscrire l’état d’esprit que nous partageons lors de notre derniĂšre escapade dans les monts environnants. Nous sommes simplement ravis du temps donnĂ©, des amitiĂ©s nouĂ©es, et plein d’espĂ©rance pour l’avenir. Merci Ă  tous, de notre aumĂŽnier Ă  notre cheffe de permanence, en passant Ă©videmment par les anciens qui nous rendent visite et les joyeux bĂ©nĂ©voles de cette annĂ©e. J’espĂšre de tout cƓur vous croiser bientĂŽt ou mieux encore, l’étĂ© prochain en pays occitan. Fraternel salut scout <3 Dylan La statue de la Vierge, dans la grotte de Lourdes Ça y est l’étĂ© est lĂ , et apporte cette annĂ©e son lot de joies simples joie de participer Ă  la messe, joie de voir ces images du sanctuaire de Lourdes de nouveau parcouru par les pĂšlerins, joie de pouvoir se retrouver 🎉Ce retour vers la normalitĂ© ne nous fait pas oublier que les plus vulnĂ©rables face Ă  la situation sanitaire qui persiste sont ceux que nous avons l’habitude de servir lors de nos pĂšlerinages Ă  Lourdes. Face Ă  ce constat douloureux mais rĂ©aliste, les diocĂšses de Grenoble, La Rochelle-Saintes, Besançon-Belfort-MontbĂ©liard et Le Havre ont annoncĂ© l’annulation de leur pĂšlerinage diocĂ©sain, entraĂźnant par la mĂȘme occasion l’annulation des permanences Foulards belle occasion de se rĂ©jouir nĂ©anmoins le PĂšlerinage National des assomptionnistes sera maintenu cet Ă©tĂ© ! Il se tiendra bien Ă©videmment dans des conditions particuliĂšres, et le maintien de la permanence Foulards Blancs est en facile d’accepter que cet Ă©tĂ©, notre service ne prendra pas sa forme habituelle, prĂšs des chaises bleues et de leurs couvertures pimpantes. Heureusement, d’autres alternatives fleurissent pour faire rĂ©sonner diffĂ©remment les trois piliers des Foulards Blancs servir ensemble, prier ensemble, vivre peut personnellement retrouver le chemin du service lĂ  oĂč il est, en reprenant contact avec les personnes rencontrĂ©s en pĂšlerinage ou en se proposant auprĂšs des paroisses pour ĂȘtre mis en contact avec des personnes le confinement, le sanctuaire de Lourdes continue d’accompagner nos intentions de priĂšres en faisant brĂ»ler des bougies, grĂące Ă  l’initiative Une flamme, une prĂ©sence » đŸ”„ qui permet de faire allumer un lumignon et de se joindre Ă  la communautĂ© de pĂšlerins dans la priĂšre. Rendez-vous ici les Foulards Blancs ne manqueront pas de se retrouver au cours de la pĂ©riode estivale pour continuer de faire vivre et grandir la fraternitĂ© FB jusqu’à la rentrĂ©e 2020. 📆😎A bientĂŽt pour de nouvelles aventures 🌟 Dominique de Saboulin avec sa femme Solange C’est avec tristesse que nous avons appris le dĂ©cĂšs de Dominique de Saboulin. Dominique a Ă©tĂ© chef du Clan Notre-Dame de Lourdes au sein des Foulards Bleus et a oeuvrĂ©, aux cĂŽtĂ©s de sa femme Solange, pour la rĂ©unification des Foulards Bleus et des Foulards Blancs. Il a notamment Ă©tĂ© le premier Foulard Bleu Ă  recevoir son Foulard Blanc. Dominique et Solange ont servi Ă  Lourdes jusqu’en 2017. Ses obsĂšques ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es le 4 dĂ©cembre. Ils sont jeunes, ils sont scouts les Foulards Blancs tĂ©moignent de leur service auprĂšs des plus petits d’entre nous. Êtes-vous dĂ©jĂ  allĂ©s Ă  Lourdes pendant l’étĂ© ? Si oui, il est trĂšs probable que vous ayez dĂ©jĂ  croisĂ©, au dĂ©tour du sanctuaire, une caravane d’étranges engins bleus, roulant par dizaines d’un lieu de priĂšre Ă  l’autre. À l’arriĂšre, des malades ou des personnes ĂągĂ©es venant en pĂšlerinage, qui n’ont plus la force de marcher toute la journĂ©e ; devant, des bĂ©nĂ©voles qui ont pris une semaine de leur Ă©tĂ© pour se mettre Ă  leur service. Quelques uniformes scouts se dĂ©tachent de cette assemblĂ©e. Venant de toute la France, ils sont nombreux Ă  dĂ©cider chaque annĂ©e de se joindre aux Foulards Blancs. Qu’est ce que la CommunautĂ© des Foulards Blancs ? Créée en 1926, cette communautĂ© est composĂ©e de scouts de tout horizon qui ont dĂ©cidĂ© de se mettre au service des malades. Elle repose sur trois piliers servir ensemble, vivre ensemble et prier ensemble. Ceux qui la composent ont pris leur Foulard Blanc, un foulard bien particulier qui est symboliquement taillĂ© dans les draps des malades. Par cet engagement qui reprend la promesse scoute, ils promettent de se mettre au service des malades ainsi que de la communautĂ©. Chaque Ă©tĂ©, ils se joignent donc aux hospitaliers pendant une semaine pour rendre ce pĂšlerinage aussi agrĂ©able que possible aux malades. Ils