Disleur de baisser la lumiĂšre Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Purple Money on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of Purple Money on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Related Pages. E
ï»żStrophe 1 1. Je suis la lumiĂšre », Ă dit le Seigneur ; Avec moi, mon frĂšre, Ouvre-lui ton Le monde est plein d'ombre Brillons, brillons bien, Toi dans ton coin sombre, Et moi dans le 2 2. Si la pure flamme Parfois baisse un peu, Veillons sur notre Ăąme, Ravivons le Le monde est plein d'ombre Brillons, brillons bien, Toi dans ton coin sombre, Et moi dans le 3 3. Quand le jour se voile Au clair firmament, La plus humble Ă©toile Brille Le monde est plein d'ombre Brillons, brillons bien, Toi dans ton coin sombre, Et moi dans le de ThĂ©odore MonodATG397. Je suis la lumiĂšre
Cetenfant, câest le Dieu crĂ©ateur de lâunivers, qui nous a donnĂ© la vie et nous fait respirer. Au milieu des misĂšres, des tĂ©nĂšbres, des guerres, du mal et du pĂ©chĂ©, Dieu est venu. NoĂ«l nous dit que nous ne sommes pas abandonnĂ©s, livrĂ©s au hasard. Nous ne sommes pas perdus dans un univers qui nâa aucun sens. Exode 1314-15 14 Et lorsque ton fils te demandera un jour Que signifie cela? Tu lui rĂ©pondras Par sa main puissante, l`Ăternel nous a fait sortir d`Ăgypte, de la maison de servitude; 15 et, comme Pharaon s`obstinait Ă ne point nous laisser aller, l`Ăternel fit mourir tous les premiers-nĂ©s dans le pays d`Ăgypte, depuis les premiers-nĂ©s des hommes jusqu`aux premiers-nĂ©s des animaux. VoilĂ pourquoi j`offre en sacrifice Ă l`Ăternel tout premier-nĂ© des mĂąles, et je rachĂšte tout premier-nĂ© de mes fils. LA PAROLE PARLĂE EST LA SEMENCE ORIGINELLE PARTIE II - JEFF, IN, USA 20 Maintenant, si vous remarquez, il est parlĂ© dans la Bible d'une prostituĂ©e c'est une Ă©glise. Il y est aussi parlĂ© d'une autre prostituĂ©e c'est une Ă©glise. Et il est Ă©galement parlĂ© d'une Ăpouse, c'est l'Ăglise. VoilĂ les trois. Nous y viendrons dans un moment pour montrer de qui elles sont les Ă©pouses, comment elles ont Ă©tĂ© rejetĂ©es et tout Ă ce sujet, si le Seigneur le veut. LE TROISIEME EXODE - Jeffersonville, Indiana, USA - Dimanche 30 juin 1963, matin 133. Que fait-Il au premier exode? Il les fit sortir d'un pays naturel vers un pays naturel. Au deuxiĂšme exode, Il les fit sortir d'une condition spirituelle vers un baptĂȘme spirituel du Saint-Esprit. Aujourd'hui, Il les amĂšne du baptĂȘme spirituel du Saint-Esprit, directement dans le pays Ă©ternel du MillĂ©nium et du glorieux Au-delĂ . C'est la mĂȘme Colonne de Feu par le mĂȘme systĂšme oint, le mĂȘme Dieu qui accomplit les mĂȘmes choses; et la mĂȘme Parole qui avait proclamĂ© le premier exode, a proclamĂ© le deuxiĂšme. La mĂȘme Parole qui a proclamĂ© le deuxiĂšme a proclamĂ© le troisiĂšme, et nous le voyons ici parmi nous. Sortez. Oh! sortez de ce chaos. Venez au Dieu vivant. Venez Ă la Parole. Et la Parole a Ă©tĂ© faite chair et a habitĂ© parmi nous.» Et aujourd'hui, Il est dans notre chair et Il habite parmi nous. Sortez et servez le Dieu vivant, alors que nous inclinons la tĂȘte. [Une prophĂ©tie est donnĂ©e - Ed.] LES INSTRUCTIONS DE GABRIEL Ă DANIEL - JEFFERSONVILLE, IN, USA 130 Bon, donc, finalement, c'est un fait que Dieu traite avec IsraĂ«l seulement quand elle est dans sa patrie. Prenons, par exemple, quand Dieu... quand Abraham a quittĂ© sa patrie pour aller en Ăgypte, qu'est-ce qui est arrivĂ©? Il s'est Ă©loignĂ© de la volontĂ© de Dieu, et il n'a plus Ă©tĂ© bĂ©ni, tant qu'il n'est pas retournĂ© dans sa patrie. Dieu n'a plus traitĂ© avec lui, pas une seule vision, ni rien d'autre, tant qu'il n'est pas retournĂ© dans sa patrie. 131 Regardez IsraĂ«l, quand ils ont Ă©tĂ© envoyĂ©s en Ăgypte, pour quatre cents ans. Il n'est pas arrivĂ© un seul miracle, pas un seul signe, pas la moindre chose au milieu d'eux, il n'y a rien de mentionnĂ© dans l'histoire du Livre. Toujours le mĂȘme train-train aller Ă l'Ă©glise, offrir l'agneau, dire un "Je vous salue, Marie", ou ce qu'il fallait dire, et retourner. L'annĂ©e suivante c'est pareil. Les prĂȘtres, ils Ă©taient tous lĂ Ă se disputer "Le rabbin Untel! On va Ă©lire le rabbin Untel. Il a fait plus d'Ă©tudes. Il connaĂźt mieux les Ăgyptiens." Et, bientĂŽt, les Ăgyptiens etâet eux, ils Ă©taient tous pareils. HĂBREUX CHAPITRE 7, DEUXIĂME PARTIE - 389 Ainsi, les NazarĂ©ens, vous ne devez pas porter de bague, vous ne pouvez pas porter de montre, et vous devez avoir telle et telle chose et vos bras doivent porter des manches de telle longueur, et vos jupes doivent avoir telle longueur, et les hommes ne peuvent appartenir Ă une loge; et ils ne vous baptiseront pas si vous ne faites pas tout cela. TrĂšs bien, alors voici qu'entrent en scĂšne les Catholiques avec leurs obligations. Et voici qu'arrivent les MĂ©thodistes et ils ont les leurs. Chacune de ces Ă©glises a une norme Ă laquelle il faut satisfaire. Si vous ĂȘtes en dehors de cette norme, trĂšs bien, c'en est fait. Voyez-vous? Et alors... LâENLEVEMENT - Yuma, Arizona, USA - Samedi 4 DĂ©cembre 1965, soir 82. Le mot mĂȘme Ă©glise signifie appelĂ© hors de.». Et comme MoĂŻse appela une nation hors dâune nation, le Saint-Esprit appelle une Epouse hors dâune Ă©glise. Une Eglise hors dâune Ă©glise; ce sont des membres issus de toutes les dĂ©nominations qui constituent lâEpouse,... JĂHOVAH-JIRĂ II - LOUISVILLE, MS, USA 192 Tout comme Dieu a tirĂ© une nation hors d'une nation, en Ăgypte, Il fait sortir une Ăglise d'une Ă©glise, ou une Ăpouse d'une Ă©glise; une Ăglise hors d'une Ă©glise. Et le reste de la semence de la femme, c'est ce qui a Ă©tĂ© laissĂ©. Il y aura des pleurs, des gĂ©missements et des grincements de dents, parce qu'elles n'avaient pas d'huile dans leurs lampes.» L'huile reprĂ©sente toujours le Saint-Esprit. Les voilĂ . Jean Chapitre 832 32 vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous affranchira. 33 Ils lui rĂ©pondirent Nous sommes la postĂ©ritĂ© d`Abraham, et nous ne fĂ»mes jamais esclaves de personne; comment dis-tu Vous deviendrez libres? 34 En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, leur rĂ©pliqua JĂ©sus, quiconque se livre au pĂ©chĂ© est esclave du pĂ©chĂ©. 35 Or, l`esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez rĂ©ellement libres. LE SIGNE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 200 La sortie l'Ăgypte, d'IsraĂ«l Ă©tait un type de l'antitype d'aujourd'hui. L'Ăgypte, c'Ă©tait l'Ăglise; et IsraĂ«l reprĂ©sentait l'Ăpouse. Et, de mĂȘme qu'IsraĂ«l est sorti de l'Ăgypte, l'Ăpouse sort de l'Ăglise. Voyez-vous? Il faut donc qu'il y ait lĂ quelque chose dont Elle doive sortir; et Elle doit en sortir, puisque c'Ă©tait un type. L'Ăglise est lĂ -bas en Ăgypte, dans le monde et dans le pĂ©chĂ©, et elle ne se soucie pas le moins du monde de votre Signe. Ils n'Y croient mĂȘme pas. Mais IsraĂ«l l'aimait, car c'Ă©tait leur salut. Oh! Oh! Cela devrait nous rendre heureux, notre cĆur devrait... LE SIGNE - DALLAS, TX, USA 8 Et, maintenant, c'est un type d'aujourd'hui qui est montrĂ©, puisque nous aussi, nous nous trouvons devant un autre exode. Dieu, qui a fait sortir IsraĂ«l de l'Ăgypte pour le faire entrer dans le pays promis, c'Ă©tait un type de Christ, qui fait sortir l'Ăpouse de l'Ă©glise pour La faire entrer dans le Pays promis. Nous sommes dans un autre exode. Maintenant, vous pourrez Ă©tudier les passages de l'Ăcriture, car nous avons juste le temps d'en voir les points principaux, c'est vrai. Nous sommes... Comme Dieu a fait sortir une nation d'une nation, Dieu fera sortir l'Ăpouse d'une Ă©glise. L'Ăpouse sera appelĂ©e Ă sortir de toutes les Ă©glises. Ce sont les Ă©lus de Dieu qui sortiront. Et nous sommes au bord de cet exode en ce moment, ⊠Il vient pour faire sortir une Ăpouse d'une Ă©glise. Galates Chapitre 41 Or, aussi longtemps que l`hĂ©ritier est enfant, je dis qu`il ne diffĂšre en rien d`un esclave, quoiqu`il soit le maĂźtre de tout; JE SERAI AVEC TOI COMME JâAI ĂTĂ AVEC MOĂSE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 74 Mais pour vous qui croyez, oh Dieu, vous qui savez, vous qui avez quelque chose en vous, qui appelle la Profondeur... Si toute la profondeur que vous avez a Ă©tĂ© satisfaite, alors restez oĂč vous ĂȘtes. Mais pour moi et ma maison, pour moi, il y a quelque chose de plus que ce qu'il voit. Il y a un Pays au-delĂ de fleuve, quelque part. Il y a toujours une profondeur qui appelle une Profondeur. Je ne peux pas ĂȘtre satisfait par la thĂ©ologie. Je ne peux ĂȘtre satisfait par une bonne Ă©glise. Je ne peux ĂȘtre satisfait par une bonne campagne. Je ne peux pas ĂȘtre satisfait par un petit service de guĂ©rison. Il y a quelque chose au-delĂ de cela qui appelle. HONTEUX DE LUI - JEFF, IN, USA 151 De mĂȘme, l'Ăvangile et la Puissance du Dieu Tout-Puissant se sont rĂ©pandus tout autour du monde! Et le temps de la sĂ©paration est en train de s'Ă©tablir; Dieu appelle une Ăpouse et le diable appelle une Ă©glise. Que je fasse partie de