Carte: La domination amĂ©ricaine sur les mers Carte : Les capacitĂ©s d'action de la mer contre la terre Carte : Les ZEE dans le Monde Carte : L'ocĂ©an atlantique . DicoAtlas publiĂ©s Ă©galement aux Éditions Belin : DicoAtlas des guerres de
Ratings & Reviews Curriculum Links Make a Request Resource Updates Please Sign In or Join for FREE to suggest a change for this added Cursive Version 1 year agoTwinkl added Super Eco Black and White 2 years ago Comment travailler sur les mers et océans en cycles 2 et 3 ?Proposez cette activité de recherche aux enfants de cycles 2 et 3. Ils devront effectuer des recherches sur les mers et océans du monde et autres recherches sur ce thÚme puis ils devront compléter la carte du monde avec les mers et océans. Cette ressource est un excellent support pour vos leçons de la Journée mondiale de la mer !Comment travailler sur les mers et océans en cycles 2 et 3 ?Proposez cette activité de recherche aux enfants de cycles 2 et 3. Ils devront effectuer des recherches sur les mers et océans du monde et autres recherches sur ce thÚme puis ils devront compléter la carte du monde avec les mers et océans. Cette ressource est un excellent support pour vos leçons de géographie.
Mersocéans géographie. Infos sur : carte du monde avec le detroit de magellan Arts et Carte interactive du Monde Détroits et canaux du Monde. Jeux de Les échanges de marchandises dans le monde Les détroits, un enjeu géopolitique. Updated:
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop SchĂ©ma du monde de One Piece Globe de One Piece Le monde de One Piece est un globe recouvert Ă  environ 80% par les eaux. Il se divise en cinq mers East Blue, North Blue, West Blue, South Blue et la "Route de tous les pĂ©rils" appelĂ©e aussi Grand Line. Outre de nombreuses Ăźles, la plus grande Ă©tendue terrestre est la chaĂźne montagneuse nommĂ©e Red Line. Grand Line est sĂ©parĂ© en deux parties le Paradis et le Nouveau Monde. Afin de voyager sur ces eaux dangereuses, les marins utilisent un outil spĂ©cial, le Log Pose. Ces outils servent Ă  indiquer les Ăźles Ă  proximitĂ© et se rechargent d'Ăźles en Ăźles. Alors que certaines Ăźles sont extrĂȘmement froides, d'autres sont extrĂȘmement chaudes. Le climat ainsi que l'environnement des Ăźles varient trĂšs frĂ©quemment selon les Ăźles. Lieux[] OcĂ©ans[] East Blue[] East Blue æ±ăźæ”· ă‚€ăƒŒă‚čăƒˆăƒ–ăƒ«ăƒŒ ÄȘsuto BurĆ« est le premier ocĂ©an prĂ©sentĂ© dans l'aventure de One Piece Carte d'East Blue . C'est sur East Blue qu'ont lieu les six premiers arcs de la sĂ©rie. East Blue est un ocĂ©an comportant quelques Ăźles dispersĂ©es et une frontiĂšre avec Red Line. C'est aussi la mer la moins dangereuse du monde de One Piece. Les pirates s'y trouvant sont en effet considĂ©rĂ©s comme les plus faibles. Mais, c'est ici que sont nĂ©s plusieurs personnages importants ne reprĂ©sentant pas le caractĂšre faible de cet ocĂ©an, tels que le roi des pirates Gol D. Roger, le jeune pirate Monkey D. Luffy, son frĂšre Portgas D. Ace et le chef des rĂ©volutionnaires Monkey D. Dragon. Lieux Durant les aventures de l'Équipage du Chapeau de Paille Voici les lieux qui ont Ă©tĂ©s prĂ©sentĂ©s. Île de Dawn Île natale de Monkey D. Luffy, oĂč il a grandi dans le village paisible de Fuchsia et oĂč il s'est entraĂźnĂ© sur le Mont Corvo. Shells Town la ville oĂč le Colonel Morgan exerçait sa tyrannie jusqu'Ă  ce qu'il soit vaincu par Luffy et Zoro. Shimotsuki le village du dojo KĂŽshirĂŽ oĂč Roronoa Zoro et Kuina ont Ă©tĂ© formĂ©s. Orange Town le village qui a Ă©tĂ© attaquĂ© par les pirates de Baggy jusqu'Ă  ce qu'ils soient vaincus par Luffy et Zoro. Sirop Village natal d'Usopp, le lieu oĂč le Vogue Merry a Ă©tĂ© construit. C'est Ă©galement le village que le capitaine Kuro avait prĂ©vu d'attaquer. Baratie un navire restaurant cĂ©lĂšbre, propriĂ©tĂ© de l'ancien pirate Zeff. Archipel de Konomi l'archipel oĂč rĂ©gnait Arlong et son Ă©quipage. L'archipel comporte le village de Kokoyashi, de Gosa et le repĂšre d'Arlong Arlong Park. C'est aussi l'archipel natal de Nami. Loguetown une ville de commerce populaire d'East Blue. C'Ă©tait l'endroit oĂč Gol D. Roger est nĂ©, ainsi que son lieu d'exĂ©cution. Île du Vaisseau de Guerre anime seulement Une Ăźle avant Grand Line appelĂ©e comme cela en raison des montagnes qui ressemble Ă  un navire de guerre. Elle est Ă  l'origine un nid de dragons Ă©mergents de la mer une fois tous les mille ans. Mirrorball une Ăźle des mini-aventures de Jango au paradis de la danse. Tequila Wolf le site de construction d'un gĂ©ant pont par des esclaves depuis 800 ans. L'Île des Animaux Rares une Ăźle d'East Blue oĂč vivent des animaux rares et bizarres. Gaimon vit lĂ -bas depuis que son Ă©quipage l'a laissĂ©. North Blue, West Blue et South Blue[] South Blue Les trois autres ocĂ©ans sont secondaires car, l'Ă©quipage du Chapeau de Paille n'y est pratiquement jamais allĂ©. Nico Robin, membre de l'Ă©quipage de Luffy est nĂ© sur l'Ăźle d'Ohara. Cette Ăźle Ă©tait un lieu reculĂ©, peuplĂ© de scientifiques, de savants et de chercheurs. Cette Ăźle avait en son centre un arbre gigantesque appelĂ© l'Arbre de la Cognition. Cette Ăźle a Ă©tĂ© dĂ©truite par la Marine durant l'Incident d'Ohara, un Buster Call. Montblanc Norland vient du Royaume de Royaume de Luvneel, sur North Blue. Sanji est Ă©galement originaire de North Blue puis, il a Ă©tĂ© adoptĂ© par Zeff. Lors de l'ellipse des deux ans, plusieurs membres de l'Ă©quipage du Chapeau de Paille se sont entraĂźnĂ©s sur des Ăźles de ces trois ocĂ©ans. Grand Line[] Grand Line aussi appelĂ© La Route de tous les PĂ©rils » ou le "Paradis" premiĂšre partie et le "Nouveau Monde" par les pirates du nouveau monde 恉性ăȘるèˆȘè·Ż [ă‚°ăƒ©ăƒłăƒ‰ïœ„ăƒ©ă‚€ăƒł], Idai Naru Kƍro Gurando Rain => Grand Line, traduit littĂ©ralement en tant que Grande Mer RoutiĂšre » est un ocĂ©an sur lequel se dĂ©roule la plus grande partie de l'histoire du manga et de l'animĂ© One Piece. Grand Line est l'ocĂ©an actuel GĂ©ographie de Grand Line Route prise par Luffy cliquez pour agrandir qui suit une ligne imaginaire s'Ă©tendant du Nord-Ouest au Sud-Est qui est perpendiculaire Ă  Red Line. Red Line est un vaste continent qui encercle le globe du Nord-Est au Sud-Ouest.