sont tombĂ©s dedans quand ils Ă©taient scouts Les permanences pendant l’étĂ© sont assurĂ©es par des Foulards Blancs qui sont en moyenne quatre ou cinq par semaine. Mais Ă  ceux-ci se rattachent tous les ans des scouts et guides de tous horizons, venant achever leur camp par une semaine de service Ă  Lourdes. TrĂšs souvent en clan ou en feu, mais parfois aussi seuls, les jeunes qui arrivent Ă  Lourdes dĂ©couvrent un service dont ils ignorent tout. Aujourd’hui Foulard Blanc, Thibaut, 21 ans, tĂ©moigne Je me suis retrouvĂ© Ă  Lourdes sans vraiment savoir pourquoi. Je suis parti avec mon clan. J’avais 17 ans. C’était une pĂ©riode pendant laquelle je n’avais plus de rĂ©elle vie religieuse. J’allais Ă  l’église uniquement avec les scouts. Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des choses que je ne pensais pas dĂ©couvrir. » Un service oĂč l’on reçoit bien plus que l’on ne donne » À premiĂšre vue, ce service n’a rien d’une partie de plaisir. LevĂ©s aux aurores chaque matin aprĂšs une nuit sous la tente pour aller laver les chambres des malades en respectant des rĂšgles bien prĂ©cises, les Foulards Blancs ainsi que les scouts qui les accompagnent passent ensuite leur journĂ©e Ă  brancarder d’un lieu Ă  l’autre. La rencontre avec les malades est intimidante, car l’inconnu fait souvent peur. Thibaut raconte sa premiĂšre journĂ©e À l’époque, j’avais une forme de peur des personnes ĂągĂ©es. Je me souviens que quand les malades sont arrivĂ©s, j’ai failli faire une crise d’angoisse
 mais tout le monde Ă©tait dedans, donc j’ai suivi ». Puis, trĂšs vite cette communautĂ© hĂ©tĂ©roclite de jeunes et d’anciens trouve son Ă©quilibre. Pour les malades, cette semaine est l’occasion de rencontrer des jeunes pleins de vie qui sont heureux d’échanger avec eux, un luxe que les maisons de retraites ou les maisons spĂ©cialisĂ©es offrent rarement. Pour les jeunes, c’est l’occasion de s’oublier en offrant un peu de leur temps. Juliette, jeune Foulard Blanc affirme que cette semaine offre la chance de pouvoir allier service, rencontre, Ă©motions et ambiance », ce Ă  quoi Miriam ajoute que c’est un don de soi dans lequel on reçoit plus que l’on ne donne ». Quant Ă  Thibaut, malgrĂ© ses apprĂ©hensions de dĂ©part il confie Cette semaine m’a permis de dĂ©couvrir des personnes qui malgrĂ© l’ñge et la maladie ont un espoir immense et une joie de vivre totale. » Pour beaucoup, ces jeunes ne savaient donc pas oĂč ils mettaient les pieds en arrivant. Pour tous, ils repartiront marquĂ©s par les rencontres qu’ils ont faites. Cet Ă©tĂ©, l’aventure continuera de plus belle, l’occasion pour les jeunes de la France entiĂšre de sortir de leur canapĂ© », comme l’exhortait le pape François aux derniĂšres JMJ, pour agir et laisser une empreinte dans ce monde ». D’aprĂšs un article de ClĂ©mence ViĂ© pour Aleteia Parune journĂ©e annonçant un joli soleil et une bonne tempĂ©rature, c'Ă©tait un temps Ă  aller se promener. Rien de mieux que l'air frais le matin, sauf dans Paris, avec la pollution qui stagnait et l'air pur rejetĂ© en dehors de la grande ville qui Ă©tait frĂ©quentĂ©e abondamment, une marrĂ©e humaine et aussi hybride. Le Monde Afrique Diaspora Dans son nouveau livre, l’ex-champion du monde de football dĂ©crypte le contexte dans lequel les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes ont inventĂ© des catĂ©gories raciales. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour ne rien manquer de l’actualitĂ© africaine, inscrivez-vous Ă  la newsletter du Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi Ă  6 heures, retrouvez une semaine d’actualitĂ© et de dĂ©bats traitĂ©e par la rĂ©daction du Monde Afrique ». Noirs et Blancs, la mĂ©moire dans la peau 2/3. Lilian Thuram a pour habitude de dire qu’il est devenu noir Ă  l’ñge de 9 ans » quand on le lui a signifiĂ© Ă  son arrivĂ©e en mĂ©tropole, lui qui avait grandi jusque-lĂ  en Guadeloupe. De la mĂȘme maniĂšre, avance-t-il dans La PensĂ©e blanche Ă©d. Philippe Rey, l’ on ne naĂźt pas blanc, on le devient ». Au fond, tout ne serait que question de perspective et de regard. Lisez notre minisĂ©rie Noirs et Blancs, la mĂ©moire dans la peau » Blancs ou noirs, noirs ou blancs