l'Ăpouse! Prions. LE DIEU DE CET ĂGE MAUVAIS - - JEFFERSONVILLE, IN, USA 53âŠLâesprit impie du diable est ici, appelant son Ă©glise par lâerreur, comme dâhabitude, par la perversion de la Parole de Dieu comme il lâavait fait au commencement. Voyez-vous cela revenir une fois de plus Ă lâĂ©poque de la semence? Câest depuis lâĂden, et cela est ici une fois de plus. LE DIEU DE CET ĂGE MAUVAIS - - JEFFERSONVILLE, IN, USA 122 Comme la dĂ©nomination est contraire Ă la Parole de Dieu! Il nâen a jamais eu une, Il nâa jamais agi dans une dĂ©nomination, et Il nâa jamais traitĂ© avec une dĂ©nomination. Jâaimerais quâun historien me montre lĂ oĂč un prophĂšte soit jamais sorti dâune Ă©glise. Montrez-moi oĂč Dieu nâait jamais bĂ©ni lâĂ©glise qui Ă©tait â aprĂšs quâelle sâest organisĂ©e. Elle a Ă©tĂ© mise au rebut et elle est morte avec sa sagesse intellectuelle du diable, transmise par leurs conducteurs, et elle a rejetĂ© la Parole de Dieu au fur et Ă mesure que Celle-ci croissait jusquâĂ la stature parfaite de Christ. Maintenant, on en est Ă â Ă la tĂȘte. Comme câest opposĂ©. SĂ©parez-vous de cette Ăve incrĂ©dule, vous enfants de la LumiĂšre du soir. Lâ EDEN DE SATAN - JEFFERSONVILLE, IN, USA 22 Le dieu de ce monde dâaujourdâhui, la personne vĂ©nĂ©rĂ©e de ce monde dâaujourdâhui, câest Satan. Et les gens adorent Satan sans le savoir, mais câest Satan qui se fait passer pour lâĂ©glise, voyez-vous, pour lâĂ©glise. Ils adorent Satan, en pensant quâils adorent Dieu Ă travers lâĂ©glise, mais câest la façon dont Satan sây est pris. âOh,â vous dites, âmais, un instant nous prĂȘchons la Parole.â RENDRE UN SERVICE Ă DIEU EN DEHORS DE SA VOLONTĂ - JEFF, IN, USA 77 Cela ressemble aux grandes croisades de notre temps. Ils voulaient gagner le monde Ă Christ. Il n'existe pas de telle chose! De grands rĂ©veils qui balaient tout, de grandes choses qui arrivent, si seulement ils pouvaient rĂ©aliser que ce temps est passĂ©. Elle est condamnĂ©e! Ils font des croisades, des organisations et tout le reste, mais le rĂ©sultat ressemble un peu Ă ce qui arriva du temps de David; cela ne marcha pas. QUESTIONS ET REPONSES [SUR LâIMAGE DE LA BETE] - Jeffersonville, Indiana, USA - Samedi 15 mai 1954, soir 82. Regardez, hier soir â quand le Saint-Esprit a prĂ©dit, neuf cents ans avant que les Juifs aient reçu le Saint-Esprit, il leur a dit ce quâil en serait. LâĂ©critoire⊠Lâhomme portant lâĂ©critoire passa au milieu de JĂ©rusalem et fit une marque sur leur front.» Est-ce vrai? Il parla de cela avant que lâĂ©glise soit condamnĂ©e par Dieu. Et Titus assiĂ©gea les murs de JĂ©rusalem en 96 aprĂšs JĂ©sus-Christ et brĂ»la la ville. Et il ne resta pas pierre sur pierre conformĂ©ment Ă la prophĂ©tie. LE TEMPS ET LE SIGNE DE LâUNION - JEFFERSONVILLE, IN, USA 56 Maintenant, les Juifs s'Ă©taient unis contre JĂ©sus, et â et contre Sa qualitĂ© de Messie, et Son Message Messianique. Nous voyons la mĂȘme chose se passer maintenant, exactement la mĂȘme chose! Le communisme est en train de s'unir pour dĂ©truire l'Ă©glise; et la seule façon pour que ça â c'est aprĂšs que l'Ă©glise se soit elle-mĂȘme aussi unie au Conseil des Ăglises, le Conseil mondial des Ăglises pour renier et dĂ©truire le Message, la Parole. Elles ont rejetĂ© la Parole, les Ă©glises l'ont fait. Les gens ne peuvent pas accepter Cela parce que C'est contraire Ă leurs credo dĂ©nominationnels; peu importe combien de Colonnes de Feu seraient suspendues Ă notre â au milieu des gens, ou combien de gens seraient... combien de choses seraient prĂ©dites et arriveraient, et tous les grands signes qu'Il a promis pour le dernier jour; ils ne peuvent le faire. 58 Maintenant, nous voyons venir ce temps de l'union. Voyez-vous? Maintenant, observez! Et alors l'Ă©glise s'est unie contre le Message, et pendant qu'elle fait cela, les nations sont en train de s'unir dans le communisme pour dĂ©truire encore l'Ă©glise. Juste exactement ce qui s'est passĂ© au commencement. Voyez-vous? Cela se rĂ©pĂšte juste encore. MARIAGE ET LE DIVORCE, LE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 259 Et Il a continuĂ© Ă rĂ©vĂ©ler Sa Parole au Corps, et Ă confirmer Lui-mĂȘme qu'Il s'agit bien de Lui. Ses enfants se sont mis Ă Lui ressembler de plus en plus, parce que tout Cela arrive Ă une pleine maturitĂ©; autrement dit, ils deviennent des enfants de la Parole, pas des enfants de l'Ă©glise. Des enfants de la Parole! Et l'Ăpouse sera une charmante petite Dame de la Parole, sans mĂ©lange, qui n'a Ă©tĂ© touchĂ©e par l'organisation d'aucun homme, par aucune thĂ©orie d'homme. Elle sera l'Ăpouse de la Parole, pure et sans mĂ©lange! Amen et amen! J'espĂšre que vous saisissez, vous qui ĂȘtes Ă l'Ă©coute, lĂ -bas. Elle sera la fille de Dieu, fĂ©condĂ©e. Lâ UNION INVISIBLE DE LâĂPOUSE DE CHRIST - SHREVEPORT, LA, USA 301 Ne partez pas, venez ici et restez autour... quelques-uns parmi vous qui croient vraiment que ceci est la vĂ©ritĂ©, selon laquelle nous pĂ©nĂ©trons dans un autre Ăąge. Nous pĂ©nĂ©trons dans l'Ăąge de l'EnlĂšvement. Vous savez, l'Ă©glise ne peut pas partir dans cet Ă©tat et elle ne peut pas s'amĂ©liorer; son Ă©tat doit s'empirer. Combien le savent? Qu'ils disent amen». Cela doit empirer, et elle ne peut pas partir ainsi. Voyez, il doit y avoir quelque chose, et cela bouge maintenant, mes amis. C'est en route, le mouvement est en route pour l'Ăpouse. C'est la vĂ©ritĂ©. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Lâ UNION INVISIBLE DE LâĂPOUSE DE CHRIST - SHREVEPORT, LA, USA 212 Nous savons tous que l'Ă©glise moderne, dans sa condition et son Ă©tat actuel, n'est pas en mesure de terminer la grande mission que Dieu a donnĂ©e Ă l'Ăglise pour ce jour. Combien de pentecĂŽtistes peuvent dire amen» Ă cela? C'est vrai! 213 Nous sommes unitaires, binitaires, trinitaires, ceci ou cela. Disputes et luttes. L'un est ceci, l'autre est cela, et chacun d'eux a peur de considĂ©rer la Parole en face et subir le test. Ils savent... Vous leur parlez de cela, et ils disent Je n'y puis rien, je ne peux pas croire cela. Cela m'est Ă©gal ce qu'il fait.» Voyez-vous? LE DEUXIĂME SCEAU - - JEFFERSONVILLE, IN, USA 175 Câest exactement ce quâils ont fait au concile de NicĂ©e. Câest exactement ce que font les mĂ©thodistes, les presbytĂ©riens, lâĂ©glise de Christ et tous les autres. Et aucun homme, peu importe ce que Dieu peut lui rĂ©vĂ©ler, il vous faut lâenseigner selon leurs papiers, selon leurs credosâcredos, sinon ils vous mettront Ă la porte. Vous nâavez pas besoin de me le dire. Jây suis allĂ©, vous voyez, et je le sais. 176 Câest exactement ce qui sâest passĂ©, et alors, toute la chose est maudite. Ce nâest pas Ă©tonnant que lâange ait dit âSortez du milieu dâelle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point Ă ses flĂ©aux.â En effet, elle va⊠Elle est maudite, et elle devra subir la malĂ©diction de la colĂšre de Dieu sur elle, parce quâelle a vendu sa vertu et ses droits. Voyez? MaisâŠOh! la la! Lâ EDEN DE SATAN - JEFFERSONVILLE, IN, USA 161 Câest lâĂ©glise qui dĂ©tourne lâhomme du droit chemin. Câest lâĂ©glise, voyez-vous, qui dĂ©tourne lâhomme qui veut ĂȘtre un fils de Dieu. Câest la femme, lâĂ©glise. Pas la Bible, Dieu, car la Bible, câest lâhomme. Oh oui, âla Parole a Ă©tĂ© faite chairâ, et Il Ă©tait un Homme. Voyez? La Bible, câest lâhomme; lâĂ©glise, câest la femme. Voyez? Ce nâest pas lâĂ©glise⊠la Bible qui dĂ©tourne lâhomme du droit chemin. Câest lâĂ©glise qui le dĂ©tourne du droit chemin. Câest Ă cause de lâĂ©glise quâil sâest retrouvĂ© nu, pas Ă cause de la Bible. Voyez? Absolument pas. La Bible lui dit quâil est nu. Oui monsieur. LA FĂTE DES TROMPETTES - JEFFERSONVILLE, IN, USA 56 Les religieuses n'entrent pas au couvent pour ĂȘtre des femmes mĂ©chantes; elles y entrent pour ĂȘtre des femmes bonnes. Elles cherchent Ă se rapprocher de Dieu, mais c'est le systĂšme qui les corrompt. Les gens adhĂšrent Ă l'Ă©glise, non pas pour ĂȘtre quelqu'un de mĂ©chant, mais pour ĂȘtre quelqu'un de bien. Mais c'est le systĂšme de l'Ă©glise qui les Ă©loigne de la Parole et des principes que Dieu a posĂ©s pour ce jour-ci; voilĂ ce qui les Ă©loigne du chemin. LE POUVOIR DE DIEU POUR TRANSFORMER - PHOENIX, AZ, USA 130 Et c'est ce que font tous ces programmes religieux. Les gens religieux sont encore des fils et des filles de Dieu, mais ils sont dĂ©formĂ©s. Ils vont Ă l'Ă©glise, voulant faire le bien. Une nonne n'entre jamais au couvent pour ĂȘtre une mauvaise femme. Un ministre de l'Ă©vangile ne va jamais Ă l'Ă©cole juste pour ĂȘtre un mauvais homme. Jamais vous ne vous joignez Ă une Ă©glise, serrez les mains, ajoutez votre nom dans le registre ou faites quoi que ce soit dans votre Ă©glise, pour ĂȘtre une mauvaise personne. Vous faites cela pour ĂȘtre une bonne personne. Mais c'est une tromperie, c'est la dĂ©formation qui fait cela. Satan l'a vaporisĂ©e. Vous voyez? Dieu n'a jamais eu d'organisation. Il n'y a rien de tel que nous puissions trouver dans les Paroles de Dieu. Lâ UNION INVISIBLE