[1] Ces deux lignes divisent le monde en quatre mers North Blue, East Blue, West Blue et South Blue.[2] Il est dit que ce tronçon de l'ocĂ©an est l'endroit le plus dangereux du monde et est parfois appelĂ© le "cimetiĂšre des pirates" en raison de cette rĂ©putation. La plupart des gens croit qu'il est impossible de quitter en toute sĂ©curitĂ© la Route de tous les PĂ©rils sauf Ă  son dĂ©but et la fin ; toutefois, le Gouvernement Mondial envoie rĂ©guliĂšrement des navires sur Calm Belt en revĂȘtant leurs coques avec du Granit Marin - cela les rend "invisible", autrement dit plus difficile Ă  dĂ©tecter pour les monstres marins.[3] La Route de tous les PĂ©rils est similaire Ă  l'Équateur. Climat[] Le climat reste toujours imprĂ©visible sur la Route de tous les PĂ©rils ; on ne peut prĂ©voir quelles seront les conditions climatiques ne serait-ce qu'une heure avant, voire moins. La mer rĂ©serve beaucoup de surprises des cercles-en-ciel arcs-en-ciel circulaires, des vagues serpentines, des tornades, des tourbillons ... Le temps sur Grand Line dĂ©fie toute logique mĂ©tĂ©orologique et physique en effet, chaque Ăźle a son propre climat, et ce dernier peut varier Ă©normĂ©ment entre deux Ăźles voisines par exemple, Drum l’üle enneigĂ©e et Alabasta l’üle dĂ©sertique sont voisines ». Selon l’auteur, le climat de chaque Ăźle est marquĂ© par une saison dominante par exemple, une Ăźle glaciaire sera dominĂ©e par l'hiver, ce qui donne finalement seize saisons possibles. De ce fait, l’étĂ© sur une Ăźle estivale n’a rien Ă  voir avec l’étĂ© sur une Ăźle printaniĂšre. Chaque Ăźle a une zone d’influence dans laquelle elle impose son climat, mais entre ces zones, c’est l’anarchie la plus complĂšte qui rĂšgne et les phĂ©nomĂšnes climatiques peuvent s’enchaĂźner de maniĂšre illogique tempĂȘte, canicule, vents variant constamment, etc. D'ailleurs, c’est quand le climat se stabilise que l’on peut deviner la proximitĂ© d’une Ăźle. Calm Belt[] Calm Belt est un ensemble de 2 mers entourant Grand Line et servant Ă  celle-ci de "protection". Il est en effet impossible d'y naviguer en voilier car d'une part, le vent n'y souffle pas, et d'autre part, Calm Belt est habitĂ© par de gigantesques monstres marins, appelĂ©s Rois des mers. C'est l'endroit le plus calme dans One Piece.

Sivous ĂȘtes un passionnĂ© de la mer, il y a fort Ă  parier que vous vous retrouverez un jour face Ă  une carte marine. Pas de panique, dĂ©couvrez toutes nos astuces pour lire une carte marine, simplement et rapidement. En attendant de devenir un as et de dĂ©chiffrer les cartes en un rien de temps, consultez notre article sur le plancher

Notre planĂšte est composĂ©e Ă  majoritĂ© d'eau, et ce ne sont pas moins des trois quarts de sa superficie qui sont recouvert par de vastes ocĂ©ans, Ă©normes masses d'eau salĂ© divisĂ©es par les continents. Connaitre leur nom et leur situation gĂ©ographique est indispensable et fait partie des connaissances basiques sur la planĂšte que toute personnes devraient existe 5 grands ocĂ©ans sur notre planĂšte,m et nous allons vous expliquer en dĂ©tail leur nom, leurs extension et leur caractĂ©ristiques particuliĂšres- DĂ©couvrez quels sont les ocĂ©ans du monde. Index OcĂ©an Pacifique OcĂ©an Atlantique OcĂ©an Indien OcĂ©an Antarctique OcĂ©an Arctique OcĂ©an Pacifique L'OcĂ©an Pacifique est l'ocĂ©an le plus grand de la Terre, constituant la masse d'eau salĂ©e las plus vaste de la planĂšte. Il possĂšde une superficie de km2 et abrite en son sein plus de Ăźles, une quantitĂ© supĂ©rieure Ă  tous les autres ocĂ©ans OcĂ©an est limitĂ© au nord par le Cercle Polaire Arctique, au sud par le cercle polaire Antarctique, Ă  l'est par l'AmĂ©rique et Ă  l'ouest par l'Asie et l'OcĂ©anie. Il est d'une profondeur moyenne de mĂštre mais Ă  certain endroit celle-ci peut atteindre jusqu’à mĂštresL'histoire autour du nom de cet ocĂ©an est plutĂŽt curieuse. il lui fut donnĂ© par l'explorateur Fernando de Magallanes lors d'un grand voyage qu'il entrepris pour explorer les philippines et les Ăźles Moluques. Pendant la plus grande partie du voyage il s'est retrouvĂ© Ă  naviguer sur un ocĂ©an complĂštement calme, raison pour laquelle il l'a appelĂ© Pacifique. L'explorateur serait donc surpris d'apprendre qu'il s'agit en rĂ©alitĂ© d'une des zones de la planĂšte comptant le plus d'ouragans, de typhons, de tsunamis et d'explosions volcaniques, et un des ocĂ©ans les moins calmes de la planĂšte. OcĂ©an Atlantique L'OcĂ©an Atlantique le deuxiĂšme ocĂ©an de la planĂšte par sa taille, ayant une extension de km2, sĂ©parant les continents amĂ©ricain et europĂ©en. Il est limitĂ© au nord par l'OcĂ©an Arctique, au sud par l'OcĂ©an Antarctique , Ă  l'est par l'Europe et l'Afrique, et Ă  l'ouest par l'AmĂ©rique. Il s'agit de l'ocĂ©an le plus jeune de la planĂšte, s'Ă©tant formĂ© il y a 200 millions d'annĂ©es lorsque le contient PangĂ©e, le supercontient qui reliait tous les continent ensemble s'est masse d'eau occupe 16% de la superficie de la Terre et doit son nom au titan de la mythologie grecque Atlas, qui fut condamnĂ© par Zeus soutenir voĂ»te cĂ©leste sous ses Ă©paules afin qu'elle de sĂ©parer le ciel de la terre pour est divisĂ© par la ligne de l'Equateur en OcĂ©an Atlantique Nord et OcĂ©an Atlantique Sud. OcĂ©an Indien Le troisiĂšme ocĂ©an par son extension est l'ocĂ©an Indien, avec km2. Il est limitĂ© au nord par l'Asie, au sud par l'ocĂ©an Antarctique, Ă  l'est par l'OcĂ©anie et l'ocĂ©an Pacifique et et Ă  l'Ouest par L'Afrique et l'ocĂ©an Atlantique. Dans son sein se situe des espaces comme la Mer Rouge et le golfe PersiqueL'ocĂ©an Indien est considĂ©rĂ© comme l'ocĂ©an le plus