 quels regards portons-nous sur la couleur de peau ? InvitĂ©s de cette minisĂ©rie, le sociologue et le militant de la cause antiraciste Lilian Thuram, analysent tous deux comment la figure du Noir » et celle du Blanc » ont Ă©tĂ© créées dans le contexte esclavagiste et colonial par les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes en plein essor capitaliste. Devenue une idĂ©ologie politique qui a permis aux sociĂ©tĂ©s marchandes d’exploiter une partie de l’humanitĂ©. Cette pensĂ©e blanche » a forgĂ© des catĂ©gories sociales toujours opĂ©rantes dans les reprĂ©sentations et les imaginaires actuels. Images encore projetĂ©es sur les individus, qu’ils soient fraĂźchement arrivĂ©s du continent africain ou français de peau noire depuis des gĂ©nĂ©rations, et peuvent aboutir Ă  la violence, comme l’agression Ă  Paris du producteur de musique Michel Zecler l’a tristement illustrĂ© le 21 novembre. Parce que le rĂŽle de la recherche universitaire est d’apporter un Ă©clairage Ă  tout citoyen soucieux de comprendre les maux de sa sociĂ©tĂ©, Le Monde Afrique a dĂ©cidĂ© d’interroger nos perceptions rĂ©ciproques Ă  travers de multiples personnalitĂ©s au fil d’une sĂ©rie de trois articles. Episode 1 François Gemenne L’universalisme français a perdu sa dimension universelle et cosmopolite » Episode 2 Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Lilian Thuram Pour ne pas avoir conscience qu’il y a un privilĂšge blanc, il faut ĂȘtre blanc » Episode 3 Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Etre blanc ou noir » comment la recherche tente de dĂ©crypter nos perceptions Dans cet ouvrage didactique trĂšs documentĂ©, l’ancien champion du monde de football dĂ©montre en s’appuyant sur de nombreux exemples comment, en crĂ©ant la figure du Noir dans le contexte esclavagiste et colonial, les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes ont inventĂ©, par voie de consĂ©quence, celle du Blanc. IdĂ©ologie politique qui a divisĂ© l’humanitĂ© pour mieux en exploiter une partie, la pensĂ©e blanche a ainsi forgĂ© des catĂ©gories sociales qui continuent d’opĂ©rer dans les reprĂ©sentations et les imaginaires actuels et sont toujours projetĂ©es sur les individus, qu’ils soient fraĂźchement arrivĂ©s du continent africain ou français de peau noire depuis des gĂ©nĂ©rations. Sans chercher Ă  culpabiliser, Lilian Thuram nous invite Ă  questionner et Ă  dĂ©construire cet hĂ©ritage pour lutter efficacement contre le racisme et bĂątir un monde en commun. Vous partez d’un constat simple on parle facilement de Noirs mais trĂšs difficilement de Blancs. Comme si blanc n’était pas une couleur. Comment l’expliquer ? Lilian Thuram Dans mon livre, je relate cette histoire j’ai demandĂ© Ă  un ami d’enfance, blanc de quelle couleur j’étais. Il m’a rĂ©pondu noir ». C’était une Ă©vidence. Je lui ai demandĂ© ensuite de quelle couleur il Ă©tait, lui. Il m’a rĂ©pondu Je suis normal. » Il n’y a rien de mĂ©chant dans ce qu’il m’a dit, mais cela montre Ă  quel point il a Ă©tĂ© Ă©duquĂ© Ă  se penser comme Ă©tant la norme. Or la normalitĂ© ne se questionne jamais. En France, la question raciale est vue comme lointaine soit elle concerne un passĂ© reculĂ©, soit elle est liĂ©e Ă  l’apartheid en Afrique du Sud ou Ă  la sĂ©grĂ©gation aux Etats-Unis, comme si, au fond, l’Europe n’avait rien Ă  voir avec le racisme. Qu’est-ce qu’on appelle le privilĂšge blanc » ? Quand j’ai demandĂ© Ă  un vieil ami blanc de quelle couleur il Ă©tait, lui, il m’a rĂ©pondu Je suis normal ». » Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. CĂ©tait mieux avant ? MONTÉLIMAR C’était mieux avant ? Par Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© - 21 juin 2021 Ă  18:45 - Temps de lecture :

4 fĂ©vrier 2021 4 04 /02 /fĂ©vrier /2021 1803 Photographie Blanc-Seing *** Ces feuilles qui flottaient Existaient-elles au moins Ou les avais-tu imaginĂ©es Pour donner le change A la fuite du temps Pour fixer À ton irrĂ©solution La vraisemblance Qu’il convenait De lui donner * Nous n’étions que Des passants D’étranges marcheurs Qu’une perte d’étoiles Égarait Le jour n’était mieux SemĂ© De lueurs blanches Tu en disais la brĂ»lure Le yatagan de lumiĂšre Qui entaillait ton corps La rĂ©volution intime Qui faisait ses tourbillons C’était une perte d’eau Qui jamais ne verrait De rĂ©surgence * Nous aurions pu Nous arrĂȘter lĂ  Au bord du ruisseau Limpide Oter nos vĂȘtements Offrir l’usure de nos peaux A l’ombre souveraine Nous asperger d’eau lustrale Commise Ă  notre renaissance Certes nous aurions pu Mais n’avons rien tentĂ© Qui eĂ»t provoquĂ© La cassure De l’instant * Vois-tu il y a trop De destin Dans ce que nous faisons Trop de chemin DĂ©cidĂ© d’avance Trop de clair-obscur Dans lequel nous posons Nos pas La lumiĂšre d’une joie