SOURCE Edition du soir-l'édition du soirL’HISTOIRELundi 4 Décembre 2017Il a percé le mystère du moteur d’avion échouéPAR FABIEN JOUATEL=====================En période de grande marée, face au port de pêche de Granville Manche, cet imposant cône de métal est bien visible à marée basse. Un Normand, Régis Morin, a mené l’enquête ce moteur d’avion proviendrait d’un Mirage III ou d’un F1, qui s’est écrasé dans la baie du Mont Saint-Michel… en 1974 !Promenade insolite sous un grand soleil, ce lundi en début d’après-midi, à 200 m de l’entrée du port de Granville Manche, à marée basse – et au milieu des pêcheurs à pied, grande marée Morin nous montre ce qu’il a découvert au mois de juillet dernier une pièce en acier, issue d’un moteur d’avion. Je connaissais son existence depuis longtemps, mais je ne m’y étais pas intéressé jusqu’alors », résume ce Granvillais, qui a enfin pu mettre la main sur ce moteur micro-turbo Noelle Atar au départ Régis Morin pense avoir identifié une turbine de bateau, rapidement, le doute disparaît. C’est un moteur issu d’un Mirage III ou d’un F1. Il y a un doute… »Photo Ouest-FrancePhoto Ouest-FranceL’avion s’est crashé dans la baie du Mont Saint-Michel, en 1974. Je m’en souviens, à l’époque, je devais avoir une quinzaine d’années. Je me rappelle aussi que des militaires étaient venus en repérage. »Identifié grâce à InternetC’est le seul élément de l’avion retrouvé dans la zone. Cette partie métallique, plutôt bien conservée malgré quelques petites traces de rouille, mesure environ 60 cm de long et pèse près de 50 kg. Une pièce que l’on retrouve hélas au milieu de nombreux déchets transportés au gré des flots. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un avion de la Seconde Guerre mondiale. » Plusieurs appareils américains ont en effet été abattus durant cette période dans la région de Granville, à Saint-Pair-sur-Mer ou au-dessus de avoir confirmation, Régis Morin est allé sur plusieurs forums en ligne, photo à l’appui. Un internaute a alors reconnu la forme métallique très particulière. » Encore aujourd’hui, on distingue facilement les opercules, devant et derrière », du moteur qui donne l’impulsion initiale au réacteur. L’avion était un mono-réacteur, installé derrière le pilote. Ce dernier est mort pendant le crash.
Hierest derrière, demain est mystère, et aujourd'hui est un cadeau, c'est pour cela qu'on l'appelle le présent. Kung Fu Panda. Et ouais. Le fantasme du moment. Kit Harington, ou John Snow. Tu n'es pas mort, non, impossible. La musique du moment. Bibi Bourelly - Ego. Le film du moment . 10 cloverfield lane. On oublie les 15 dernières minutes, car les 1h20 de huis closse connecterMon profilJe m'abonne au mag0Je m'abonne au mag News People Beauté Mode Tv PUBLIC + Photos people Bons plans Concours Dossiers Astro Vidéos Le Carnet des régions Vie étudiante News vie étudiante Orientation Bac Brevet Stages et jobs Psycho-sexo News Psycho-sexo Psycho Sexualité Confessional Dr Love Pop Culture News Pop Culture Cinema Musique Livre Buzz Geek Mood Qui est cette petite fille devenue une MILF sulfureuse ? PublicNewsDRLa starlette dont il est question l'admet, elle a bien changé. Tellement que l'on a bien du mal à la reconnaître. Saurez-vous découvrir qui se cache derrière cette fillette à lunettes ?Mystère, mystère, qui est cette fillette ?Comme beaucoup de stars, la starlette dont nous vous proposons de découvrir l'identité ce soir cède régulièrement aux TBT, Throw Back Thursdays, mode qui consiste à poster d'anciennes photos de soi tous les jeudis. Un des derniers à avoir créé le buzz en ressortant un vieux cliché dossier, Dwayne Johnson. Celui qui se fait surnommer "The Rock" avait interpellé avec la photo de ses années lycées. A 16 ans, l'acteur américain de 43 ans ressemblait déjà beaucoup à celui qu'il est aujourd'hui, à une moustache jeudi 13 août, c'est une starlette connue pour être une MILF sulfureuse qui a joué le jeu en postant une photo de son enfance sur Instagram. Elle se dévoile ainsi avec des lunettes, la dentition imparfaite, et reconnaît qu'elle a bien changé depuis toutes ces années. "Hey les enfants, si vous vous sentez comme un caneton moche, ne vous inquiétez pas, regardez cette photo de moi enfant et sachez qu'il y a de l'espoir pour chacun d'entre nous" a-t-elle posté en guise de légende à cette avez-vous découvert qui se cache derrière cette fillette... Il s'agit d'Amber Rose !à lire aussi La série Sissi débarque sur TF1 cette version coquine et très sulfureuse qui attend les téléspectateurs ! Taylor Ward a accouché que devient Rita Johal, la sulfureuse ex-femme de Riyad Mahrez ? En vidéoSur le même thème Ces stars dont on parle En voir plus