polluĂ© de la planĂšte. Son nom vient du fait qu'il baigne les cĂŽtes de l'Inde et l'IndonĂ©sie, d'ou son nom d'ocĂ©an Indien. OcĂ©an Antarctique Connu Ă©galement comme l'ocĂ©an glacial Antarctique, ocĂ©an MĂ©ridional ou Austral, il possĂšde une superficie de km2, Ă©tant seulement dĂ©limitĂ© par le sud de l'AmĂ©rique, de l'Afrique et l'OcĂ©anie. Il est avec l'OcĂ©an Arctique, le seul Ă  entourer le globe terrestre de maniĂšre nom provient de l’OcĂ©an Arctique, en utilisant le prĂ©fixe pour dĂ©finir le fait qu'il se trouve Ă  l'opposĂ© de celui-ci. OcĂ©an Arctique Tout comme l'Antarctique, l'OcĂ©an Arctique entoure le globe terrestre, limitant au nord par l'AmĂ©rique, l'Europe et l'Asie. il possĂšde une extension de km2, constituant l'ocĂ©an le plus petit du profondeur varie entre et mĂštres de profondeur, et il abritent seulement quelques 400 espĂšces d'animaux, ce qui est trĂšs peu en comparaison avec les autres ocĂ©ans. Cela est du au climat de ses eaux, qui est extrĂȘme et qui permet seulement Ă  quelques espĂšce d'y vivre. Ceux-ci doivent supporter des tempĂ©ratures pouvant atteindre jusqu’à -50ÂșCSon nom provient du mot grec Arthos, qui veut dire ours puisque il s'agit du territoire de l'ours polaire, un des rares mammifĂšres a supporter ses froides tempĂ©ratures. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Quels sont les ocĂ©ans du monde, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Formation.
Cartedes océans - relief sous-marin. Indian Ocean - map 2500x1900. Arctic Ocean - 2500x1900. Pacific Ocean - 2500x1900. Oceans around Antarctics - 2500x1900.
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Ellepermet Ă  l'enfant de contrĂŽler son travail avec la carte-puzzle des mers et ocĂ©ans et la carte renseignĂ©e. CARTE PUZZLE PARTIES DU MONDE 017700. Contient disque en plastique pour tracer les hĂ©misphĂšres. Nienhuis Montessori. 117,16 € Prix. Ajouter au panier. Ajouter Ă  la liste de souhaits Aperçu rapide. 2-montessori CARTE D'EUROPE MUETTE 5.554.00. Nienhuis
OĂč est-ce que les changements climatiques se produisent-ils ? Est-ce que de grands cataclysmes se rĂ©aliseront ? Pourquoi sommes-nous menacĂ©s par ces dĂ©rĂšglements ? Certaines questions simples et que tout le monde se pose ne peuvent ĂȘtre satisfaites par une rĂ©ponse de mĂȘme nature. Elles sont pourtant fondamentales, et agitent l’ensemble de la sphĂšre scientifique. En nous concentrant sur la fonte des glaces, tentons de rĂ©pondre Ă  quelques-uns de ces questionnements. Annie Spraat, Unsplash Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, la quantitĂ© de glace sur terre diminue chaque annĂ©e. Celle-ci se trouve Ă  diffĂ©rents endroits sur la planĂšte et sa fonte n’a pas les mĂȘmes impacts sur le climat en tous lieux. Dans les hautes montagnes, la surface recouverte par la glace tend Ă  diminuer, et le manteau neigeux est prĂ©sent sur un temps de plus en plus court chaque annĂ©e. Toutefois, et c’est une remarque s’appliquant Ă  de nombreux phĂ©nomĂšnes environnementaux, ces Ă©volutions ne s’observent pas de la mĂȘme façon en tout point de la planĂšte. Pour illustrer notre cas, nous pouvons citer l’Europe centrale, les glaciers tropicaux comme le Kilimandjaro ou encore les Andes, qui sont plus fortement impactĂ©s par la fonte des glaciers que les chaĂźnes de hautes montagnes asiatiques. Les glaces situĂ©es dans les hautes montagnes reprĂ©sentent moins d’1% de la glace mondiale, ce qui justifie que nous nous concentrerons sur les pĂŽles qui, eux, en contiennent la majeure partie 99%. Au pĂŽle Nord, l’ocĂ©an Arctique est un vaste bassin d’eau froide recouvert de banquise et dĂ©limitĂ© par les cĂŽtes scandinaves, russes et canadiennes. De l’autre cĂŽtĂ© du globe, le continent Antarctique est une terre utilisĂ©e uniquement par des scientifiques, loin de toute activitĂ© industrielle. Il mesure plus de vingt-cinq fois la France et est entiĂšrement entourĂ© des eaux de l’ocĂ©an Austral. La calotte glaciaire antarctique repose majoritairement sur de la terre ferme, mais s’étend Ă©galement sur la mer sous forme de banquise 90% de la glace mondiale se trouve en Antarctique. L’Arctique et l’Antarctique prĂ©sentent des caractĂ©ristiques gĂ©ographiques diffĂ©rentes. Les changements climatiques se manifestent de façons distinctes, avec des consĂ©quences diverses sur la cryosphĂšre la surface oĂč l’eau est prĂ©sente sous sa forme solide. Nous pouvons tout de mĂȘme noter un point commun, qui permet de souligner un second enseignement gĂ©nĂ©ralisable Ă  l’ensemble des changements climatiques bien que l’Arctique et l’Antarctique soient des zones peu peuplĂ©es et de faibles activitĂ©s Ă©conomiques, le changement du climat s’y observe trĂšs clairement ; les impacts du changement climatique donc sont globaux, et ne s’arrĂȘtent pas aux frontiĂšres des pays les plus Ă©metteurs de gaz Ă  effet de serre ! En Arctique, pour des raisons que nous allons explorer, la surface couverte par les glaces diminue d’environ 13% par dĂ©cennie depuis 40 ans1. C’est plus complexe au pĂŽle Sud oĂč les glaciers de l’Antarctique se retirent et perdent en Ă©paisseur Ă  l’Ouest tandis qu’ils s’accroissent et s’épaississent Ă  l’Est. Ainsi, le volume de glace de cette rĂ©gion diminue, alors que la surface recouverte par la glace augmente. Nasa Earth Observatory Le mois de septembre marque la fin de l’étĂ© au pĂŽle nord et la fin de l’hiver au pĂŽle sud, inversement pour le mois de fĂ©vrier les glaces arctiques et antarctiques sont donc ou bien Ă  leur maximum, ou bien Ă  leur minimum. Cette carte prĂ©sente les deux rĂ©gions, Ă  la mĂȘme Ă©chelle gĂ©ographique. Quels phĂ©nomĂšnes causent la fonte des glaces ? Sans surprise, l’augmentation de la tempĂ©rature de l’air est responsable de la fonte des glaces2. Aux pĂŽles tout particuliĂšrement, l’air se rĂ©chauffe plus rapidement qu’ailleurs, en parti Ă  cause de la forte concentration de gaz Ă  effet de