DE LâĂPOUSE DE CHRIST - SHREVEPORT, LA, USA 83 Regardez ce qu'Hollywood a fait des femmes. Regardez comment elle a dĂ©pouillĂ© la femme de ses vertus sacrĂ©es, et nous pourrions encore continuer. Voyez tout ce qu'elle a perdu. Comment cela est-il arrivĂ©? C'est qu'il y avait un instrument subtil appelĂ© l'Ă©glise, de mĂȘme qu'il y en avait un dans le jardin d'Ăden. Une personne subtile â le diable â entra dans l'Ă©glise, comme il le fit dans le jardin d'Ăden. Et c'est en la trompant qu'il l'amena Ă cela. Elle a Ă©tĂ© trompĂ©e. La femme pense... Elle ne dĂ©sire pas ĂȘtre dans l'erreur. Ăve ne voulait pas agir mal. Ce ne fut pas intentionnellement, mais elle... La Bible dit, dans II TimothĂ©e 3 Elle fut sĂ©duite.» Et sĂ©duit», ce n'est pas lorsqu'on dĂ©cide quelque chose de sa propre volontĂ©, mais c'est quand on est sĂ©duit, influencĂ© pour le faire. JĂHOVAH-JIRĂ III - LOUISVILLE, MS, USA 140 Il est nĂ© comme tous les agneaux naissent. Il est nĂ© au printemps. Et il devait naĂźtre sous le signe du BĂ©lier, parce qu'Il Ă©tait un BĂ©lier, et le signe du BĂ©lier est en avril. Exactement. Il naquit sous ce signe du BĂ©lier. C'est ce qu'Il Ă©tait. Il Ă©tait le BĂ©lier de Dieu. C'est Lui sur la montagne qui prit la place d'Isaac. Amen. Ne le voyez-vous pas? 141 Voici, dĂ©montrĂ© ici clairement, l'Ăpouse-Semence royale ne sera pas appelĂ©e par la femelle Ă©glise, par le sacrifice de la dĂ©nomination brebis. Non, mais par Lui, la Parole manifestĂ©e du BĂ©lier, car Il est la Parole et le BĂ©lier. Non pas appelĂ©e par son nom Ă elle, mais appelĂ©e par Son nom Ă Lui, a-t-Il dit. Il se choisirait un peuple des nations», pas pour son nom Ă elle, mais pour Son Nom Ă Lui»; elle porterait Son Nom. Oh lĂ lĂ ! De quoi avez-vous peur, alors? Un peuple des nations porterait Son Nom, le BĂ©lier; non pas son nom, l'Ă©glise, non pas elle, mais Lui. AllĂ©luia! JĂHOVAH-JIRĂ III - LOUISVILLE, MS, USA 138 Remarquez, c'Ă©tait un bĂ©lier. Si vous m'accordez un moment de plus, j'aimerais expliquer ceci. Vous savez, l'autre soir j'ai mis cela de cĂŽtĂ©. Je ne l'ai mĂȘme jamais expliquĂ© Ă mon Ă©glise. Vous souvenez-vous quand Il a confirmĂ© ce sacrifice, confirmĂ© cette alliance avec lui, en prenant une brebis, une gĂ©nisse un veau femelle, et en les divisant, puis en prenant un bĂ©lier... Maintenant, rappelez-vous, lorsque la Semence royale de Sa foi... vous vous souvenez, ce n'Ă©tait pas une femelle, c'Ă©tait un mĂąle. C'est par le mĂąle que la promesse est accomplie. Remarquez, un bĂ©lier, un mĂąle. Un mĂąle, afin de satisfaire Ă la Parole. Il est la Parole, ce BĂ©lier, non pas une femelle. Les femelles ont premiĂšrement Ă©tĂ© offertes, vous vous rappelez, en GenĂšse 15; elles ont Ă©tĂ© les premiĂšres Ă ĂȘtre dĂ©posĂ©es; il a ensuite pris un bĂ©lier. Le bĂ©lier est venu en dernier. Le MĂąle, le BĂ©lier, la Parole pourvue. Non pas la brebis, l'organisation, l'Ă©glise, vous voyez; non pas la femelle, l'Ă©glise, mais le MĂąle, le BĂ©lier. Amen. C'est pourquoi Il est nĂ© en avril. LE LIEU DâADORATION QUE DIEU A CHOISI - JEFFERSONVILLE, IN, USA 60 Remarquez, c'Ă©tait un agneau "mĂąle", un "lui", pas une "elle". Pas une Ă©glise, elle; mais Son Nom Ă Lui, pas son nom Ă elle. LĂ oĂč Il allait rencontrer les gens, ce n'Ă©tait pas dans son nom Ă elle, mais dans Son Nom Ă Lui, l'Agneau! LES NOMS BLASPHĂMATOIRES - JEFFERSONVILLE, IN, USA 179 Eh bien, ils se plaignent de moi quand je tape contre les organisations. Ce sont des noms blasphĂ©matoires qui se disent Ăglises de Dieu, et Ăglises de Christ, et Ăglises mĂ©thodistes, et Ă©glises de... Ce sont des loges, pas des Ă©glises. Une seule Ăglise, c'est l'Ăglise du Seigneur JĂ©sus-Christ. Et qu'est-ce que c'est? Le Corps mystique de JĂ©sus-Christ en action sur la terre, faisant qu'un membre de n'importe laquelle de ces congrĂ©gations, soit un membre du Corps de Christ. Vous devez naĂźtre en Elle; pas adhĂ©rer Ă Elle. Et adhĂ©rer à ça, ce sont des noms blasphĂ©matoires. LE CHOIX DâUNE ĂPOUSE - LOS ANGELES, CA, USA 40 Il en est de mĂȘme pour le choix dâune Ă©glise. Vous devrez aussi prier pour lâĂ©glise dans laquelle vous fraternisez. Rappelez-vous! Les Ă©glises ont des esprits. Je ne veux pas critiquer, mais je rĂ©alise que je suis un vieil homme et lâun de ces jours je quitterai ce monde. Le jour du Jugement, jâaurai Ă rendre compte de ce que je dis ce soir et tout ce que jâai dit antĂ©rieurement. Pour cette raison, je dois ĂȘtre pleinement convaincu. Mais, rendez-vous dans une Ă©glise, et surveillez bien la conduite du pasteur de cette Ă©glise. Regardez-le agir quelques instants, et vous constaterez la plupart du temps que lâĂ©glise agit comme le pasteur. LâAGE DE LâĂGLISE DE LAODICEE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 225 Avant que nous terminions, rappelez-vous que dans le premier des Ăąges de l'Ă©glise, Il marchait au milieu de sept lampes d'or n'est-ce pas?, au milieu des sept Ăąges de l'Ă©glise. Et ici, Ă la fin, nous Le trouvons en dehors de quelle Ă©glise? Celle de LaodicĂ©e, en dehors de l'Ă©glise de LaodicĂ©e! Ils L'ont mis dehors, ils L'ont exclu. Et Le voilĂ qui Se tient dehors et qui essaie d'entrer! Quelle image lamentable! Le Sauveur du monde reste en dehors de l'Ă©glise qu'Il a rachetĂ©e par Son propre Sang! Honte Ă elle! LE MESSIE - SHREVEPORT, LA, USA 93 Maintenant nous voyons que cette Ăglise de LaodicĂ©e, l'Ăąge de l'Ăglise dans lequel nous sommes maintenant, si vous voulez lire ce qui le concerne, cela se trouve dans Apocalypse au chapitre3, nous pouvons y voir tout ce qui s'est passĂ© quand ce Message est censĂ© ĂȘtre apportĂ©. L'Ăglise a Ă©tĂ© tellement mondaine et elle s'est organisĂ©e Ă tel point qu'elle en a chassĂ© son Dieu. Le passage de l'Ăcriture le plus pathĂ©tique que j'ai jamais vu c'est Apocalypse, chapitre3, lorsque dans l'Ăąge de l'Ăglise de LaodicĂ©e, JĂ©sus se trouve Ă l'extĂ©rieur de Sa propre Ăglise, frappant pour essayer d'entrer Ă nouveau. [FrĂšre Branham frappe sur la chaire. Lors de la premiĂšre Ăglise, Il marchait parmi les Sept Chandeliers d'or, les Ăges de l'Ăglise, mais dans celui de LaodicĂ©e, Il Ă©tait Ă l'extĂ©rieur essayant d'entrer Ă nouveau dans Sa propre Ăglise. L'ACCUSATION - Jeffersonville, Indiana, USA - Le 07 juillet 1963 283. Ce nouveau Calvaire, c'est la - l'Ă©glise, ces lieux prĂ©tendus trĂšs saints, ces chaires renommĂ©es, l'autel d catholicisme, l'autel catholique appelĂ© leur chaire. Le lieu le plus saint; mĂ©thodiste, baptiste, presbytĂ©rien, luthĂ©rien, pentecĂŽtistes, [FrĂšre Branham tape six fois sur la chaire. - Ed.] Câest dans leur lieu saint que JĂ©sus reçoit les blessures les plus cruelles - c'est un nouveau Calvaire. OĂč cela se passe-t-il? Dans les lieux saints, l'Ă©glise. 284. OĂč est-ce qu'Il est crucifiĂ©? C'est par les pasteurs. Vous hypocrites, vous en savez mieux que cela! Je ne suis pas fĂąchĂ©, mais quelque chose remue en moi. Dieu est pleinement identifiĂ© au milieu de vous. 285. OĂč reçut-Il les coups de lances qui percĂšrent Son flanc? OĂč reçut-Il des blessures? Au Calvaire. OĂč reçoit-Il cela aujourd'hui? Du haut de la chaire. D'oĂč cela venait-il? De JĂ©rusalem. D'oĂč cela venait-il? De la dĂ©nomination, de ceux qui prĂ©tendaient L'aimer, c'Ă©tait ceux-lĂ qui avaient fait cela. Ce sont eux qui font cela aujourd'hui. Son deuxiĂšme Calvaire oĂč Il a reçu des blessures infligĂ©es Ă la Parole... VoilĂ ce qui Le blesse. Qui est-Il? Il est la Parole. Il est la Parole. D'oĂč a-t-Il reçu les blessures les plus cruelles? Du haut de la chaire, dans des lieux saints, exactement comme autrefois. 286. J'ai le droit d'accuser cette gĂ©nĂ©ration. [FrĂšre Branham frappe cinq fois sur la chaire. -Ed.] J'ai le droit de le faire en tant que ministre de l'Evangile de JĂ©sus-Christ, accompagnĂ© des signes qui dĂ©montrent qu'Il est Dieu. J'ai le droit de porter l'accusation contre cette gĂ©nĂ©ration, parce que les traits les plus acĂ©rĂ©s sont directement lancĂ©s du haut de la chaire mĂȘme, lĂ oĂč ils L'ont critiquĂ© et ont dit N'allez pas Ă©couter ces choses-lĂ . C'est du diable.» A l'endroit mĂȘme oĂč Il est censĂ© ĂȘtre aimĂ©. 287. Et les signes mĂȘme dont JĂ©sus avait dit qu'ils arriveraient... La Parole de Dieu est plus tranchante qu'une Ă©pĂ©e Ă double tranchant la Parole, Elle discerne les pensĂ©es et les intentions du cĆur; et cela est appelĂ© du diable! A partir d'oĂč? Du haut des chaires; des lieux saints! 