Derrièrela joie ronde Comme un ballon aux couleurs vives J’ai un sourire dans les yeux Fixés sur mes pensées. C’est de la poésie. Toutes et tous Au balcon Comme hier à la terrasse De nous-mêmes. C’est de la poésie. Aux Armes Miraculeuses Citoyennes, citoyens Nous ne nous en sortirons pas Sans délicatesse pour nous-mêmes. C’est
Qui enterrait-on? Est-ce aux funérailles d'un despote ou d'un démocrate, d'un grand homme ou d'un homme de basse police qu'ont assisté, hier, à Rabat tant de chefs d'Etat venus de tous les coins du monde? La personnalité de Hassan II était si complexe que les Marocains, tétanisés, ne savent pas répondre. A l'annonce de sa mort, vendredi soir, le pays est resté silencieux, presque indifférent. Les visages étaient graves, interrogatifs, mais jusqu'au moment même des funérailles aucune ville n'avait connu ces scènes de désespoir collectif qui avaient submergé le Maroc quand Mohamed V, le grand-père du tout nouveau Mohamed VI, avait succombé à une opération, il y a trente-huit ans de les rues étaient pleines de gens en larmes, musulmans et juifs confondus. Les hommes eux-mêmes pleuraient le héros de l'indépendance, le roi bon et courageux qui avait su tenir tête aux Français et se promenait incognito le soir, comme dans les Mille et une nuits, pour connaître par lui-même la vie de son peuple. Dimanche, quand le corps de Hassan II a été placé dans le mausolée qu'il avait fait construire pour son père, on s'est labouré les poitrines, on a crié, les pompiers ont évacué les femmes en crise d'hystérie – c'est le rituel – mais c'est un homme d'Etat qu'on mettait en terre, un homme dur, fort, habile et II n'était pas un roi aimé dont la mémoire populaire chantera les louanges. Le peuple réserve son jugement et, pourtant, les historiens diront qu'il fut un grand roi. Et ils auront raison. Le Maroc qu'il lègue à son fils est le plus démocratique des pays arabo-musulmans. On n'y a jamais tué à tous les coins de rue comme en Algérie. Les syndicats usent, non sans risques mais librement, du droit de grève. Les partis politiques ont leur presse. L'opposition de gauche est au pouvoir depuis plus d'un an. La religion n'est pas oppressante. On respire dans ce pays sorti depuis plus d'une décennie de l'économie administrée et dans lequel une classe moyenne, jeune et urbanisée, fait souffler un vent de été, sur les plages, il n'y a pas que les touristes venus d'Europe. Il y a aussi des familles des villes, de Casablanca surtout, la capitale économique, des gens non pas riches mais suffisamment aisés pour emmener leurs enfants à la mer et assez libérés des traditions pour que les mères portent le bikini. Le roi est Commandeur des croyants», le Maroc est musulman mais on y achète de l'alcool sans se cacher et le premier ministre socialiste cohabite avec les trois ministres de l'Intérieur, des Finances et de la Défense que lui a imposés le Palais sa fin venir, Hassan II a voulu enraciner la monarchie dans l'alternance politique, relégitimer une dynastie vieille de quatre siècles, en montrant que la royauté acceptait le vote populaire et que les partis, en acceptant de gouverner avec lui, faisaient allégeance au roi. C'est une presque démocratie, une monarchie de plus en plus constitutionnelle non plus seulement dans les textes mais aussi dans la pratique que ce monarque inflexible avait décidé de laisser derrière maintenant reste à faire. Le nouveau roi devra s'attaquer au chômage, à la misère et à la corruption, aux trois problèmes insolubles sur lesquels ses sujets le jugeront. Ce pays qui aperçoit le bout du tunnel sans pouvoir en sortir avant longtemps attend beaucoup du changement. L'espoir est né, le mécontentement peut donc éclater. Les tempêtes sociales sont peut-être pour demain mais les institutions sont désormais solides et le Maroc est