serre. Les cartes de tempĂ©rature montrent que le 5 mars 2019, la tempĂ©rature en Arctique Ă©tait supĂ©rieure de 4,7°C Ă  la tempĂ©rature moyenne observĂ©e entre 1979 et 20003. Toutefois, la tempĂ©rature de l’air n’est pas l’unique responsable de la fonte. Un second phĂ©nomĂšne joue un rĂŽle dĂ©cisif dans la fonte des glaces les courants ocĂ©aniques. La profondeur moyenne de l’OcĂ©an est d’environ 4000 m. On y distingue des courants en surface et en profondeur. À la surface de l’OcĂ©an, le vent est le principal moteur de la circulation de l’eau. C’est la circulation ocĂ©anique de surface, semblable Ă  une fine enveloppe fluide se dĂ©plaçant rapidement. Plus en profondeur, la teneur en sel et la tempĂ©rature dĂ©terminent la densitĂ© de l’eau les eaux denses froides et salĂ©es plongent en profondeur, tandis que les eaux moins denses chaudes et peu salĂ©es montent vers la surface. TempĂ©rature et salinitĂ© sont le moteur de ce que l’on nomme la circulation thermohaline. Comme dans le cas du Gulf Stream, les eaux chaudes se forment Ă  l’Équateur et longent les cĂŽtes pour rejoindre les pĂŽles, rĂ©chauffant le climat des pays tempĂ©rĂ©s sur leur passage. Durant ce pĂ©riple, une partie de l’eau s’évapore, ce qui accroit la concentration en sel, et la chaleur est relĂąchĂ©e dans l’atmosphĂšre. On nomme cela le dĂ©stockage. Une fois arrivĂ©es Ă  destination, les masses d’eau sont donc suffisamment denses pour descendre en profondeur. Elles entament un long et lent voyage, et ne reverront la surface de l’OcĂ©an que milles annĂ©es plus tard environ. Comme on le voit sur le schĂ©ma, l’Arctique est donc une zone de plongĂ©e des eaux froides downwellling. Plateforme OcĂ©an et climat En pratique, comment la tempĂ©rature des courants affecte-t-elle les glaces ? À cause de l’augmentation de la tempĂ©rature mondiale les eaux Ă©quatoriales se rĂ©chauffent elles aussi et, lorsqu’elles arrivent aux pĂŽles, leur tempĂ©rature est plus Ă©levĂ©e qu’elle ne le devrait. Les eaux de l’Arctique se sont rĂ©chauffĂ©es de 0,5°C par dĂ©cennie depuis 1970, soit environ 2,5°C aujourd’hui4. Logiquement, la banquise en subit les consĂ©quences. Pourtant, la banquise joue un rĂŽle essentiel en rĂ©flĂ©chissant les rayons du soleil grĂące Ă  sa couleur – l’albedo, le pouvoir rĂ©flĂ©chissant de la banquise est de 95% -, elle isole les eaux froides et maintient des tempĂ©ratures basses. Du fait de la diminution de la surface de la banquise, une plus grande quantitĂ© de rayons atteint directement l’eau qui absorbe l’énergie solaire plus qu’elle ne la rĂ©verbĂšre. L’OcĂ©an se rĂ©chauffe davantage encore ! En revanche, en Antarctique, les eaux chaudes de l’Équateur sont emportĂ©es par les courants de l’ocĂ©an Austral avant d’atteindre les glaciers. De plus, les vents froids jouent un rĂŽle important et permettent de garder les glaciers Ă  une faible tempĂ©rature, ce qui explique en partie pourquoi l’Antarctique est moins impactĂ© que l’Arctique. MalgrĂ© cela, les scientifiques ne disposent pas de rĂ©ponse Ă  l’ensemble des phĂ©nomĂšnes observĂ©s, notamment en Antarctique. Enfin, nos glaciers de hautes montagnes fondent Ă©galement et dĂ©versent leurs eaux douces dans l’OcĂ©an, notamment dans le bassin arctique. Au pĂŽle Nord, la salinitĂ© des eaux diminue et modifie la densitĂ© de l’eau Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment. Les masses d’eaux ne sont pas suffisamment denses pour s’enfoncer dans les profondeurs elles restent en surface, empĂȘchent la formation de la glace et modifient le fonctionnement des courants5. Quelles consĂ©quences pour les sociĂ©tĂ©s humaines ? Zoom sur la montĂ©e des eaux Les faits sont lĂ . Il s’agit maintenant de comprendre par quels canaux un phĂ©nomĂšne aussi Ă©loignĂ© gĂ©ographiquement de la population pourra bientĂŽt en impacter une majoritĂ©. La fonte des glaces est la principale cause de la montĂ©e des eaux. Depuis 1901, le niveau de la mer a augmentĂ© d’environ 20 cm et le rythme s’ mer augmente dĂ©sormais de 3,4 mm chaque annĂ©e6. Alors que la fonte des glaciers de hautes montagnes, d’Antarctique et du Groenland est responsable de la hausse du niveau de la mer, ce n’est pas le cas de la banquise arctique. Sa fonte n’a aucun effet sur la montĂ©e des eaux. Le mĂ©canisme est simple Ă  comprendre ajoutez de l’eau dans un rĂ©cipient, et le niveau monte. Placez maintenant un glaçon dans un verre d’eau, puis marquez le niveau de l’eau d’un coup de feutre. Cinq minutes plus tard, vous constaterez qu’en vertu du principe d’ArchimĂšde, ni la fonte du glaçon, ni celle de l’Arctique n’augmente le niveau de l’eau. La fonte des glaciers terrestres n’est cependant pas seule responsable de la montĂ©e des eaux, car plus l’eau est chaude, plus son volume augmente. Cette dilatation thermique Thermal expansion sur le graphique ne s’observe pas dans un verre d’eau, mais contribue Ă  hauteur d’un tiers Ă  l’augmentation du niveau de la mer. Depuis 25 ans, une hausse de 7cm du niveau des eaux lui est attribuĂ©e6. TirĂ© du Arctic Monitoring Assessment Program, Snow, Water, Ice and Permafrost in the Arctic, Norway, 2017. Les diffĂ©rentes sources de la montĂ©e des eaux, et leur contribution en millimĂštres par annĂ©e. À l’horizon 2100, nous estimons que le niveau de la mer aura augmentĂ© de 55 cm Ă  1 m si nos Ă©missions se maintiennent au mĂȘme rythme. Les populations installĂ©es dans de grandes mĂ©tropoles cĂŽtiĂšres, dans des deltas, ou bien sur des Ăźles, soit plus de 10% de la population mondiale, seront exposĂ©es Ă  ce phĂ©nomĂšne. Les inondations menacent les infrastructures de villes comme New-York, Tokyo, Jakarta, Mumbai, Lagos ou Shanghai, trĂšs proches du niveau de la mer7. Dans les deltas, la montĂ©e des eaux salinise les sols et l’eau douce. Au Bangladesh par exemple, tous les poissons ne parviennent pas Ă  s’adapter Ă  cela c’est donc moins de poissons dans les filets des pĂȘcheurs. Dans le Delta du