L’ombre d’une tristesse Dont nous pensons ĂȘtre Les magiciens Mais nous ne sommes Que des ĂȘtres jouĂ©s Des enfants sautant À la marelle SĂ»rs de leur Ciel SĂ»rs de leur Terre Alors que nous ne passons Que de Paradis en Enfer Le Purgatoire nous Ă©chappe Qui aurait pu Nous sauver de nous Nous demeurons Dans les murs De notre citadelle * Comment nous rejoindre Tant les continents Sont Ă©loignĂ©s Regarde donc le fond De cette claire riviĂšre Regarde l’arbre Qui s’y rĂ©verbĂšre On les croirait confondus Dans le creuset D’une unique image Mais sais-tu il suffirait De froisser l’eau De la paume de sa main Et le charme se romprait Il ne demeurerait Sur la feuille d’eau Que quelque tourmente Quelque nuit hĂątive Quelque jour poinçonnĂ© De vide Il ne demeurerait Qu’une solitude infinie PoncĂ©e au dĂ©sarroi D’une Ă©nigme * Ma NaĂŻade vĂȘts-toi D’un peu de brume Cerne tes yeux De quelques gouttes Fais tinter le cristal De ta voix ElĂšve-toi De cette longue plainte Qui n’est que le deuil D’exister Serais-tu simple chuchotis CrĂ©pitement de libellule Et tu aurais rejoint Le seul lieu dont ton ĂȘtre Soit capable Ce doute qui rĂŽde Dans le gris de tes yeux * Longtemps nous avons rĂȘvĂ© Mais de qui donc De nous bien entendu Le vent semait son lamento Le long des coursives De nos corps A peine plus visibles Que le vide En son empreinte Qu’avions-nous Ă  happer Sinon le double Que chacun tendait À l’autre Que l’image hallucinĂ©e Du temps * Le rĂ©el venait Ă  nous Avec sa rumeur bleue De nous Nous Ă©tions dessaisis Nos silhouettes fuyaient Au-devant Telle accrochĂ©e au passĂ© Sans mĂ©moire Telle arrimĂ©e au futur Sans avenir Mieux valait en finir De ces errances Mieux valait ĂȘtre soi Et renoncer Ă  voir Dans le miroir de l’eau Autre chose Qu’un mirage Qu’un Ă©ternel retour De qui l’on est A la face du monde Ce visage qui Jamais n’apparaĂźt Qu’au reflet de l’onde Oui au reflet * Published by Blanc Seing - dans POETISER

clavier occitan pour Ă©crire les caractĂšres accentuĂ©s des langues d'oc ‱ Verbix : conjugaison des verbes occitans & traduction occitan-français ‱ Ofici public de la lenga occitana (Office public de la langue occitane) ‱ EnquĂȘte sociolinguistique relative Ă  la pratique et aux reprĂ©sentations de la langue occitane (2020) ‱ Lo CongrĂšs permanent de la lenga occitana : normes

- Tsvetaeva Ce qui m’intĂ©resse c’est le contraste, parce que la thĂ©matique du film c’est le combat qu’on mĂšne contre soi-mĂȘme ». Houda Benyamina enchaĂźne sur son premier film Je cherchais absolument l’obscuritĂ©, la lumiĂšre, c’était un peu un mot d’ordre Ă  tout le monde [de l’équipe] ». À Cannes, aux CĂ©sars, les rĂ©compenses pleuvent sur ce film, encensĂ© Ă  de rares exceptions prĂšs par les les rĂ©serves Ă©mises on reproche Ă  Benyamina l’overdose de sensationnel banlieusard. On peut commencer par le mot banlieue, puisque qu’elle se rĂ©approprie le mot On nous a beaucoup reprochĂ© d’ĂȘtre le Ă©niĂšme film de banlieue alors que le Ă©niĂšme film parisien ne dĂ©range personne, alors aujourd’hui je n’ai plus envie de me dĂ©fendre. 
 Oui, c’est un film de banlieue puisque ça se passe en banlieue ! ». Tiens d’ailleurs Ă  la base, c’est ce qui m’a poussĂ©e Ă  regarder ce film retrouver une intimitĂ© avec un monde mis Ă  peut parler d’une perception urbaine martelĂ©e autour de nous dans les mĂ©dias, le discours politicien, les croyances de celles et ceux qui n’y vivent pas et en nous. Pas besoin de traitĂ©s de sociologie pour ressentir, des contours de nos quartiers, la charge des mots utilisĂ©s, repris ou bien contestĂ©s par nous. Difficile de parler de banlieue sans sous-entendu idĂ©ologique ni zone d’ombre, des bidonvilles aux citĂ©s de transit, en passant par les grands ensembles, les quartiers populaires, les ZUP [1]. Faut choisir, alors banlieue comme lieu du ban cernera une expĂ©rience urbaine et sociale, et donc secouer les lieux communs oĂč des images de dĂ©serts et de masses mystifient des rues et des vies entiĂšres, je vais cartographier vite fait l’urbanisation que je connais. Une parmi tant d’autres, on est d’accord, c’est une tentative d’objecter un peu une sensibilitĂ© banlieusarde. En matant le clip de Dooums pour Adama [2] et Les MisĂ©rables de Ladj Ly, je me suis dit qu’il y a de la hauteur Ă  prendre pour explorer de nouveaux angles de rĂ©sistance avec les drones. Tout se dĂ©tourne, surtout l’arme de l’ quelques fermes gallo-romaines Ă©parpillĂ©es dans le sous-sol, l’histoire fait sortir de terre