288. Oh! Comment Dieu peut-Il baisser Son regard lĂ -dessus? C'est seulement - seulement par misĂ©ricorde, c'est tout, par grĂące. Nous ne pouvons rien faire d'autre que nous diriger vers le jugement. Nous y sommes dĂ©jĂ . Oui - oui. 289. Pensez-y! Ses blessures les plus profondes proviennent de la chaire. C'est lĂ Son nouveau Calvaire. Ils Le crucifient, Lui la Parole, Ă la chaire. C'est vrai. Comment? Comment - comment font-ils cela? Par leur apparence de piĂ©tĂ©. C'est exact! DISCERNER LE CORPS DU SEIGNEURâ Chatauqua, Ohio, USAâ 12 aoĂ»t 1959 10. Câest la chose essentielle rĂ©pandre le Message, car nous vivons dans une heure oĂč il est plus tard que nous ne le pensons. On est Ă la fin de lâĂąge, et lâĂ©glise est dans une terribleâdans une condition terrible, et nous sommes tout simplement en train dâessayer de rĂ©pandre la LumiĂšre du Soleil parmi les gens, pas pour essayer de les convertir Ă une de nos croyances, mais pour essayer dâamener les gens Ă vivre plus prĂšs du Seigneur JĂ©sus et Ă croire en Lui. Pas pour tirer les membres dâune Ă©glise vers une autre Ă©glise, mais pour envoyer plus de membres Ă cette Eglise-lĂ , voilĂ notre but. {381-3} â Ă aucun instant je nâapporte aux gens un message pour les pousser Ă me suivre ou Ă se rattacher Ă mon assemblĂ©e, ou Ă fonder un groupe, une organisation. Je nâai jamais fait cela, et je ne le ferai pas maintenant. Je nâai pas dâintĂ©rĂȘt pour ces choses. Jâai, en revanche, un intĂ©rĂȘt pour les choses de Dieu et pour les gens, et je serai satisfait si je peux rĂ©aliser une seule chose. Cette chose, câest de voir sâĂ©tablir une relation spirituelle vĂ©ritable entre Dieu et les hommes, dans laquelle les hommes deviennent de nouvelles crĂ©atures en Christ, remplis de Son Esprit, et vivant selon Sa Parole. LA SEMENCE DU SERPENT - JEFFERSONVILLE,IN,USA 181 Et regardez bien la semence du serpent. Maintenant, regardez bien. Souvenez-vous, la semence du serpent est religieuse. Regardez-la commencer Ă agir, lĂ , pendant quelques instants. VoilĂ qu'elle prend son dĂ©part, la semence du serpent. Qu'est-ce qu'ils sont devenus? Je vais vous lire quelque chose, lĂ , que j'ai notĂ© cet aprĂšs-midi. Lâ INVASION DES ĂTATS-UNIS - JEFFERSONVILLE, IN, USA 241 Ne voyez-vous pas combien le diable est religieux? Le diable n'est pas un anti... pas une grande chose, entiĂšrement opposĂ©e au christianisme comme l'est le communisme. Ce n'est pas ça. Ăa c'est aussi le diable. Certainement, mais ce n'est pas l'anti-Christ. L'anti-Christ est trĂšs religieux, trĂšs religieux. Ce fut un esprit religieux qui crucifia JĂ©sus. Ăa a toujours Ă©tĂ© un monde religieux, un peuple religieux qui crucifie. Ce fut le peuple religieux qui s'Ă©tait opposĂ© au vĂ©ritable Christ. Ce furent des prophĂštes religieux qui s'opposĂšrent Ă MichĂ©e. Ce sont les gens religieux de ce jour qui s'opposent au Message de Dieu. 242 Souvenez-vous que je vous ai avertis. Je vous l'ai dit. Je ne parle pas beaucoup des Catholiques, des Baptistes et des MĂ©thodistes. Je suis en train de parler seulement des gens qui sont les gens de la saintetĂ©; c'est juste lĂ parmi eux. Pensez-y aujourd'hui oĂč ils en sont arrivĂ©s aux mises en scĂšnes. Oh! La la! Quelquefois, j'entrais, mon cĆur se brisait au-dedans de moi. AUJOURDâHUI CETTE ĂCRITURE EST ACCOMPLIE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 67 Et il arrivera quâun jour, les choses mĂȘmes que nous voyons JĂ©hovah faire aujourdâhui, des hommes dans les Ăąges Ă venir, sâil y en a, mourront Ă cause de la chose dont nous parlons aujourdâhui! Vous serez obligĂ©s de le faire lorsque la marque de la bĂȘte viendra et que vous ne serez plus autorisĂ©s Ă prĂȘcher lâĂvangile de cette façon-ci. Lorsque la grande union des Ă©glises se rassemblera, ce qui est en voie de rĂ©alisation maintenant mĂȘme pour lâĂ©glise du monde, vous aurez Ă sceller votre tĂ©moignage de votre propre vie Ă cause de Ceci. LA MARQUE DE LA BĂTE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 199 TrĂšs bien, protestant, c'est lĂ que vous allez ĂȘtre mis au pied du mur. Vous admettez bien qu'elle est une prostituĂ©e, mais elle Ă©tait la mĂšre» de quoi, de fils? de prostituĂ©es». Donc, ce sont des femmes. Pas vrai? [L'assemblĂ©e dit Amen.» - Ce sont des Ă©glises, alors. Pas vrai? [Amen.»] Elle est l'Ă©glise mĂšre, alors. N'est-ce pas? [Amen.»] D'oĂč est venu Martin Luther? Du catholicisme. D'oĂč est-ce que toutes celles-ci ont Ă©clos? Du catholicisme, en apportant la mĂȘme doctrine qu'ils avaient, et vous vous y pliez. LâAGE DE LâĂGLISE DE LAODICEE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 290 Ă aucune Ă©poque, Dieu n'a organisĂ© Son Ăglise. La mĂšre des Ă©glises organisĂ©es, c'est la hiĂ©rarchie Catholique romaine. L'Ă©glise Catholique romaine est la mĂšre des organisations. Et dĂšs qu'un rĂ©veil Ă©clate dans un groupe protestant, ils reviennent tout de suite en arriĂšre et font la mĂȘme chose! La Bible dit qu'elle Ă©tait une prostituĂ©e et qu'elle avait des filles qui Ă©taient les Ă©glises sorties d'elle. Pour que ce soient des prostituĂ©es, il fallait que ce fussent des femmes. C'est ce qu'elles sont. JE SERAI AVEC TOI COMME JâAI ĂTĂ AVEC MOĂSE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 46 Et l'organisation de l'Ă©glise, la dĂ©nomination a Ă©chouĂ©. Elles ne feront pas traverser l'Ăglise! Dieu suscitera un nouveau systĂšme, un systĂšme interdĂ©nominationnel par la Puissance de Dieu, qui fera entrer l'Ăglise dans la Terre Promise. Les organisations et les dĂ©nominations l'ont embrouillĂ©; chacun suit sa propre thĂ©ologie, chacun suit sa propre façon de penser. Mais Dieu prendra Son Saint-Esprit et suscitera Ses JosuĂ© qui conduiront l'Ăglise Ă la promesse, sans ĂȘtre attachĂ©e quelque part par des liens dĂ©nominationnels; mais Il fera traverser Son Ăglise. Lâ EDEN DE SATAN - JEFFERSONVILLE, IN, USA 33 Et câest pour ça que Satan a agi ainsi. Et pour arriver Ă ses fins, il sâest servi du ministĂšre, comme Dieu lâavait promis. Or, câest par une sĂ©duction religieuse quâil a commencĂ©, en Ăden, et depuis, il a toujours continuĂ© comme ça. 34 Non pas en formant un groupe de communistes. Les communistes nâont rien Ă voir lĂ -dedans. Câest lâĂ©glise quâil faut surveiller, voyez-vous. Ce ne sont pas lesâce ne sont pas les communistes qui sĂ©duiraient mĂȘme les Ălus. Câest lâĂ©glise qui sĂ©duirait mĂȘme les Ălus, voyez-vous. Ce ne sont pas les communistes; nous savons quâils renient Dieu, et quâils sont antichrists, bien sĂ»r, en principe, mais lâantichrist, ce nâest pas eux. Lâantichrist est religieux, trĂšs religieux, et il peut citer lâĂcriture et nous La prĂ©senter dâune façon tellement claire. EXPERIENCES 1 - Phoenix, Arizona, USA - Dimanche 7 dĂ©cembre 1947, aprĂšs-midi 33. Et maintenant, ce sont ces dons qui feront cela. Voyez, le systĂšme a changĂ©. L'Eglise a conduit le monde depuis le temps de Martin Luther. Est-ce vrai ? Mais l'Ăąge de l'Eglise est en train de toucher Ă sa fin maintenant. C'est vrai. Ăa, c'est le rĂŽle de MoĂŻse. Il touche Ă la fin ; en effet, de mĂȘme que MoĂŻse avait dĂ©sobĂ©i Ă Dieu, de mĂȘme l'Ă©glise a dĂ©sobĂ©i Ă Dieu je veux dire les dĂ©nominations. Voyez-vous ce que je veux dire ? Combien pensent que vous comprenez ce dont je parle ? Merci, mes amis. Regardez. Satan cherche des fois Ă me dire qu'ils - qu'ils ne comprennent pas cela. Mais je sais que vous comprenez. Voyez ? Cela a failli. L'Ă©glise a failli, parce qu'elle en est arrivĂ©e au point oĂč si vous n'ĂȘtes pas mĂ©thodiste, vous n'ĂȘtes pas dans la chose ; si vous n'ĂȘtes pas baptiste, vous n'ĂȘtes pas dans la chose ; si vous n'ĂȘtes pas membre des AssemblĂ©es de Dieu, vous n'ĂȘtes pas dans la chose ; si vous n'ĂȘtes pas membre des Unitaires, vous n'ĂȘtes pas dans la chose ; si - si vous n'ĂȘtes pas membre de ceci ou de cela, vous n'ĂȘtes pas dans la chose. 34. L'Ă©glise a failli. Voyez ? Au lieu de rassembler les gens en un seul corps, elle les a sĂ©parĂ©s. Juste comme MoĂŻse, au lieu de parler au rocher, il l'a frappĂ© voyez ?, et cela a failli. De mĂȘme l'Ă©glise ne fera pas traverser le Jourdain aux gens. C'est vrai. Mais maintenant, Dieu a changĂ© de systĂšme, et Il renvoie⊠Vous qui prenez note de ce que je dis, il y a de grands hommes qui vont venir dans ce monde. C'est vrai. Il y a de grandes puissances en route vers ce monde. Et ce sera un peuple qui appellera un peuple Ă sortir. Rappelez-vous "Sortez du milieu d'elle, Mon peuple. " Est-ce vrai ? Babylone, confusion que⊠Et il ne s'agit donc pas de gens, il ne s'agit pas de sortir de vos Ă©glises, mais de sortir de cette confusion qui est parmi vous. Voyez ? Sortez-en, servons Dieu d'un seul cĆur, d'une mĂȘme pensĂ©e et d'un commun accord. Est-ce vrai ? Et alors, Dieu fera traverser le Jourdain Ă Son Eglise. C'est traverser la mort. Bon, croyez cela de tout votre cĆur. ARRIVE-T-IL A DIEU DE CHANGER SA PENSĂE AU SUJET DE SA PAROLE? - JEFF, IN 73 âŠEt je crois que le grand ennemi de la sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne dâaujourdâhui, ce sont les Ă©glises organisĂ©es. Je crois de tout mon cĆur que tout cela finira par former la marque de la bĂȘte je peux le prouver par la Bible avec lâaide de Dieu et je lâai dĂ©jĂ fait; la fĂ©dĂ©ration des Ă©glises dĂ©bouchera sur la marque de la bĂȘte. Car Dieu nâa jamais reconnu, Ă aucun moment, une Ă©glise organisĂ©e. LA DEMEURE FUTURE DE LâĂPOUX CĂLESTE ET DE LâĂPOUSE TERRESTRE - - JEFFERSONVILLE, IN, USA 222 Sept jours, remarquez, qui vont âpasserâ, ou, ce que j'ai dit, c'est qu'ils vont âse changer en autre choseâ. Huit jours, lĂ il est question d'une nouvelle crĂ©ation, vous voyez, pas d'une ancienne crĂ©ation. Huit jours, c'est une nouvelle crĂ©ation. 