MĂ©kong, c’est la fertilitĂ© des sols qui diminue et menace les rĂ©coltes de cĂ©rĂ©ales8. Par ailleurs, en Europe, dans l’Atlantique nord, la mer du Nord et la mer Baltique, il a Ă©tĂ© prouvĂ© qu’au cours du XXesiĂšcle, la montĂ©e du niveau de la mer s’est accompagnĂ©e d’une augmentation du nombre d’évĂšnements climatiques extrĂȘmes9. En France, les cĂŽtes sableuses de la Nouvelle-Aquitaine reculent de 1,7 Ă  2 m par an et on prĂ©voit d’ici 2050 une avancĂ©e de 50 m de la mer. Les tempĂȘtes d’hiver peuvent provoquer des reculs brutaux des plages allant jusqu’à 25 m, qu’il faudra ajouter Ă  ces projections climatiques10. Lorsque les infrastructures et les populations sont touchĂ©es, le coĂ»t Ă©conomique peut ĂȘtre gigantesque, notamment pour les petits États insulaires11. Par exemple, l’ouragan Maria qui avait frappĂ© la Dominique en septembre 2017 a engendrĂ© des destructions d’une valeur Ă©gale Ă  226% du PIB du pays12. Enfin, la modification de la densitĂ© de l’eau et infine de la circulation ocĂ©anique influe sur le climat des pays tempĂ©rĂ©s. Des hivers plus froids et des Ă©tĂ©s plus chauds sont Ă  prĂ©voir13, ainsi que des zones de plus hautes ou de plus basses prĂ©cipitations. En France, les inondations extrĂȘmes pourraient doubler d’ici trente ans. Si tout l’Antarctique fondait, le niveau moyen de la mer augmenterait d’environ 70 m. Toutefois, un tel cataclysme ne devrait pas se produire au cours de notre Ăšre – pas plus que l’arrĂȘt des Ă©missions de CO2ne mettrait fin Ă  la fonte des glaces. À notre Ă©chelle de temps, nous devons plutĂŽt nous soucier des larges flux de migrations qu’engendrerons ces changements. La Banque Mondiale nous alerte sur le chiffre prĂ©visionnel de 140 millions de rĂ©fugiĂ©s climatiques en 2050, mais les habitants de certaines Ăźles et deltas fuient dĂ©jĂ  leurs terres aujourd’hui, particuliĂšrement en Asie et dans les Ăźles du Pacifique. Si la machine climatique est bel et bien victime des activitĂ©s anthropiques, limiter l’ampleur des dĂ©gĂąts est possible. Cela passe par l’attĂ©nuation des changements climatiques et l’adaptation aux consĂ©quences de ces changements. Certaines villes et rĂ©gions se soucient du problĂšme, mais la mobilisation doit, dĂšs Ă  prĂ©sent, ĂȘtre de bien plus grande envergure. ThĂ©ophile Bongarts Lebbe, Plateforme OcĂ©an et Climat Sources Perovich, W. Meier, M. Tschudi, S. Farrell, S. Hendricks, S. Gerland, C. Haas, T. Krumpen, C. Polashenski, R. Ricker, M. Webster. Sea Ice. Arctic Program 2018. D. & Stroeve, J. Observed Arctic sea-ice loss directly follows anthropogenic CO 2emission. Science 354, 747–750 2016. 1-day Avg 2m T Anomaly °C 1979-2000 base. Climate Reanalyzer, Climate Change Institute, Univerity of Maine2019. Available at ttps// M., Rintoul, S. Aoki, E. Campos, D. Chambers, Feely, S. Gulev, Johnson, Josey, A. Kostianoy, & C. Mauritzen, D. Roemmich, Talley and F. Wang. 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Pourquoi l’ocĂ©an Indien est-il crucial dans la gĂ©opolitique mondiale ? Si rĂ©gner sur l’ocĂ©an Indien est l’objectif de beaucoup, la Chine est le pays qui s’en approche le plus. La montĂ©e en puissance de l’Inde rĂ©vĂšle que la domination par une seule entitĂ© semble cependant peu probable. IllustrĂ© d’une carte inĂ©dite rĂ©alisĂ©e par Florent Thayer Mahan, officier de la marine amĂ©ricaine au XIXe siĂšcle s’exprimait en ces mots La puissance qui dominera l’ocĂ©an Indien contrĂŽlera l’Asie et l’avenir du monde se jouera dans ses eaux » [1]. Le GĂ©nĂ©ral de Gaulle affirme un siĂšcle plus tard L’activitĂ© des hommes se tournera de plus en plus vers la recherche de l’exploitation de la mer. Et, naturellement, les ambitions des Etats chercheront Ă  la dominer pour en contrĂŽler les ressources ». Outre ces considĂ©rations, nous pouvons aisĂ©ment parler de l’ocĂ©an Indien comme clef de voĂ»te dans le rééquilibrage des puissances. TroisiĂšme plus grand ocĂ©an du monde, il est au coeur de bons nombres d’enjeux. Ce territoire maritime est la plaque tournante permettant la projection vers l’Asie, l’Europe, l’Afrique. Il est le centre du marchĂ© pĂ©trolier mondial et abrite la plus grande autoroute maritime commerciale [2]. Aussi, ses littoraux sont bordĂ©s par de nombreux pays dont les conflits suscitent la crainte de la communautĂ© rĂ©gionale d’abord, de la communautĂ© internationale ensuite. Il nous faut donc comprendre en quoi cet ocĂ©an est crucial dans la gĂ©opolitique mondiale afin de dĂ©mĂȘler les diffĂ©rentes perspectives et rĂ©actions engagĂ©es par chacun des acteurs. Dans un premier temps, nous Ă©tablirons un constat si rĂ©gner sur l’ocĂ©an Indien est l’objectif de tous, la Chine est le pays qui s’en approche le plus. Dans un second temps, nous constaterons qu’un nouveau paradigme semble se mettre en place progressivement. La montĂ©e de l’Inde nous rĂ©vĂšle que la domination par une seule entitĂ© semble peu probable. Carte de l’ocĂ©an Indien, nouveau centre du monde ? Cliquer sur la vignette pour agrandir cette carte de l’ocĂ©an Indien. Un espace maritime hautement stratĂ©gique... convoitĂ© par des puissances rivales. Conception T. Marrier d’Unienville. RĂ©alisation F. Amat pour 2019. I. L’ocĂ©an Indien prisĂ© par les grandes puissances, dominĂ© par aucune d’entre elles Chacun pour soi ? L’ocĂ©an Indien, espace gĂ©ostratĂ©gique de par ses enjeux Ă©conomiques et politiques majeurs, connaĂźt une hausse des tensions. Cet espace nĂ©vralgique regroupe de nombreux enjeux cruciaux notamment pour l’Europe et l’Asie. Il abrite plus de la moitiĂ© des rĂ©serves mondiales en hydrocarbures et en uranium, plus de trois quarts des ressources en diamants, ainsi que presque la moitiĂ© des rĂ©serves d’or et de gaz [3] [4]. Par cet espace maritime, transite une part trĂšs significative de l’économie mondiale [5]. Les Etats-Unis, disposant de flottes militaires tout autour du globe, sont particuliĂšrement influents sur cette zone