un chĂąteau moyenĂągeux, puis paf la RĂ©volution et le lieu est promu chef-lieu du canton. L’Empire voisin s’en mĂȘle et la zone devient allemande quelque temps. Immigration oblige pour l’usine PSA, un urbaniste est nommĂ© en chef fissa, et une ZUP sort de terre un millĂ©naire aprĂšs le chĂąteau ; les tours HLM tutoient de loin ses ardoises. Sans surprise, la ville fusionne avec la grosse ville Ă  quelques kilomĂštres de lĂ , Ă  l’ouest, elle devient un quartier. Elle dĂ©croche assez vite les labels Zone d’Éducation Prioritaire puis Zone Urbaine Sensible. Les grands projets de ville gomment les pires immeubles et repeignent les façades des autres parce que c’est sĂ»r, ça fait plus joli. Les drones d’aujourd’hui peuvent survoler un quartier cernĂ© aux entournures des autoroutes, une zone franche avec commerces et bureaux, deux hĂŽpitaux, deux campus, une prison, un terrain de golf... BientĂŽt les anciens jardins ouvriers laisseront place Ă  une ferme bio-pĂ©dagogique oĂč des bougres en insertion » bosseront en quasi-esclaves. Et comme dans Divines, le quartier a droit Ă  son centre d’arts vivants, une sorte de boĂźte Ă  musique dans un scaphandre dorĂ©, parachutĂ©e en plein milieu des HLM aprĂšs la mise en circuit d’un rĂ©seau de transport une sorte d’hybride chelou tram-bus. Bon, tu captes assez vite l’arnaque quand tes darons t’annoncent qu’Alpha Blondy y passe mais dommage, pas de thunes pour y ce quartier, c’est une rĂ©alitĂ© fracassante de la ville-usine comme le pensent les opĂ©raĂŻstes [3]. La question des formes de travail ne se pose mĂȘme pas. L’urbanisation est une mĂ©canique des fluides oĂč tout le monde est policĂ©, mis au pas du taf - qu’on bosse ou pas, qu’on soit Ă  l’école, qu’on vende au marchĂ©, qu’on deale, qu’on berce sa famille, qu’on cultive sa parcelle de jardin... Ici comme ailleurs c’est l’usine sociale et Ă  travers l’usine PSA les riches Ă©tendent leur pouvoir en-dehors des murs gris, nos vies se retrouvent s’en fout elle, et les Ă©tĂ©s commencent Ă  la piscine du quartier oĂč on copine avec les filles des manouches. Puis une fois, quand je me penche Ă  la fenĂȘtre ça sent le cramĂ©, un mythe fondateur braque le prĂ©sent deux jeunes poursuivis par les keufs Ă©chouent en moto deux rues plus loin, le chiffon qui bouche le rĂ©servoir saute, l’essence s’échappe et ils brĂ»lent en sorciĂšres contemporaines, comptant pour rien. Les fleurs du carrefour vont nous hĂ©ler tous les jours sur le chemin du collĂšge [4]. Quand je dis mythe je pense forcĂ©ment Ă  Zyed, Bouna et Muhittin, comment penser l’impensable banalisĂ©, et c’est assez cheum Ă  dire, les classes moyennes n’ont pas aiguisĂ© leurs perceptions lĂ -dessus aprĂšs les attentats en centre-ville comme les Nuits Debout l’ont montrĂ©. Le drame devient un mythe quand le prĂ©sent le porte, lui fait traverser la mĂ©moire collective, quand il souffle sur le feu de nos rĂ©voltes et ressurgit sur les banderoles, les ondes, les murs, les chansons. Le mythe conjure le sort d’un oubli de plus. Comme les autres, comme Morad TouĂąt [5], ils ne seront jamais morts pour rien. Une fois, dans un de ces lieux d’incarcĂ©ration oĂč Ă©chouent les vivantes qu’il reste, le passĂ© me tombe dessus, je me retrouve avec le frĂšre d’un des deux morts dont je parlais. Le hasard m’a appris rĂ©cemment qu’il y est toujours captif, plus de dix ans qu’on est plein, viveurs viveuses de quartiers populaires actuelles ou anciennes peu importe. Comme l’enfance ils nous habitent et cette perception n’est pas gĂ©olocalisable [6] Ă  se demander comment parler sans trahir nos rĂ©alitĂ©s ? Et d’abord est-ce qu’on doit en parler ? La rage, elle peut aussi se traduire par le refus de parler » [7]. Pour revenir Ă  Divines, Benyamina a fait le choix de s’engager dans le monde en s’emparant du cinĂ©ma Ce que j’ai voulu avant tout, c’était de dĂ©peindre une humanitĂ©, un constat sociĂ©tal aussi, familial, politique, mon film il est un peu tout ça ». Mais sur sa volontĂ© d’imager le monde elle se contredit assez vite [8] Je voulais pas faire un film rĂ©aliste, je voulais vraiment dĂ©coller, et aller vers une forme un peu onirique », et j’avais envie qu’on dĂ©colle, qu’il y a aussi une vĂ©ritĂ© qu’on ne voit pas ».Comme la neutralitĂ© est impossible et que la vĂ©ritĂ© n’est jamais politiquement indiffĂ©rente ou inutile » [9], on peut se poser des questions sur les vĂ©ritĂ©s mises en scĂšne, enfin si on peut dire ça. Dans les premiĂšres minutes, Benyamina capture