223 En effet, c'est le huitiĂšme jour que notre Seigneur est ressuscitĂ© des morts. VoilĂ l'autre convocation que vous avez, la saintetĂ©; sans considĂ©rer les sabbats du tout, ou la fĂȘte des tabernacles, la fĂȘte de ceci, et la fĂȘte de la pentecĂŽte. JĂ©sus est ressuscitĂ© des morts, pour notre justification, le huitiĂšme jour. AprĂšs les sept sabbats, ou sept jours, Sept Ăges de l'Ăglise, JĂ©sus est ressuscitĂ© des morts. Le huitiĂšme jour, qui est une sainte convocation, vous voyez, qui est le premier jour. LA SEMENCE NâHĂRITE PAS AVEC LA BALLE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 147 Remarquez, il n'y aura plus de porteur, d'Ă©glises mĂšres, de dĂ©nominations, aprĂšs cette balle porteuse, parce qu'aprĂšs la balle, il n'y a plus... Ă ce moment-lĂ il ne reste plus rien que le grain. Est-ce vrai? Il faut que ce soit le grain. Ce doit ĂȘtre la mĂȘme sorte que ce qui entra dans le sol, JĂ©sus-Christ le mĂȘme hier, aujourd'hui et Ă©ternellement. 148 Un Esprit vient sur l'Ăpouse pour faire les mĂȘmes choses qu'Il fit. Vous voyez, c'est la nouvelle reproduction du grain. LA SEMENCE NâHĂRITE PAS AVEC LA BALLE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 82 Ainsi, vous voyez Marie, pas par le sexe, mais par la foi, quelque chose exactement comme cela... Marie n'Ă©tait pas cette Semence. Marie fut un porteur de la Semence. Il fut la Semence authentique de foi, parce que la Parole de Dieu, c'est par la foi qu'Il la donne Ă Abraham. Et seule la foi peut produire ce que Dieu a dit qu'Il ferait, la foi en Sa Parole. LES EVĂNEMENTS RENDUS CLAIRS PAR LA PROPHĂTIE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 36 Et quand vous voyez l'Ă©glise devenir mondaine, comme ce qui arriva du temps de Sodome, que vous voyez le monde des Ă©glises, alors qu'elles entrent toutes dans... qu'elles adorent le dieu de cet Ăąge mauvais», de voir ça; et puis, de voir un petit groupe minoritaire rassemblĂ© sous l'inspiration de Dieu, produisant de nouveau la Vie de JĂ©sus-Christ, par les passages de l'Ăcriture qui sont censĂ©s arriver, vous savez Ă quelle heure vous vivez. UNE ROBE D'OCCASION - Jeffersonville, Indiana, USA - Dimanche 25 novembre 1956, matin 61. Je vous assure, lorsque Dieu place un homme pour faire un travail dans le monde, ce dernier doit avoir quelque chose meilleur que ce qu'a le monde. Il doit avoir quelque chose meilleur que ce dont dispose l'Ă©glise. Il doit chercher une double portion. HĂBREUX CHAPITRES 5 ET 6 - PREMIĂRE PARTIE - JEFFERSONVILLE, IN, USA 24 aussi lorsque Paul... Dieu a choisi Paul. Les hommes ont choisi Matthias. Lorsqu'il... On a tirĂ© au sort, mais il n'a jamais rien fait. Cela montre quel pouvoir a donc l'Ă©glise, de faire un choix, d'Ă©lire ses diacres, et d'envoyer ses prĂ©dicateurs Ă divers endroits! Cela est souvent charnel. 25 Laissez un homme aller oĂč Dieu le conduit Ă aller. J'aime ça! Si les gens, dans une assemblĂ©e, disent simplement Eh, bien, voici une belle Ă©glise. Ce frĂšre a Ă©tabli une jolie Ă©glise.» Et s'ils ont un petit favori», ils l'enverront diriger cette Ă©glise. Ils ne se rendent pas compte qu'ils se tuent eux-mĂȘmes! Voyez-vous? En premier lieu, si cet homme entre lĂ , il ne peut pas prendre la place du premier. Et alors ils ne font qu'affaiblir l'Ă©glise, pour essayer de faire une faveur Ă un favori». Cela a toujours Ă©tĂ© ainsi. HONTEUX DE LUI - JEFF, IN, USA 86 Sa Parole doit donc vivre par Elle-mĂȘme pour chaque gĂ©nĂ©ration. Elle a vĂ©cu par Elle mĂȘme du temps de MoĂŻse, car la Bible dit dans HĂ©breux au premier chapitre "Dieu, Ă plusieurs reprises et en plusieurs maniĂšres, parla aux pĂšres par les prophĂštes...". L'Ă©glise a tellement tordu tout cela que lorsque ces prophĂštes... Ces audacieux messagers de Dieu vinrent sans Ă©glise, sans dĂ©nomination, sans organisation, sans rien, et ils dĂ©fiĂšrent des rois, des royaumes, des Ă©glises et toutes choses. LA SEMENCE DE DISCORDE - PHOENIX, AZ, USA 75 ⊠Ayant l'apparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en fait la Force, niant la Parole, simplement pour soutenir des rites religieux, quelque dogme que quelqu'un y a injectĂ©, a essayĂ© d'ajouter Ă la Parole de Dieu. Ăa ne marchera pas. C'est de la discorde. LE TEMPS ET LE SIGNE DE LâUNION - JEFFERSONVILLE, IN, USA 58 Maintenant, nous voyons venir ce temps de l'union. Voyez-vous? Maintenant, observez! Et alors l'Ă©glise s'est unie contre le Message, et pendant qu'elle fait cela, les nations sont en train de s'unir dans le communisme pour dĂ©truire encore l'Ă©glise. Juste exactement ce qui s'est passĂ© au commencement. Voyez-vous? Cela se rĂ©pĂšte juste encore. 59 IsraĂ«l devait premiĂšrement rejeter le Message. Et lorsqu'ils eurent rejetĂ© le Message, alors la vie nationale et militaire des autres nations s'unirent et vinrent pour dĂ©truire l'Ă©glise. Et aujourd'hui, ils ont rejetĂ© le Message du Seigneur JĂ©sus, et ils L'ont rejetĂ©. Et maintenant, le temps est venu oĂč le communisme est en train d'unir le monde contre l'Ă©glise. Vous voyez, il fallait qu'il en soit ainsi. Maintenant, c'est dur de dire cela. JĂ©susest la lumiĂšre du monde. Aller au contenu. Accueil; Bible Permutateur de Menu. Bible; GenĂšse; Exode; Enseignements Biblique Permutateur de Menu. Enseignements Biblique LES FRĂRES DE MOWGLI Chil Vautour conduit les pas de la nuitxxx Que Mang le Vampire dĂ©livre â Dorment les troupeaux dans lâĂ©table clos xxx La terre Ă nous, lâombre la livre ! Câest lâheure du soir, orgueil et pouvoirxxx Ă la serre, le croc et lâongle. Nous entendez-vous ? Bonne chasse Ă tousxxx Qui gardez la Loi de la Jungle !xxxxxxx Chanson de nuit dans la Jungle. Il Ă©tait sept heures dâune soirĂ©e trĂšs chaude, sur les collines de Seeonee, quand pĂšre Loup sâĂ©veilla de son somme journalier, se gratta, bĂąilla et dĂ©tendit ses pattes lâune aprĂšs lâautre pour dissiper la sensation de paresse quâil sentait encore Ă leurs extrĂ©mitĂ©s. MĂšre Louve Ă©tait Ă©tendue, son gros nez gris tombĂ© parmi ses quatre petits qui se culbutaient et criaient, et la lune luisait par lâouverture de la caverne oĂč ils vivaient tous. â Augrh ! dit PĂšre Loup, il est temps de se remettre en chasse. Et il allait sâĂ©lancer vers le fond de la vallĂ©e, quand une petite ombre Ă queue touffue barra lâouverture et jappa â Bonne chance, ĂŽ chef des loups ! Bonne chance et fortes dents blanches aux nobles enfants. Puissent-ils nâoublier jamais en ce monde ceux qui ont faim ! CâĂ©tait le chacal â Tabaqui le LĂšche-Plat â et les loups de lâInde mĂ©prisent Tabaqui parce quâil rĂŽde partout faisant du grabuge, colportant des histoires et mangeant des chiffons et des morceaux de cuir dans les tas dâordures aux portes des villages. Mais ils ont peur de lui aussi, parce que Tabaqui, plus que tout autre dans la jungle, est sujet Ă devenir enragĂ©, et alors il oublie quâil ait jamais eu peur de quelquâun, et il court Ă travers la forĂȘt, mordant tout ce quâil trouve sur sa route. Le tigre mĂȘme se sauve et se cache lorsque le petit Tabaqui devient enragĂ©, car la rage est la chose la plus honteuse qui puisse surprendre un animal sauvage. Nous lâappelons hydrophobie, mais eux lâappellent dewanee â la folie â et ils se sauvent â Entre alors, et cherche, dit PĂšre Loup avec raideur ; mais il nây a rien Ă manger ici. â Pour un loup, non, certes, dit Tabaqui ; mais pour un aussi mince personnage que moi, un os sec est un festin. Que sommes-nous donc, nous autres Gidur log le peuple chacal, pour trier et choisir ? Il obliqua vers le fond de la caverne, y trouva un os de chevreuil oĂč restait quelque viande, sâassit et en fit craquer le bout avec joie. â Merci pour ce bon repas ! dit-il en se lĂ©chant les lĂšvres. Quâils sont beaux, les nobles enfants ! Quels grands yeux ! Et si jeunes, pourtant ! Je devrais me rappeler, en effet, que les enfants des rois sont hommes dĂšs le berceau. Or, Tabaqui le savait aussi bien que personne, il nây a rien de plus malencontreux que de louer des enfants Ă leur nez ; il prit plaisir Ă voir que MĂšre et PĂšre Loup semblaient gĂȘnĂ©s. Tabaqui resta un moment, en repos, en se rĂ©jouissant du mal quâil venait de faire ; puis il reprit malignement â Shere Khan, le Grand, a changĂ© de terrain de chasse. Il va chasser sur ces collines, Ă la prochaine lune, mâa-t-il dit. Shere Khan Ă©tait le tigre qui habitait prĂšs de la riviĂšre, la Waingunga, Ă vingt milles plus loin. â Il nâen a pas le droit, commença PĂšre Loup avec colĂšre. De par la Loi de la Jungle, il nâa pas le droit de changer ses quartiers sans dĂ»ment avertir. Il effraiera tout le gibier Ă dix milles Ă la ronde, et moi⊠moi jâai Ă tuer pour deux ces temps-ci. â Sa mĂšre ne lâa pas appelĂ© Lungri le Boiteux pour rien, dit MĂšre Louve tranquillement il est boiteux dâun pied depuis