gĂ©ographique, l’üle de Diego Garcia reprĂ©sentant leur foyer le plus prĂ©cieux. Evidemment, ils ne sont pas seuls Ă  couvrir ce vaste territoire l’Inde, la Chine, le Royaume-Uni et la France sont Ă©galement des acteurs majeurs. Les puissances telles que l’Inde, la Chine, les Etats-Unis ou la France, cherchent Ă  protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts commerciaux et Ă  pĂ©renniser la stabilitĂ© sur ce territoire. L’Inde, par exemple, est progressivement devenue un Ă©lĂ©ment incontournable des relations internationales. Elle cherche notamment Ă  contrer la Chine, qui s’investit dans l’ocĂ©an Indien. Pour ce faire, elle renforce ses forts maritimes, lui donnant ainsi le statut de puissance mondiale. Elle cherche aussi Ă  obtenir un deuxiĂšme porte-avions. De son cĂŽtĂ©, la France dispose d’une prĂ©sence permanente sur l’ocĂ©an Indien. Celle-ci est de facto assurĂ©e par ses territoires d’outre-mer, ses bases militaires Ă  Djibouti et Ă  Abu Dhabi, ainsi que par ses accords et coopĂ©rations de dĂ©fense avec les Comores, Madagascar, les Seychelles, Maurice, les Emirats Arabes Unis et l’Inde. C’est pour cela qu’il leur faut protĂ©ger l’axe ShangaĂŻ-Rotterdam les nouvelles routes maritimes de la Soie. Les zones Ă  risques sont notamment le golfe d’Aden et le dĂ©troit de Malacca puisque 30% du commerce mondial y transite. En effet, l’ocĂ©an Indien est fortement touchĂ© par la piraterie maritime qui pullule notamment le long des cĂŽtes est-africaines, autour de la Corne de l’Afrique, elle sillonne la mer Rouge, et s’étend jusqu’aux littoraux d’Oman. La piraterie somalienne y a Ă©tĂ© trĂšs active. Puisque prĂšs d’un tiers de l’approvisionnement en Ă©nergie europĂ©en y transite, ces cibles sont prisĂ©es par leurs navires. Le golfe d’Aden en particulier est qualifiĂ© en 2011 comme zone maritime la plus dangereuse au monde, avec 49 navires attaquĂ©s dont 1016 marins pris en otage [6]. Cependant, grĂące Ă  la prĂ©sence des forces maritimes europĂ©ennes Atalante, des Etats-Unis, et de l’OTAN, ces chiffres tendent Ă  baisser. En 2012, l’International Chamber of Commerce rapporte que l’on compte 15 navires attaquĂ©s et 62 otages. Ces coalitions contribuent Ă  rĂ©duire la piraterie au large des cĂŽtes somaliennes. Autre zone sensible de l’ocĂ©an Indien ayant un impact sur les relations internationales, le golfe Persique et les ambitions nuclĂ©aires iraniennes le long du plus gros foyer pĂ©trolier mondial, n’aident pas Ă  la stabilitĂ© de cet espace. L’Iran estime que l’ocĂ©an Indien est sa zone d’opĂ©ration principale. Il est donc trĂšs actif dans une zone qui s’étend du dĂ©troit de Malacca, jusqu’au dĂ©troit de Bab El-Mandeb en passant par le dĂ©troit d’Ormuz [7]. Sur cette aire gĂ©ostratĂ©gique, les Etats-Unis se placent en garants de la stabilitĂ© rĂ©gionale et leur prĂ©sence navale Ă  Diego Garcia et au BahreĂŻn notamment Ve Flotte sont des points d’appui. Washington coordonne de nombreux exercices maritimes dans la rĂ©gion avec la participation de forces alliĂ©es. Aussi, Ă  travers l’OTAN, ils font partie de la Combined Task Force 151 et de l’opĂ©ration Ocean Shield, organes luttant contre la piraterie dans le golfe d’Aden. Les Etats-Unis ne sont donc pas seuls dans la rĂ©gion, au contraire. Le Japon a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment prĂ©curseur dans la lutte contre la piraterie du golfe d’Aden, en y implantant une base Ă  Djibouti en 2010. L’Australie dispose d’une prĂ©sence navale significative dans l’ocĂ©an Indien, oĂč l’essentiel de sa flotte est stationnĂ© Ă  la base navale de Stirling, sur le littoral opposĂ© Ă  Brisbane. Parmi les puissances dites secondaires » actives dans l’ocĂ©an Indien, le Pakistan, Singapour, la Malaisie et la CorĂ©e du Sud sont en tĂȘte. En outre, l’Union europĂ©enne est Ă©galement omniprĂ©sente de par la prĂ©sence française significative Ă  Mayotte et Ă  l’üle de la RĂ©union, ou la prĂ©sence britannique sur les Chagos. L’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie, la GrĂšce, la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie, Etats membres de l’Union europĂ©enne, relĂšvent du ComitĂ© spĂ©cial de l’ocĂ©an Indien des Nations unies. Cet organe a Ă©tĂ© créé dans le but de faire de l’ocĂ©an Indien une zone de paix, et ainsi de renforcer la stabilitĂ© et la durabilitĂ© de la paix rĂ©gionale. Pour faire la diffĂ©rence, bĂ©nĂ©ficiez des Masterclass gĂ©opolitiques du Diploweb . Jean-Robert Raviot, C’était quoi l’URSS ? . Kevin Limonier, Pourquoi les donnĂ©es numĂ©riques sont-elles gĂ©opolitiques ? . Pierre Verluise, Quels sont les fondamentaux de la puissance ? L’ocĂ©an Indien regroupe un bon nombre de puissances. Toutes prĂ©tendument prĂ©sentes pour la consolidation de la zone de paix. Si ces puissances servent les intĂ©rĂȘts d’autrui, elles servent en premier lieu leurs intĂ©rĂȘts. Les enjeux de pouvoir motivent souvent si ce n’est toujours les puissances Ă  rendre hybrides voire discordants leurs dis- cours. Le plus grand porte-conteneurs français - Saint ExupĂ©ry - inaugurĂ© en septembre 2018, en est la muse. Il tĂ©moigne de la volontĂ© de la France de rivaliser avec les navires amĂ©ricains et chinois. Une telle variĂ©tĂ© de puissances dans une mĂȘme rĂ©gion dans le but de soutenir leurs intĂ©rĂȘts propres et ceux d’autrui est-elle vraiment source de stabilitĂ© ? Cette question trouve une premiĂšre rĂ©ponse dans l’absence d’accord global concernant la sĂ©curitĂ© maritime dans l’ocĂ©an Indien, et ce malgrĂ© les initiatives de l’Organisation Mari- time Internationale. Nonobstant, les outils de coopĂ©ration tels que l’Association des Etats riverains de l’ocĂ©an Indien ou encore l’Indian Ocean Naval Symposium IONS [8] prennent le contrepied. Porte-conteneurs chinois dans l’ocĂ©an Indien Source Pixabay Essor annoncĂ© de la Chine L’économie et la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique de la Chine dĂ©pendent