en snaps les vedettes de sa tragĂ©die [10] s’ensuivent les trajectoires de Dounia et Maimouna, survoltĂ©es par leur adoration du dieu Money Money Money. On finit en parabole sur la vertu d’un travail ’honnĂȘte’ Ă  la sueur de tes muscles tatouĂ©s tu t’en sortiras ; si tu dĂ©vies, tu paieras cher... Ă  grand renfort de pyrotechnie et d’émeutes sinon c’est pas drĂŽle pourtant, ça commence fort pas besoin d’avoir lu Bourdieu pour kiffer comment au dĂ©but Dounia claque la porte Ă  l’arnaque rĂ©publicaine, l’École. Dans cette scĂšne puissante par rapport au reste, elle force sur le masque pour mieux l’arracher. On n’est pas fous, le lycĂ©e c’est de la merde, alors merde Houda se la joue triste sorciĂšre de son temps et se met Ă  confesser Ă  l’Inquisiteur tous les fantasmes qu’il veut voir projetĂ©s en grand Ă©cran, genre pornographie des citĂ©s. MĂȘme Chouchou de la place Clichy fait partie du show [11], par ici la Course-Poursuite, par lĂ  le Camp de Rroms les pauvres des pauvres, comme dit Oulaya qui joue Dounia, sans oublier l’Émeute. Trop de sensible tue le sensible et dans ce dĂ©sert d’images il ne reste plus que la carcasse du sensationnel. Mais ça va, ça va, on nous a Ă©pargnĂ© les tournantes ben ouais, Reda aurait pu appeler ses potes tant qu’à faire.La banlieue dont Houda nous montre toujours les mĂȘmes tours, c’est un dĂ©cor taillĂ© sur dĂ©mesure pour le biz des hĂ©roĂŻnes. C’est un lieu sans enfant, sans vieux, un drĂŽle de Banlieueland - C’est intĂ©ressant de voir qu’à d’autres temps on disait que certains quartiers populaires fourmillaient de gens. C’est plutĂŽt l’inverse, c’est qu’il y avait un trop-plein de gens, que ça fourmillait, que c’était la masse, donc lĂ  on est plus, dans certains cas, dans une logique de vide total, comme si ils n’existaient pas. Avec des mots totalement creux comme les jeunes par exemple, qui ne veut pas dire grand-chose ... On croirait, Ă  lire certains articles ou Ă©couter certains discours, que les quartiers ne sont composĂ©s que de jeunes. » [12]Un truc frappant Divines marche dans les traces de FrĂšre Emmanuel. C’est sĂ»r, Dounia fait preuve d’une belle fibre entrepreneuriale [13], comme la caĂŻda du quartier Rebecca - Pourquoi les pauvres ils restent pauvres Ă  ton avis ?Rebecca - Nan c’est parce que un pauvre, il ose pas. Il faut oser ĂȘtre Houda, Rebecca aurait certainement fait l’ENA ou une HEC dans un autre contexte social c’est une femme d’affaires en fait, avec une vision ». Y a pas que des cafards en banlieue, y a des winneuses aussi. Enfin pas trop quand mĂȘme, les raccourcis illicites sont mal vus, le dieu de la Win ne pardonne pas et seule la trime, la vraie, paie. Et lĂ  on se dit merci Macron ! Souvenez-vous, c’était sur le plateau de Mediapart [14] avant la consĂ©cration Allez Ă  Stains expliquer aux jeunes qui font Uber de maniĂšre volontaire qu’il vaut mieux aller tenir les murs ou dealer. 
 Les quartiers oĂč Uber embauche, ce sont des quartiers oĂč nous, on ne sait rien leur offrir. 
 Et la rĂ©alitĂ© c’est qu’en effet, ils travaillent 60 ou 70 heures pour toucher le smic. Mais ils entrent dans la dignitĂ©, 
 ils mettent un costume, une cravate... Qu’est-ce qu’on leur a offert de mieux depuis 30 ans ? ».Mais bien sĂ»r. C’est ça ou rien. On va pas faire la fine bouche non plus » [15]. À Clichy-sous-Bois, Mohammed Sabri prĂȘche la bonne parole de Jacques Attali [16] dans une association pour la crĂ©ation d’entreprise, PlanĂšte Adam on notera la rĂ©fĂ©rence biblique.... En Rebecca qui vous veut du bien, il deale du rĂȘve de patronat aux jeunes, dont certains d’entre eux embrasaient sĂ»rement les non-lieux de leur existence une dĂ©cennie avant. Alors Ă  ceux, celles qui se posent encore cette question cuisante mais pourquoi sont-ils aussi enragĂ©s ? Sabri vous rĂ©pond c’est l’emploi qui est en panne ! Et de dĂ©gainer le prĂ©cepte attalien n’attends pas que la solution vienne d’en-haut, bouge-toi et deviens ton propre comme dit te faire uberiser la gueule plutĂŽt que cramer des que je trouve pervers chez Houda Benyamina, c’est le rĂŽle de grande sƓur qu’elle assume, en esthĂ©tisant dans un mĂȘme mouvement morale et fascination d’une jeunesse dont elle se distancie clairement. Elle pense apporter une vĂ©ritĂ©, et quelles vĂ©ritĂ©s ? Ses choix narratifs se prĂ©cipitent dans une chute rĂ©pressive ses personnages, immorales » sauf un le beau danseur blanc », palme d’or Ă  Dounia, y sont salement Ă©prouvĂ©es. L’Émeute se prend un bon retour