sa naissance ; câest pourquoi il nâa jamais pu tuer que des bestiaux. Ă prĂ©sent, les villageois de la Waingunga sont irritĂ©s contre lui, et il vient irriter les nĂŽtres. Ils fouilleront la jungle Ă sa recherche⊠il sera loin, mais, nous et nos enfants, il nous faudra courir quand on allumera lâherbe. Vraiment, nous sommes trĂšs reconnaissants Ă Shere Khan ! â Lui parlerai-je de votre gratitude ? dit Tabaqui. â Ouste ! jappa brusquement PĂšre Loup. Va-tâen chasser avec ton maĂźtre. Tu as fait assez de mal pour une nuit. â Je mâen vais, dit Tabaqui tranquillement. Vous pouvez entendre Shere Khan, en bas, dans les fourrĂ©s. Jâaurais pu me dispenser du message. PĂšre Loup Ă©couta. En bas, dans la vallĂ©e qui descendait vers une petite riviĂšre, il entendit la plainte dure, irritĂ©e, hargneuse et chantante dâun tigre qui nâa rien pris et auquel il importe peu que toute la jungle le sache. â LâimbĂ©cile ! dit PĂšre Loup, commencer un travail de nuit par un vacarme pareil ! Pense-t-il que nos chevreuils sont comme ses veaux gras de la Waingunga ? â Chut ! Ce nâest ni bĆuf ni chevreuil quâil chasse cette nuit, dit MĂšre Louve, câest lâhomme. La plainte sâĂ©tait changĂ©e en une sorte de ronron bourdonnant qui semblait venir de chaque point de lâĂ©tendue. CâĂ©tait le bruit qui Ă©gare les bĂ»cherons et les nomades Ă la belle Ă©toile, et les fait courir quelquefois dans la gueule mĂȘme du tigre. â Lâhomme ! â dit PĂšre Loup, en montrant toutes ses dents blanches. â Faugh ! Nây a-t-il pas assez dâinsectes et de grenouilles dans les citernes, quâil lui faille manger lâhomme, et sur notre terrain encore ? La Loi de la Jungle, qui nâordonne rien sans raison, dĂ©fend Ă toute bĂȘte de manger lâhomme, sauf lorsquâelle tue pour montrer Ă ses enfants comment on tue, et alors elle doit chasser hors des rĂ©serves de son clan ou de sa tribu. La vraie raison en est que le meurtre de lâhomme signifie, tĂŽt ou tard, invasion dâhommes blancs armĂ©s de fusils et montĂ©s sur des Ă©lĂ©phants, et dâhommes bruns, par centaines, munis de gongs, de fusĂ©es et de torches. Alors tout le monde souffre dans la jungle⊠La raison que les bĂȘtes se donnent entre elles, câest que, lâhomme Ă©tant le plus faible et le plus dĂ©sarmĂ© des vivants, il est indigne dâun chasseur dây toucher. Ils disent aussi â et câest vrai â que les mangeurs dâhommes deviennent galeux et quâils perdent leurs dents. Le ronron grandit et se rĂ©solut dans le Aaarh ! » Ă pleine gorge du tigre qui charge. Alors, il y eut un hurlement â un hurlement bizarre, indigne dâun tigre â poussĂ© par Shere Khan. â Il a manquĂ© son coup, dit MĂšre Louve. Quâest-ce que câest ? PĂšre Loup courut Ă quelques pas de lâentrĂ©e ; il entendit Shere Khan grommeler sauvagement tout en se dĂ©menant dans la brousse. â LâimbĂ©cile a eu lâesprit de sauter sur un feu de bĂ»cherons et sâest brĂ»lĂ© les pieds ! dit PĂšre Loup en grognant. Tabaqui est avec lui. â Quelque chose monte la colline, dit MĂšre Louve en dressant une oreille. Tiens-toi prĂȘt. Il y eut un petit froissement de buissons dans le fourrĂ©. PĂšre Loup, ses hanches sous lui, se ramassa, prĂȘt Ă sauter. Alors, si vous aviez Ă©tĂ© lĂ , vous auriez vu la chose la plus Ă©tonnante du monde le loup arrĂȘtĂ© Ă mi-bond. Il prit son Ă©lan avant de savoir ce quâil visait, puis il essaya de se retenir. Il en rĂ©sulta un saut de quatre ou cinq pieds droit en lâair, dâoĂč il retomba presque au mĂȘme point du sol quâil avait quittĂ©. â Un homme ! hargna-t-il. Un petit dâhomme. Regarde ! En effet, devant lui, sâappuyant Ă une branche basse, se tenait un bĂ©bĂ© brun tout nu, qui pouvait Ă peine marcher, le plus doux et potelĂ© petit atome qui fĂ»t jamais venu, la nuit, Ă la caverne dâun loup. Il leva les yeux pour regarder pĂšre Loup en face et se mit Ă rire. â Est-ce un petit dâhomme ? dit mĂšre Louve. Je nâen ai jamais vu. Apporte-le ici. Un loup, accoutumĂ© Ă transporter ses propres petits, peut trĂšs bien, sâil est nĂ©cessaire, prendre dans sa gueule un Ćuf sans le briser. Quoique les mĂąchoires de PĂšre Loup se fussent refermĂ©es complĂštement sur le dos de lâenfant, pas une dent nâĂ©gratigna la peau lorsquâil le dĂ©posa au milieu de ses petits. â Quâil est mignon ! Quâil est nu !⊠Et quâil est brave ! dit avec douceur MĂšre Louve. Le bĂ©bĂ© se poussait, entre les petits, contre la chaleur du flanc tiĂšde. â Ah ! Ah ! Il prend son repas avec les autres.⊠Ainsi, câest un petit dâhomme. A-t-il jamais existĂ© une louve qui pĂ»t se vanter dâun petit dâhomme parmi ses enfants ? â Jâai parfois ouĂŻ parler de semblable chose, mais pas dans notre clan ni de mon temps, dit pĂšre Loup. Il nâa pas un poil, et je pourrais le tuer en le touchant du pied. Mais, voyez, il me regarde et nâa pas peur ! Le clair de lune sâĂ©teignit Ă la bouche de la caverne, car la grosse tĂȘte carrĂ©e et les fortes Ă©paules de Shere Khan en bloquaient lâouverture et tentaient dây pĂ©nĂ©trer. Tabaqui, derriĂšre lui, piaulait â Monseigneur, Monseigneur, il est entrĂ© ici ! â Shere Khan nous fait grand honneur â dit pĂšre Loup, les yeux mauvais. â Que veut Shere Khan ? â Ma proie. Un petit dâhomme a pris ce chemin. Ses parents se sont enfuis. Donnez-le-moi ! Shere Khan avait sautĂ© sur le feu dâun campement de bĂ»cherons, comme lâavait dit pĂšre Loup, et la brĂ»lure de ses pattes le rendait furieux. Mais pĂšre Loup savait lâouverture de la caverne trop Ă©troite pour un tigre. MĂȘme oĂč il se tenait, les Ă©paules et les pattes de Shere Khan Ă©taient resserrĂ©es par le manque de place, comme les membres dâun homme qui tenterait de combattre dans un baril. â Les loups sont un peuple libre, dit pĂšre Loup. Ils ne prennent dâordres que du Conseil supĂ©rieur du clan, et non point dâaucun tueur de bĆufs plus ou moins rayĂ©. Le petit dâhomme est Ă nous⊠pour le tuer si nous en avons envie. â Envie ou pas envie⊠! Quel langage est-ce lĂ ? Par le taureau que jâai tuĂ©, dois-je attendre, le nez dans votre repaire de chiens, lorsquâil sâagit de mon dĂ» le plus strict ? Câest moi, Shere Khan, qui parle. Le rugissement du tigre emplit la caverne de son tonnerre. MĂšre Louve secoua les petits de son flanc et sâĂ©lança, ses yeux, comme deux lunes vertes dans les tĂ©nĂšbres, fixĂ©s sur les yeux flambants de Shere Khan. â Et câest moi, Raksha le DĂ©mon, qui vais te rĂ©pondre. Le petit dâhomme est mien, Lungri, le mien Ă moi ! Il ne sera point tuĂ©. Il vivra pour courir avec le clan, et pour chasser avec le clan ; et, prends-y garde, chasseur de petits tout nus, mangeur de grenouilles, tueur de poissons ! il te fera la chasse, Ă toi ! ⊠Maintenant, sors dâici, ou, par le Sambhur que jâai tuĂ© â car moi je ne me nourris pas de bĂ©tail mort de faim, â tu retourneras Ă ta mĂšre, bĂȘte brĂ»lĂ©e de la jungle, plus boiteux que jamais tu nâes venu au monde. Va-tâen ! PĂšre Loup leva les yeux, stupĂ©fait. Il ne se souvenait plus des jours oĂč il avait conquis mĂšre Louve, en loyal combat contre cinq autres loups, au temps oĂč, dans les expĂ©ditions du clan, ce nâĂ©tait pas par pure politesse quâon lâappelait le DĂ©mon. Shere Khan aurait pu tenir tĂȘte Ă pĂšre Loup, mais il ne pouvait sâattaquer Ă mĂšre Louve, car il savait que dans la position oĂč il Ă©tait elle gardait tout lâavantage du terrain et quâelle combattrait Ă mort. Aussi se recula-t-il hors de lâouverture en grondant ; et, quand il fut Ă lâair, libre, il cria â Chaque chien aboie dans sa propre cour ! Nous verrons ce que dira le clan, comment il prendra cet Ă©levage de petit dâhomme. Le petit est Ă moi, et sous ma dent il faudra bien quâĂ la fin il tombe, ĂŽ voleurs Ă queues touffues ! MĂšre Louve se laissa retomber, haletante, parmi les petits, et pĂšre Loup lui dit gravement â LĂ , Shere Khan a raison ; le petit doit ĂȘtre montrĂ© au clan. Veux-tu encore le garder, mĂšre ? Elle souffla â Si je veux le garder !⊠Il est venu tout nu, la nuit, seul et mourant de faim, et il nâavait mĂȘme pas peur. Regarde, il a dĂ©jĂ poussĂ© un de nos bĂ©bĂ©s de cĂŽtĂ©. Et ce boucher boiteux lâaurait tuĂ© et se serait sauvĂ© ensuite vers la Waingunga, tandis que les villageois dâici seraient accourus, Ă travers nos reposĂ©es, faire une battue pour en tirer vengeance !