indĂ©niablement des routes maritimes de l’ocĂ©an Indien passant par le principal point de passage le dĂ©troit de Malacca, par lequel transitent prĂšs de 80% des imports d’hydrocarbures chinois. Cette dĂ©pendance suscite la crispation et donc la rĂ©action de la Chine qui dĂ©cide de gonfler ses forces armĂ©es et son poids Ă©conomique dans la rĂ©gion. Elle peut ainsi contrer l’Inde qui, elle aussi, est en pleine expansion dans la rĂ©gion [9]. Les alliĂ©s amĂ©ricains tels que le Japon ou la CorĂ©e du Sud dĂ©pendent Ă©galement de ce seul point de passage entre l’ocĂ©an Indien et la mer de Chine mĂ©ridionale pour ces mĂȘmes motifs. Seulement, les besoins de la Chine en hydrocarbures Ă©tant nettement plus consĂ©quents, des dĂ©viations de routes pour la CorĂ©e du Sud et le Japon n’ont guĂšre le mĂȘme impact. La premiĂšre utilisation de l’expression collier de perles » pour nommer les implantations chinoises dans l’ocĂ©an Indien et ses rives date de 2004. Elle figure dans un rapport du dĂ©partement de la DĂ©fense amĂ©ricain. Ce rapport affirme qu’un renforcement de l’influence rĂ©gionale chinoise pourrait mener Ă  une perturbation des transits d’hydrocarbures vers les Etats-Unis, notamment Ă  cause de la friction concernant TaĂŻwan. Universitaires et journalistes, entre autres, parlent d’une volontĂ© de PĂ©kin de dominer la rĂ©gion de l’ocĂ©an Indien. Certains Ă©voquent plutĂŽt une ambition du gouvernement chinois de continuer Ă  Ă©largir le rayon d’intĂ©rĂȘts commerciaux et de sĂ©curiser ses lignes maritimes contre toute perturbation [10]. MĂȘme si la prĂ©sence chinoise dans cet ocĂ©an peut renforcer son influence, dans le mĂȘme temps, lors de tensions ou conflits, cela expose et fragilise ses infrastructures. Puisque l’économie chinoise repose essentiellement sur les routes maritimes de l’ocĂ©an Indien, il paraĂźt logique que le gouvernement cherche Ă  protĂ©ger ce lieu de transit, et donc ses intĂ©rĂȘts. Entre la piraterie autour du golfe d’Aden par exemple, et de potentielles perturbations commerciales menĂ©es par l’Inde ou les Etats-Unis, les dirigeants chinois ont de quoi s’inquiĂ©ter. Ces efforts mis en place par la Chine sont encore embryonnaires mais leur objectif est limpide aux yeux de la communautĂ© internationale afin de maintenir et soutenir ses forces militaires dans la rĂ©gion, il lui est indispensable d’avoir des points d’accroches terrestres. La base de Djibouti est, quoique les dirigeants chinois disent, un moyen de projeter sa puissance. II. L’ocĂ©an Indien hĂ©gĂ©monies rĂ©gionales ? L’Inde un acteur incontournable ? Le paradigme actuel de l’ocĂ©an Indien fait l’objet de nombreuses interrogations. Compte tenu du contexte actuel, deux constats peuvent ĂȘtre Ă©mis. PremiĂšrement, l’équilibre des puissances maritimes de la rĂ©gion tend Ă  se modifier. De par l’émergence et la projection de puissance de la Chine et de l’Inde, les Etats-Unis ne seront plus considĂ©rĂ©s comme la puissance maritime dominante de l’ocĂ©an Indien. Pour autant, comme le montrent bon nombre d’études, les Etats-Unis se maintiendront en acteur majeur et conserveront la flotte navale la plus avancĂ©e [11]. Ensuite, la puissance maritime de la Chine tend Ă  Ă©galer sa puissance Ă©conomique. MalgrĂ© une prĂ©sence limitĂ©e dans le dĂ©troit de Malacca et le golfe du Bengale Ă  ce jour, ses investissements Ă  Djibouti, Ă  Gwadar et dans le littoral du nord de l’ocĂ©an Indien lui permettront de sĂ©curiser son influence maritime rĂ©gionale [12]. NĂ©anmoins, malgrĂ© de lourds investissements dans l’expansion et la modernisation de sa puissance navale, celle-ci tend Ă  devenir opĂ©rationnelle lentement. L’Inde, la plus grande puissance parmi les Etats de la rĂ©gion, cherche Ă  renforcer sa prĂ©sence militaire. Elle s’investit au dĂ©troit de Malacca en Ă©rigeant une base navale aux Ăźles Andaman et Nicobar, et afin de garder un point d’appui au dĂ©troit d’Ormuz et au canal du Mozambique elle a cherchĂ© Ă  s’implanter sur l’üle de l’Assomption aux Seychelles. Puisque cela n’a pas abouti, l’Inde va devoir chercher ailleurs. De surcroit, l’Inde Ă©tend son spectre d’action en se rapprochant des puissances actives dans la rĂ©gion. 2017 est un tournant dans cette expansion indienne. Les Etats-Unis et l’Inde ont conclu un accord dans le but de faciliter l’accĂšs aux bases militaires amĂ©ricaines dans la rĂ©gion, notamment Ă  Diego Garcia, pour la marine indienne et son armĂ©e de l’air. Un accord est signĂ© afin d’autoriser l’accĂšs Ă  la base navale de Changi Ă  l’extrĂ©mitĂ© orientale de Singapour. La France a Ă©galement autorisĂ© l’accĂšs Ă  ses bases clefs, celles de Djibouti et de la RĂ©union inclues. Aussi, l’Inde bĂątit des relations stratĂ©giques dans le golfe Persique. AprĂšs des annĂ©es de nĂ©gociations, l’Inde et l’Iran sont tombĂ©s d’accord pour 1 moderniser, 2 agrandir le port de Chabahar afin de contrĂŽler le dĂ©troit d’Ormuz. Ce port peut devenir la nouvelle destination finale de l’autoroute commerciale connectant l’ocĂ©an Indien, l’Asie centrale et orientale, et la Russie. A terme, ce port pourrait ĂȘtre utilisĂ© Ă  des fins militaires par le sous-continent. Par ailleurs, le corridor commercial permettant le transit de marchandises entre le golfe Persique et l’Asie centrale avec Oman, l’Iran, le TurkmĂ©nistan, l’OuzbĂ©kistan et la Russie, dĂ©cuple l’influence de l’Inde dans la rĂ©gion [13]. Enfin, suite Ă  sa visite de fĂ©vrier 2018 Ă  Oman, le Premier ministre Narendra Modi a conclu un accord permettant l’accĂšs au port de Duqm pour les navires de la marine indienne, l’accĂšs aux bases aĂ©riennes omaniennes pour l’armĂ©e de l’air indienne et une zone de stockage pour les superpĂ©troliers indiens. GrĂące Ă  ce point d’appui supplĂ©mentaire qui lui permet de projeter sa puissance vers le dĂ©troit d’Ormuz, l’Inde peut garder un oeil sur la Chine basĂ©e sur la rive opposĂ©e, Ă  Gwadar. Vers un nouvel Ă©quilibre des