de tonfa, comme un Ă©cho de cette remarque douteuse de Debord sur un guet-apens contre des pompiers Ă  Montfermeil Mais attaquer des pompiers, cela ne s’est jamais fait quand Paris existait ; et je ne sais mĂȘme pas si cela se fait Ă  Washington ou Ă  Moscou. C’est l’expression achevĂ©e, et pratique, de la dissolution de tous les liens sociaux. » [17]Allez... Je sais pas mais, peut-ĂȘtre qu’il a souri dans sa tombe quand en 2005, les rĂ©voltĂ©s dĂ©tournent les images tĂ©lĂ©visĂ©es pour dialoguer en actes aux quatre coins de la France, et faire circuler l’énergie du combat en mode agon...Une rĂ©alitĂ© dĂ©passe cette fiction pour un des frĂšres TraorĂ© le 22 avril dernier [18], il nous raconte comment les pompiers ont lĂąchĂ© les de Beaumont face Ă  l’incendie d’un bus sur le point de s’étendre aux habitations. Ok Houda, pour cette novembre 2005, quelques annĂ©es d’asphyxie [19] rĂ©publicaine en plus dĂ©tournent Houda et d’autres des jeunes combattants Tout le combat, en l’occurrence, de ce film, c’est de dĂ©passer l’émotion et d’amener une pensĂ©e. C’est ce qu’il y n’a pas eu aprĂšs les Ă©meutes de 2005. Il y a eu mai 68, il y a eu un avant, il y a eu un aprĂšs. Il y a eu un avant 2005 il n’y a pas eu d’aprĂšs. Il n’y a pas eu d’intelligentsia qui a repris cette colĂšre. Elle est reste sans Ă©cho, c’est une colĂšre qui aurait pu se transformer en rĂ©volte, ça n’a pas Ă©tĂ© le cas, et moi c’est ce que je questionne dans mon film » [20]- Tsvetaeva Parolesde Le futur par Les Fils du Facteur. On avait des sabres laser Et on jouait au golfe sur la Lune On roulait en voiture volante. Y avait des robots Ă  tout faire Et mĂȘme un Club Med sur Neptune Dans lâ€Čfutur des annĂ©es 60 Maintenant l'avenir a bien changĂ© On nous prĂ©dit que dans 30 ans Nos gosses devront payer la note Pour les
CamouflĂ©s ou assumĂ©s, les cheveux blancs jouent parfois Ă  nous prendre la tĂȘte !Pourquoi et comment ils nous arrivent ? Qu’est-ce qu’un cheveu blanc ?Un cheveu blanc, c’est tout simplement un cheveu dans lequel la couleur n’est plus fabriquĂ©e. Tout commence Ă  la racine avec les mĂ©lanocytes. Ces cellules situĂ©es Ă  la base du follicule pileux sont spĂ©cifiquement chargĂ©es de produire la mĂ©lanine, le colorant naturel des sait que la mĂ©lanine intervient dans le processus de coloration et de bronzage de la peau. Il en est de mĂȘme pour la couleur des mĂ©lanine va diffuser ses pigments colorĂ©s au cƓur de la tige pilaire en formation. Ainsi, le cheveu se colore en mĂȘme temps qu’il pousse. Mais lorsque les cellules de la peau qui synthĂ©tisent la mĂ©lanine, les mĂ©lanocytes, cessent d’en produire, le cheveu n’est plus pigmentĂ©. Il pousse partir du moment oĂč les cheveux blanchissent, ils repousseront toujours blancs. Le phĂ©nomĂšne reste inĂ©luctable mĂȘme si les scientifiques gardent l’espoir de trouver une solution pour en finir avec les cheveux blancs !Les cheveux blancs, autrefois traquĂ©s, sont aujourd'hui vus comme une certaine forme de libertĂ©, comme le signe d'une confiance en soi pleinement assumĂ©e. Certains vont mĂȘme jusqu'Ă  se dĂ©colorer les cheveux pour afficher une chevelure blanche de plus en plus Ă  la mode !Pourquoi les cheveux deviennent-ils gris ?Les cheveux gris sont une pure illusion d’ rĂ©alitĂ©,le cheveu gris n’existe pas. Le cheveu n’a pas le choix il pousse colorĂ© ou la mĂ©lanine continue d’ĂȘtre produite, le cheveu reste pigmentĂ© et il pousse colorĂ©. Si la mĂ©lanine n'est plus fabriquĂ©e, l’absence de pigmentation conduit Ă  un cheveu qui pousse n'y a donc pas d’intermĂ©diaire revanche, comme chaque follicule pileux vit sa vie indĂ©pendamment des autres, le processus pigmentaire peut cesser pour certains et continuer pour d’ blanchiment progressif de la chevelure, le passage par le stade des cheveux gris, est en fait un mĂ©lange de cheveux blancs et de cheveux sont les causes des cheveux blancs ?Si les cheveux blancs se manifestent essentiellement avec l’ñge, les scientifiques ont dĂ©couvert la responsabilitĂ© d’autres facteurs comme le stress et l’ se rend bien compte que, gĂ©nĂ©ralement, les cheveux blancs arrivent avec l’ progressivement, en fonction du pourcentage de cheveux blancs prĂ©sents, la chevelure passe du gris foncĂ©, le fameux poivre et sel », au gris clair, puis au 40 ans, le nombre de mĂ©lanocytes diminue de 10 Ă  20 % tous les 10 ans. Cela provoque une baisse de production de mĂ©lanine et l’arrivĂ©e progressive des cheveux blancs. Le phĂ©nomĂšne est