⊠Si je le garde ? AssurĂ©ment, je le garde. Couche-toi lĂ , petite grenouille⊠à toi, Mowgli, car Mowgli la Grenouille je veux tâappeler, le temps viendra oĂč tu feras la chasse Ă Shere Khan comme il tâa fait la chasse Ă toi ! â Mais que dira notre clan ? dit pĂšre Loup. La Loi de la Jungle Ă©tablit trĂšs clairement que chaque loup peut, lorsquâil se marie, se retirer du clan auquel il appartient ; mais, aussitĂŽt que ses petits sont assez ĂągĂ©s pour se tenir sur leurs pattes, il doit les amener au conseil du clan, qui se rĂ©unit gĂ©nĂ©ralement une fois par mois Ă la pleine lune, afin que les autres loups puissent reconnaĂźtre leur identitĂ©. AprĂšs cet examen, les petits sont libres de courir oĂč il leur plaĂźt, et jusquâĂ ce quâils aient tuĂ© leur premier chevreuil, il nâest pas dâexcuse valable pour le loup adulte et du mĂȘme clan qui tuerait lâun dâeux. Le chĂątiment est la mort pour le meurtrier oĂč quâon le trouve, et, si vous rĂ©flĂ©chissez une minute, vous verrez quâil en doit ĂȘtre ainsi. PĂšre Loup attendit jusquâĂ ce que ses petits pussent courir un peu, et alors, la nuit de lâassemblĂ©e, il les emmena avec Mowgli et mĂšre Louve au Rocher du Conseil â un sommet de colline couvert de pierres et de galets, oĂč une centaine de loups pouvaient sâisoler. Akela, le grand loup gris solitaire, que sa vigueur et sa finesse avaient mis Ă la tĂȘte du clan, Ă©tait Ă©tendu de toute sa longueur sur sa pierre ; un peu au-dessous de lui Ă©taient assis plus de quarante loups de toutes tailles et de toutes robes, depuis les vĂ©tĂ©rans couleur de blaireau, qui pouvaient, Ă eux seuls, se tirer dâaffaire avec un chevreuil, jusquâaux jeunes loups noirs de trois ans, qui sâen croyaient capables. Le solitaire Ă©tait Ă leur tĂȘte depuis un an maintenant. Au temps de sa jeunesse, il Ă©tait tombĂ© deux fois dans un piĂšge Ă loup, et une autre fois il avait Ă©tĂ© assommĂ© et laissĂ© pour mort aussi connaissait-il les us et coutumes des hommes. On causait fort peu sur la roche. Les petits se culbutaient lâun lâautre au centre du cercle oĂč siĂ©geaient leurs mĂšres et leurs pĂšres, et, de temps en temps, un loup plus ĂągĂ© se dirigeait tranquillement vers un petit, le regardait avec attention, et regagnait sa place Ă pas silencieux. Parfois, une mĂšre poussait son petit en plein clair de lune pour ĂȘtre sĂ»re quâil nâavait point passĂ© inaperçu. Akela, de son cĂŽtĂ©, criait â Vous connaissez la Loi, vous connaissez la Loi. Regardez bien, ĂŽ loups ! Et les mĂšres reprenaient le cri â Regardez, regardez bien, ĂŽ loups ! Ă la fin et mĂšre Louve sentit se hĂ©risser les poils de son cou lorsque arriva ce moment, pĂšre Loup poussa Mowgli la Grenouille », comme ils lâappelaient, au milieu du cercle, oĂč il resta par terre Ă rire et Ă jouer avec les cailloux qui scintillaient dans le clair de lune. Akela ne leva pas sa tĂȘte dâentre ses pattes mais continua le cri monotone â Regardez bien !⊠Un rugissement sourd partit de derriĂšre les rochers ; la voix de Shere Khan criait â Le petit est mien. Donnez-le-moi. Le Peuple Libre, quâa-t-il Ă faire dâun petit dâhomme ? Akela ne remua mĂȘme pas les oreilles ; il dit simplement â Regardez bien, ĂŽ loups ! Le Peuple Libre, quâa-t-il Ă faire des ordres de nâimporte qui, hormis de ceux du Peuple Libre !⊠Regardez bien ! Il y eut un chĆur de sourds grognements, et un jeune loup de quatre ans, tournĂ© vers Akela, rĂ©pĂ©ta la question de Shere Khan â Le Peuple Libre, quâa-t-il Ă faire dâun petit dâhomme ? Or, la Loi de la Jungle, en cas de dispute sur les droits dâun petit Ă lâacceptation du clan, exige que deux membres au moins du clan, qui ne soient ni son pĂšre ni sa mĂšre, prennent la parole en sa faveur. â Qui parle pour ce petit ? dit Akela. Dans le Peuple Libre, qui parle ? Il nây eut pas de rĂ©ponse, et mĂšre Louve sâapprĂȘtait pour ce qui serait son dernier combat, elle le savait bien, sâil fallait en venir Ă combattre. Alors, le seul Ă©tranger qui soit admis au conseil du clan â Baloo, lâours brun endormi, qui enseigne aux petits la Loi de la Jungle, le vieux Baloo qui peut aller et venir partout oĂč il lui plaĂźt, parce quâil mange uniquement des noix, des racines et du miel â se leva sur son sĂ©ant et grogna. â Le petit dâhomme⊠le petit dâhomme ?⊠dit-il. Câest moi qui parle pour le petit dâhomme. Il nây a pas de mal dans un petit dâhomme. Je nâai pas le don de la parole, mais je dis la vĂ©ritĂ©. Laissez-le courir avec le clan, et quâon lâenrĂŽle parmi les autres. Câest moi-mĂȘme qui lui donnerai des leçons. â Nous avons encore besoin dâun dâautre, dit Akela. Baloo a parlĂ©, et câest lui qui enseigne nos petits. Qui parle avec Baloo ? Une ombre tomba au milieu du cercle. CâĂ©tait Bagheera, la panthĂšre noire. Sa robe est tout entiĂšre noire comme lâencre, mais les marques de la panthĂšre y affleurent, sous certains jours, comme font les reflets de la moire. Chacun connaissait Bagheera, et personne ne se souciait dâaller Ă lâencontre de ses desseins, car elle Ă©tait aussi rusĂ©e que Tabaqui, aussi hardie que le buffle sauvage et aussi intrĂ©pide que lâĂ©lĂ©phant blessĂ©. Mais sa voix Ă©tait plus suave que le miel sauvage, qui tombe goutte Ă goutte des arbres, et sa peau plus douce que le duvet. â Ă Akela, et vous, Peuple Libre ! ronronna-t-elle, je nâai aucun droit dans votre assemblĂ©e. Mais la Loi de la Jungle dit que, sâil sâĂ©lĂšve un doute, dans une affaire oĂč il ne soit pas question de meurtre, Ă propos dâun nouveau petit, la vie de ce petit peut ĂȘtre rachetĂ©e moyennant un prix. Et la Loi ne dit pas qui a droit ou non de payer ce prix. Ai-je raison ? â TrĂšs bien ! trĂšs bien, firent les jeunes loups, qui ont toujours faim. â Ăcoutons Bagheera. Le petit peut ĂȘtre rachetĂ©. Câest la Loi. â Sachant que je nâai aucun droit de parler ici, je demande votre permission. â Parle donc, criĂšrent vingt voix. â Tuer un petit nu est une honte. En outre, il pourra nous aider Ă chasser mieux quand il sera en Ăąge. Baloo a parlĂ© en sa faveur. Maintenant, Ă ce quâa dit Baloo, jâajouterai lâoffre dâun taureau, et bien gras, fraĂźchement tuĂ© Ă un demi-mille dâici Ă peine, si vous acceptez le petit dâhomme, conformĂ©ment Ă la Loi. Y a-t-il une difficultĂ© ? Il sâĂ©leva une clameur de voix disant par vingtaines â Quâimporte ! Il mourra sous les pluies de lâhiver ; il sera grillĂ© par le soleil⊠Quel mal peut nous faire une grenouille nue ?⊠Quâil coure avec le clan !⊠OĂč est le taureau, Bagheera ?⊠Quâon lâaccepte. Et alors revint lâaboiement profond dâAkela. â Regardez bien⊠regardez bien, ĂŽ loups ! Mowgli continuait Ă sâintĂ©resser aux cailloux ; il ne daigna prĂȘter aucune attention aux loups qui vinrent un Ă un lâexaminer. Ă la fin, ils descendirent tous la colline, Ă la recherche du taureau mort, et seuls restĂšrent Akela, Bagheera, Baloo et les loups de Mowgli. Shere Khan rugissait encore dans la nuit, car il Ă©tait fort en colĂšre que Mowgli ne lui eĂ»t pas Ă©tĂ© livrĂ©. â Oui, tu peux rugir, dit Bagheera dans ses moustaches car le temps viendra oĂč cette petite chose nue te fera rugir sur un autre ton, ou je ne sais rien de lâhomme. â Nous avons bien fait, dit Akela les hommes et leurs petits sont gens trĂšs avisĂ©s. Le moment venu, il pourra ĂȘtre utile. â Câest vrai, dit Bagheera ; le moment venu, on pourra en avoir besoin car personne ne peut espĂ©rer conduire le clan toujours ! Akela ne rĂ©pondit rien. Il pensait au temps qui arrive pour chaque chef de clan, oĂč sa force lâabandonne et oĂč, plus affaibli de jour en jour, il est tuĂ© Ă la fin par les loups et remplacĂ© par un nouveau chef, qui sera Ă son tour. â Emmenez-le, dit-il Ă pĂšre Loup, et dressez-le comme il sied Ă un membre du Peuple Libre. Et câest ainsi que Mowgli entra dans le clan des loups de Seeonee, au prix dâun taureau et pour une bonne parole de Baloo. Maintenant, il faut vous donner la peine de sauter dix ou onze annĂ©es entiĂšres, et dâimaginer seulement lâĂ©tonnante existence que Mowgli mena parmi les loups, parce que, sâil fallait lâĂ©crire, cela remplirait je ne sais combien de livres. â Il grandit avec les louveteaux, quoique, naturellement, ils fussent devenus loups quand lui-mĂȘme comptait Ă peine pour un enfant ; et pĂšre Loup lui enseigna sa besogne, et le sens de toutes choses dans la jungle, jusquâĂ ce que chaque frĂ©missement de lâherbe, chaque souffle de lâair chaud dans la nuit, chaque intonation des hiboux au-dessus de sa tĂȘte, chaque bruit dâĂ©corce Ă©gratignĂ©e par la chauve-souris au repos, un instant, dans lâarbre, chaque saut du plus petit poisson dans la mare, prissent juste autant dâimportance pour lui que pour un homme dâaffaires son travail de bureau. Lorsquâil nâapprenait pas, il sâasseyait au soleil et dormait, puis il mangeait, se rĂ©endormait ; lorsquâil se sentait sale ou quâil avait trop chaud, il se baignait dans les mares de la forĂȘt, et lorsquâil manquait de miel Baloo lui avait dit que le miel et les noix Ă©taient tout aussi agrĂ©ables Ă manger que la viande crue, il grimpait aux arbres pour en chercher, et Bagheera lui avait montrĂ© comment sây prendre. Elle sâĂ©tendait sur une branche et appelait Viens ici, petit frĂšre ! » et Mowgli commença par grimper comme fait le paresseux, mais par la suite il osa se lancer Ă travers les branches presque aussi hardiment que le singe gris. Il prit sa place au Rocher du Conseil, lorsque le clan sây rĂ©unissait, et, lĂ , il dĂ©couvrit quâen regardant fixement un loup quelconque il pouvait le forcer Ă baisser les yeux ainsi faisait-il pour sâamuser. Ă dâautres moments, il arrachait les longues Ă©pines du poil de ses amis, car les loups souffrent terriblement des Ă©pines et de tous les aiguillons qui se logent dans leur fourrure. Il descendait, la nuit, le