stable, uni dans un consensus fait d'absolutisme et de déjà, les pages sombres se tournent. Il y eut des années d'élections truquées, de disparitions d'opposants, de torture systématique. Ce roi a gouverné comme on fait la guerre, sans pitié, pour gagner, mais tant d'autres pays pauvres ont connu des horreurs bien pires sans aller de l'avant que les Marocains, même militants de l'opposition, reconnaissent des mérites à ce l'avènement de Hassan II, en 1961, les partis qui avaient combattu pour l'indépendance aux côtés de Mohamed V pensaient qu'ils ne feraient qu'une bouchée de ce jeune homme, amateur de jolies femmes et de belles voitures. Le roi les a mis au pas, sauvagement, sans reculer devant le sang, mais il n'a, pour autant, jamais imposé de parti unique. Ce roi était un bâtisseur. Il a été un visionnaire qui refusait l'industrialisation forcée, voulait préserver l'agriculture et l'artisanat, rejetait l'antiaméricanisme et la planification contraignante, cette culture politique qui dominait tout le tiers-monde durant la guerre bien sûr, de reconnaître une prescience et des qualités à un homme dont les geôles furent pleines et abjectes mais les faits sont là. Ces partis qu'il a tenus en laisse sans jamais les mettre vraiment hors la loi auraient fait, à l'époque, moins bien que lui. Aujourd'hui, ils ont évolué, comme tout le monde, et sont toujours là, aptes à gouverner. Une bourgeoisie insolente s'est scandaleusement enrichie pendant ces trente-huit ans mais le Maroc a non seulement une agriculture qui marche et lui assure des devises mais a pris aussi une longueur d'avance dans les services et l'informatisation. La corruption est un système mais il y a un Etat et des lois, un prince éduqué et réformateur, le nouveau roi, dont la soif de renouveau n'est pas un VI, dont on dit au Palais qu'il a les idées de son âge», voudrait maintenant être un roi aimé comme son grand-père, aussi moderne et démocrate que Juan Carlos. L'heure de la transition sonne et c'est pour cela que les regards des Marocains sont aujourd'hui si interrogatifs. Le nouveau roi pourra-t-il calmer l'impatience populaire? L'appui de la gauche aujourd'hui, l'alternance demain suffiront-ils à le lui permettre? L'essai peut-il être transformé? C'est ce qui va se jouer maintenant à Rabat mais la transition espagnole avait pour elle l'attrait de l'Europe et ses aides financières. Le Maroc n'en bénéficie pas. La pleine démocratie, à l'européenne, n'y est sans doute pas encore possible. Devenu monarchie du troisième type, ni pleinement parlementaire ni absolue, le Maroc devrait encore longtemps rester dans ce système empirique où le monarque, chef de l'exécutif, dirige le pays avec un gouvernement issu des un système de double légitimité, compromis permanent, évolutif, subtile cohabitation entre la monarchie de droit divin et la démocratie. La dynamique mène, un jour, à l'Espagne mais cette dynamique est fragile. D'un côté, la coexistence de la tradition et de la modernité est trop délicate pour que le nouveau roi lâche trop de lest; de l'autre, les tensions sociales et l'attrait du monde global sont trop forts pour que la démocratie ne progresse II savait gérer cet équilibre. Il était assez craint pour le faire et assez retors pour changer sans que rien ne change à son emprise sur le pays. Mohamed VI a grandi, lui, dans l'ombre d'un père autoritaire, exigeant, écrasant. Il rêve de libertés mais la vraie liberté, non plus concédée mais de droit, peut le déstabiliser et précipiter le pays dans l'aventure. Il va falloir maintenant accélérer en freinant. L'exercice n'est pas aisé mais Mohamed VI a tous les atouts pour avoir, à la fin de son règne, fait du Maroc une vraie démocratie. S'il y parvient, il aura, rétrospectivement, fait de son père un grand homme le fondateur de la première démocratie arabe. Le Temps publie des chroniques et des tribunes – ces dernières sont proposées à des personnalités ou sollicitées par elles. Qu’elles soient écrites par des membres de sa rédaction s’exprimant en leur nom propre ou par des personnes extérieures, ces opinions reflètent le point de vue de leurs autrices et auteurs. Elles ne représentent nullement la position du titre.
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