puissances ? L’ocĂ©an Indien fait l’objet de nombreuses expansions gĂ©opolitiques dans sa rĂ©gion. Elles seront sources de changements considĂ©rables dans ce que Joseph Nye nomme the balance of power » [14]. A ce jour, aucune puissance maritime ne peut ĂȘtre qualifiĂ©e comme ayant l’ascendant sur les autres, les Etats-Unis Ă©tant une puissance extra-rĂ©gionale. En d’autres termes, l’avenir de l’ocĂ©an Indien est incertain. Si l’on se base sur les Ă©tudes existantes, la majoritĂ© anticipe que les Etats-Unis ne seront bientĂŽt plus la puissance dominante de l’ocĂ©an Indien, et ce de par l’émergence et le renforcement de l’Inde et de la Chine [15]. Dans le mĂȘme temp, il est aussi clair que les Etats-Unis ne quitteront pas la rĂ©gion et garderont une place significative dans l’échiquier rĂ©gional. La Chine, elle, tend Ă  croĂźtre de la mĂȘme maniĂšre sur le plan maritime que sur le plan Ă©conomique. Sa croissance et son omniprĂ©sence dans la rĂ©gion de l’ocĂ©an Indien seront Ă©quivalentes Ă  celles dans l’économie mondiale. MĂȘme dans le cas de figure oĂč la Chine restreindrait ses positions au golfe du Bengale et dans le dĂ©troit de Malacca, ses investissements au port de Gwadar complĂštent son projet de collier de perles et renforcent son assise aux alentours du golfe d’Oman et donc sur un autre point stratĂ©gique de l’ocĂ©an Indien. Aussi, la Chine est-elle un acteur clef dans la lutte contre la piraterie dans le golfe d’Aden depuis maintenant une dizaine d’annĂ©es. En ce qui concerne l’Inde, son Ă©mergence en tant que puissance maritime est teintĂ©e d’incertitude. L’Inde modernise sa marine créée en 1950 depuis la fin du siĂšcle dernier, soit la mĂȘme pĂ©riode que pour la Chine, et deux siĂšcles aprĂšs les Etats-Unis, qui ont créé leur marine Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. L’Inde a donc du retard sur ses adversaires. Hormis le rayon d’action que lui accordent ses bases et ses positions navales dans l’ocĂ©an Indien, elle a du mal Ă  se projeter au-delĂ . Ceci Ă©tant dit, sa position gĂ©ographique sa localisation entre le Moyen-Orient et l’Asie de l’Est, mais aussi au beau milieu de la plus grande autoroute commerciale, et enfin ses plusieurs Ăźles sur cet ocĂ©an, qui plus est stratĂ©gique dans la rĂ©gion, lui procure un effet de levier considĂ©rable auprĂšs des puissances pĂ©riphĂ©riques France, Chine, Etats-Unis, Iran
. Son avenir en tant que puissance maritime parmi les trois premiĂšres puissances maritimes de la rĂ©gion dĂ©pend uniquement des capacitĂ©s et des effectifs de sa flotte navale. Pour la quatriĂšme puissance militaire mondiale, la carte Ă  jouer est celle d’investir dans des infrastructures permettant d’accroĂźtre ses capacitĂ©s expĂ©ditionnaires, et ainsi sa projection de puissance dans la rĂ©gion, Ă©lĂ©ments dont manquent parfois des puissances telles que la Chine et les Etats-Unis. Si tu veux la paix, prĂ©pare la guerre Si vis pacem, para bellum ? Du golfe Persique aux cĂŽtes Est-africaines en passant par la Malaisie, les cĂŽtes australiennes et enfin l’Antarctique, l’ocĂ©an Indien couvre plus de soixante-dix millions de kilomĂštres carrĂ©s [16]. Les pays qui forment ses littoraux, au nombre de trente, accueillent un tiers de la population mondiale. Cet immense espace maritime est donc un Ă©lĂ©ment qui ne peut ĂȘtre nĂ©gligĂ© par l’étude des relations internationales. En effet, il permet l’accĂšs Ă  l’Europe et l’Asie via le golfe Persique et le Canal de Suez. Un quart de la production mondiale en pĂ©trole transite par le dĂ©troit d’Ormuz, mais encore 3,8 millions de barils chaque jour par le dĂ©troit de Bab El-Mandeb en 2015 [17]. En d’autres termes, il s’agit d’une Route de la Soie Cette agora constitue un lieu de passage phare entre les marchĂ©s europĂ©ens, asiatiques, africains et du Moyen-Orient. Par ailleurs, cet espace maritime, qui manque de cohĂ©sion politique et sĂ©curitaire, abrite de nombreux diffĂ©rends territoriaux non-rĂ©solus [18]. Ils naissent des cendres de la colonisation et demeurent nonchalamment occultĂ©s. Ses littoraux connaissent la lĂšpre des rĂ©seaux extrĂ©mistes, terroristes, tels qu’Al Qaeda, Daesh, et d’autres mouvements satellites. Cette ramification empoisonnĂ©e est un enjeu de taille pour la sĂ©curitĂ© globale. En haute mer, c’est la loi des pirates qui prĂ©vaut. Ces voies maritimes pour les biens, denrĂ©es alimentaires et ressources, logent Ă©galement des trafics d’armes, de drogues et d’humains. Ce noeud de congestion peut tout Ă  fait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme source de dissensions, voire une zone propice Ă  un conflit mondial. Ce carrefour stratĂ©gique rĂ©vĂšle que le pays qui parvient Ă  asseoir son influence au nord de l’ocĂ©an Indien a la capacitĂ© de contrĂŽler la production et le transit du pĂ©trole allant du Moyen-Orient Ă  l’Europe et l’Asie. Il en est de mĂȘme pour les marchandises, ce qui lui permet d’imposer ses rĂšgles au monde. Puisque quĂȘte du pouvoir et domination vont de pair avec dissentiment et contestation, il serait irrationnel et dĂ©raisonnable de penser qu’aucune friction n’est Ă  venir. La France qui possĂšde la deuxiĂšme Zone Economique Exclusive ZEE du monde grĂące Ă  ses territoires d’outre-mer, et dont un quart est situĂ© dans l’ocĂ©an Indien, n’est pas occultĂ©e de tous les Ă©lĂ©ments traitĂ©s prĂ©cĂ©demment. La France est de facto parmi les puissances les plus engagĂ©es, sur le plan militaire particuliĂšrement, et contribue Ă  la stabilitĂ© de la rĂ©gion. Le rĂ©cent rapprochement auprĂšs de l’Inde indique que cela n’est pas prĂšs de cesser. Elle cherche Ă  se rendre indispensable. Au demeurant, l’ocĂ©an Indien donne accĂšs au Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Qui le contrĂŽle tient le monde, mais qui y parviendra ? Copyright FĂ©vrier 2019-Marrier d’Unienville/ . 310 337 395 494 400 198 229 347

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