inĂ©luctable et stress ou la maladie accĂ©lĂšrent l’arrivĂ©e des cheveux blancs. L'existence de gĂšnes impliquĂ©s Ă  la fois dans la pigmentation et dans l’immunitĂ© expliquerait l'apparition prĂ©coce de cheveux blancs sur le cuir chevelu de certaines personnes soumises Ă  un stress chronique ou Ă  une inĂ©galitĂ©s face Ă  l'apparition des cheveux blancsL'hĂ©rĂ©ditĂ© influence le nombre de cheveux blancs. Si on compare deux personnes du mĂȘme Ăąge l'une peut avoir beaucoup de cheveux blancs et l'autre peu ou pas du tout. C'est peut-ĂȘtre une question d’hĂ©rĂ©ditĂ©. Leurs parents et grands-parents Ă©taient sans doute dans le mĂȘme autre facteur entre Ă©galement en ligne de compte l'origine ethnique joue aussi dans l’apparition des premiers cheveux blancs qui se fait en moyenne dĂšs 35 ans pour les cheveux caucasiens, autour de 40 ans pour les cheveux asiatiques et vers 45 ans pour les cheveux africains. Autres articles C’est grave, docteur ? Plus blanc que blanc ! Le jaunissement des cheveux est un phĂ©nomĂšne trĂšs courant qui est en fait le rĂ©sultat d’une dĂ©gradation d’un acide aminĂ©. Si vous cherchez un responsable, levez la tĂȘte l’exposition des cheveux au soleil est la raison numĂ©ro 1 de cette dĂ©gradation. DĂ©couvrir Toutes premiĂšres fois La premiĂšre fois que
 j’ai assumĂ© mes cheveux blancs Jusque-lĂ , les signes de sagesse, ce n’était pas trop mon truc la vue du moindre cheveu blanc m’horrifiait. Depuis mes 30 ans, j'Ă©tais de toutes les colorations, mĂȘme les vĂ©gĂ©tales, faites maison. C'Ă©tait fastidieux, ça coĂ»tait de l'argent, et c'Ă©tait la course, en vain, contre le temps, contre moi-mĂȘme. DĂ©couvrir Moi, mes cheveux etc. J’assume mes cheveux bicolores C’est l’histoire de cheveux trĂšs blancs, qui sont apparus pour la premiĂšre fois quand elle avait 17 ans. Mathilde a tentĂ© de les camoufler pendant des annĂ©es, et puis stop. Aujourd’hui, Ă  peine trentenaire, elle les laisse vivre. DĂ©couvrir Cahier de tendances 3 tendances pour rayonner Ă  60 ans Il n’y a pas d’ñge pour jouer avec son Ăąge. S’offrir une seconde jeunesse, ou assumer au mieux les annĂ©es ? Voici quelques idĂ©es pour trouver le bon curseur. DĂ©couvrir
Commesi dans sa tĂȘte, du jour au lendemain, c’était un coup de vieux assurĂ©. Les cheveux blancs sont encore associĂ©s Ă  la vieillesse », explique-t-elle. Elle a reçu beaucoup de compliments et a mĂȘme Ă©tĂ© recrutĂ©e par une agence de mannequins. « Je fais des photos et j’ai des contrats de publicitĂ© uniquement parce que j’ai les cheveux blancs et que c’est une
"Je montais sangloter tout en haut de la maison Ă  cĂŽtĂ© de la salle d’étude, sous les toits, dans une petite piĂšce sentant l’iris
" Marcel Proust, Ă  la recherche du temps perdu, du cĂŽtĂ© de chez Swann, 1913. Olivia Giacobetti a une signature. Ceux qui ne l’aiment pas diront qu’elle se rĂ©pĂšte, ceux qui aiment son travail diront que c’est ça avoir un style. Sa derniĂšre crĂ©ation pour sa maison IUNX pourrait sembler une redite de l’Hiris d’HermĂšs. Ce ne serait pas totalement faux, mais ce n’est pas totalement juste non plus. Talc est bien une variation sur l’iris et l’auteure le traite Ă  sa maniĂšre, mettant en lumiĂšre ce qui la touche, ce n’est pas pour autant une redite du vĂ©gĂ©tal HermĂšs. Talc est un iris dĂ©licat, floral, sans aller vers la violette, et trĂšs poudrĂ©. Une assise boisĂ©e le fait pencher du cĂŽtĂ© de l’iris racine, mais surtout, ce qui traverse le parfum, c’est une forme de blancheur. Assez Ă©loignĂ©e donc des nuances pastelles de l’Hiris. Il y a une sensation de peinture Ă  la chaux » presque de latex dans ce talc. Ce serait supposĂ© Ă©voquer le ButĂŽ. Possible, je ne sais pas. Mais je peux faire le lien avec cette forme de théùtre parce que ce parfum m’évoque la geisha qui peint son visage avec une pĂąte Ă©paisse et le gymnaste qui enduit ses mains de magnĂ©sie dans un nuage blanc
 On ne dirait probablement pas des parfums d’Olivia Giacobetti qu’ils sont sensuels Dieu merci ! Il y a encore des gens qui refusent de faire des parfums clichĂ©s. mais il y a quelque chose de charnel dans ce talc qui Ă©voque le corps sans le montrer comme un vĂȘtement abandonnĂ© Ă©voque la nuditĂ©. L’humain est prĂ©sent dans ce nuage blanc, prĂ©sent en creux, absent, ou stylisĂ© jusqu’à l’abstraction. Un parfum en retrait, Ă  porter pour relire l’éloge de l’ombre. Talc, Olivia Giacobetti pour IUNX, 2018.
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c était mieux du temps des blancs