versant de la montagne, vers les terres cultivĂ©es, et regardait avec une grande curiositĂ© les villageois dans leurs huttes ; mais il se mĂ©fiait des hommes parce que Bagheera lui avait montrĂ© une boĂźte carrĂ©e, avec une trappe, si habilement dissimulĂ©e dans la jungle quâil marcha presque dessus, et elle lui avait dit que câĂ©tait un piĂšge. Ce quâil aimait par-dessus tout, câĂ©tait de sâenfoncer avec Bagheera au chaud cĆur noir de la forĂȘt, pour dormir tout le long de la lourde journĂ©e, et voir, quand venait la nuit, comment Bagheera sây prenait pour tuer elle tuait de droite, de gauche, au caprice de sa faim, et de mĂȘme faisait Mowgli â Ă une exception prĂšs. AussitĂŽt quâil eut lâĂąge de comprendre, Bagheera lui dit quâil ne devrait jamais toucher au bĂ©tail parce quâil avait Ă©tĂ© rachetĂ©, dans le Conseil du clan, au prix de la vie dâun taureau. â La jungle tâappartient, dit Bagheera, et tu peux y tuer tout ce que tu es assez fort pour tuer ; mais, en souvenir du taureau qui tâa rachetĂ©, tu ne dois jamais tuer ni manger de bĂ©tail jeune ou vieux. Câest la Loi de la Jungle. Mowgli sây conforma fidĂšlement. Il grandit ainsi et devint fort comme le devient naturellement un garçon qui ne va pas Ă lâĂ©cole et nâa Ă sâoccuper de rien dans la vie que de choses Ă manger. MĂšre Louve lui dit, une fois ou deux, que Shere Khan nâĂ©tait pas un ĂȘtre auquel on dĂ»t se fier, et quâun jour il lui faudrait tuer Shere Khan ; et sans doute un jeune loup se fĂ»t rappelĂ© cet avis Ă chaque heure de sa vie, mais Mowgli lâoublia parce quâil nâĂ©tait quâun petit garçon â et pourtant il se serait donnĂ© Ă lui-mĂȘme le nom de loup sâil avait su parler aucune langue humaine. Shere Khan se trouvait toujours sur son chemin dans la jungle. Ă mesure que le chef Akela prenait de lâĂąge et sâaffaiblissait, le tigre boiteux sâĂ©tait liĂ© de grande amitiĂ© avec les loups plus jeunes de la tribu, qui le suivaient pour avoir ses restes, chose que jamais Akela nâaurait permise sâil avait osĂ© aller jusquâau bout de son autoritĂ© lĂ©gitime. En outre, Shere Khan les flattait il sâĂ©tonnait que de si beaux jeunes chasseurs fussent satisfaits de se laisser conduire par un loup moribond et par un petit dâhomme. â On me raconte, disait Shere Khan, que vous autres, au Conseil, vous nâosez pas le regarder entre les yeux ! Et les jeunes loups grondaient et hĂ©rissaient leur dos. Bagheera, qui avait les yeux et les oreilles partout, appris quelque chose de cela, et, une fois ou deux, expliqua nettement Ă Mowgli que Shere Khan le tuerait un beau jour. Et Mowgli riait, et rĂ©pondait â Jâai pour moi le clan, jâai toi⊠et Baloo, bien quâil soit si paresseux, donnerait bien un coup de patte ou deux en mon honneur. Pourquoi mâeffraierais-je ? Ce fut un jour de grande chaleur quâune idĂ©e, nĂ©e de quelque propos entendu, se forma dans le cerveau de Bagheera. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce Sahi, le porc-Ă©pic, qui lui avait parlĂ© de la chose. En tout cas, elle dit Ă Mowgli, comme ils Ă©taient au plus profond de la jungle et que le petit garçon Ă©tait couchĂ©, la tĂȘte sur la belle fourrure noire de la panthĂšre â Petit FrĂšre, combien de fois tâai-je averti que Shere Khan est ton ennemi ? â Autant de fois quâil y a de noix sur cette palme ! dĂ©clara Mowgli, qui, naturellement, ne savait pas compter. Et puis aprĂšs ? ⊠Jâai sommeil, Bagheera, et Shere Khan est tout en queue et en cris⊠comme Mor, le Paon. â Mais ce nâest plus temps de dormir. Baloo le sait, je le sais aussi, tout le clan le sait, et mĂȘme ces imbĂ©ciles, ces imbĂ©ciles de daims le savent⊠Tabaqui te lâa dit lui-mĂȘme. â Oh ! oh ! dit Mowgli, Tabaqui est venu Ă moi, il nây a pas longtemps, pour me raconter je ne sais plus quelle impertinente histoire jâĂ©tais un petit dâhomme, un petit nu, pas mĂȘme bon Ă dĂ©terrer les truffes⊠Mais jâai pris Tabaqui par la queue et lâai cognĂ© Ă deux reprises contre un palmier pour lui apprendre de meilleures maniĂšres. â CâĂ©tait une sottise, car si Tabaqui est un faiseur de ragots, il nâen voulait pas moins te parler dâune chose qui te touche de prĂšs. Ouvre donc ces yeux-lĂ , petit frĂšre Shere Khan nâose pas te tuer dans la jungle ; mais rappelle-toi bien quâAkela est trĂšs vieux, que bientĂŽt viendra le jour oĂč il ne pourra plus tuer son chevreuil, et quâalors il ne conduira plus le clan. Beaucoup des loups qui tâexaminĂšrent quand tu fus prĂ©sentĂ© au Conseil sont vieux maintenant, eux aussi, et les jeunes loups pensent â Shere Khan leur a fait la leçon â quâun petit dâhomme nâest pas Ă sa place dans le clan. BientĂŽt tu seras un homme⊠â Et quâest-ce que câest quâun homme qui ne courrait pas avec ses frĂšres ? dit Mowgli. Je suis nĂ© dans la jungle, jâai obĂ©i Ă la Loi de la Jungle, et il nây a pas un de nos loups des pattes duquel je nâaie tirĂ© une Ă©pine. Ils sont bien mes frĂšres ! Bagheera sâĂ©tendit de toute sa longueur, et ferma les yeux Ă demi. â Petit frĂšre, dit-elle, mets ta main sous ma mĂąchoire. Mowgli avança sa forte main brune, et, juste sous le menton soyeux de Bagheera, oĂč les formidables muscles roulaient dissimulĂ©s dans la fourrure lustrĂ©e, il sentit une petite place nue. â Il nây a personne dans la jungle qui sache que moi, Bagheera, je porte cette marque⊠la marque du collier ; et pourtant, petit frĂšre, je suis nĂ©e parmi les hommes, et câest parmi les hommes que ma mĂšre mourut, dans les cages du palais royal, Ă Oodeypore. Câest Ă cause de cela que jâai payĂ© le prix au Conseil, quand tu Ă©tais un pauvre petit tout nu. Oui, moi aussi, je naquis parmi les hommes. Je nâavais jamais vu la jungle. On mâa nourrie derriĂšre des barreaux dans une marmite de fer ; mais une nuit je sentis que jâĂ©tais Bagheera â la panthĂšre â et non pas un jouet pour les hommes, je brisai la misĂ©rable serrure dâun coup de patte, et mâen allai. Puis, comme jâavais appris les maniĂšres des hommes, je devins plus terrible dans la jungle que Shere-Khan, nâest-il pas vrai ? â Oui, dit Mowgli, toute la jungle craint Bagheera⊠toute la jungle, sauf Mowgli. â Oh ! toi, tu es un petit dâhomme ! dit la panthĂšre noire avec une infinie tendresse ; et de mĂȘme que je suis retournĂ©e Ă ma jungle, ainsi tu dois Ă la fin retourner aux hommes, aux hommes qui sont tes frĂšres⊠si tu nâes point dâabord tuĂ© au Conseil ! â Mais pourquoi, pourquoi quelquâun dĂ©sirerait-il me tuer ? rĂ©pliqua Mowgli. â Regarde-moi, dit Bagheera. Et Mowgli la regarda fixement, entre ses yeux. La grande panthĂšre tourna la tĂȘte au bout dâune demi-minute. â VoilĂ pourquoi ! â dit-elle, en croisant ses pattes sur les feuilles. â Moi-mĂȘme je ne peux te regarder entre les yeux, et pourtant je suis nĂ©e parmi les hommes, et je tâaime, petit frĂšre. Les autres, ils te haĂŻssent parce que leurs yeux ne peuvent soutenir les tiens ; parce que tu es sage ; parce que tu as tirĂ© de leurs pieds les Ă©pines⊠parce que tu es un homme. â Je ne savais pas ces choses, dit Mowgli dâun ton boudeur. Et il fronça ses lourds sourcils noirs. â Quâest-ce que la Loi de la Jungle ? Frappe dâabord, et donne de la voix. Ă ton insouciance mĂȘme, ils voient que tu es un homme. Mais sois prudent. Jâai au cĆur une certitude la premiĂšre fois que le vieil Akela manquera sa proie â et chaque jour il a plus de peine Ă agrafer son chevreuil â le clan se tournera contre lui et contre toi. Ils tiendront une assemblĂ©e sur le Rocher, et alors⊠et alors⊠Jây suis ! â dit Bagheera en se levant dâun bond. â Descends vite aux huttes des hommes dans la vallĂ©e, et prends-y un peu de la Fleur Rouge quâils y font pousser ; ainsi, quand le moment sera venu, auras-tu un alliĂ© plus fort mĂȘme que moi ou Baloo ou ceux de la tribu qui tâaiment. Va chercher la Fleur Rouge. Par Fleur Rouge, Bagheera voulait dire du feu. Mais aucune crĂ©ature de la jungle nâappelait le feu par son vrai nom. Chaque bĂȘte en Ă©prouve, toute sa vie, une crainte mortelle, et invente cent maniĂšres de le dĂ©crire sans le nommer. â La Fleur Rouge ! dit Mowgli. Cela pousse au crĂ©puscule auprĂšs de leurs huttes. Jâirai en chercher. â VoilĂ bien le petit dâhomme qui parle ! dit Bagheera avec orgueil. Rappelle-toi quâelle pousse dans de petits pots. Prends-en un rapidement, et garde-le avec toi pour le moment oĂč tu en auras besoin. â Bon, dit Mowgli, jây vais. Mais es-tu sĂ»re, ĂŽ ma Bagheera â il passa son bras autour du cou splendide, et plongea son regard au fond des grands yeux â es-tu sĂ»re que tout cela soit lâĆuvre de Shere Khan ? â Par la Serrure brisĂ©e qui me dĂ©livra, jâen ai la certitude, petit frĂšre ! â Alors, par le Taureau qui me racheta ! je payerai Ă Shere Khan ce que je lui dois, honnĂȘtement ; il se peut mĂȘme quâil reçoive un peu plus que son compte. Et Mowgli partit dâun bond. â VoilĂ lâhomme ! VoilĂ bien lâhomme, se dit la panthĂšre Ă elle-mĂȘme en se recouchant. Oh ! Shere Khan, tu nâas jamais fait chasse plus dangereuse que cette chasse Ă la grenouille, il y a dix ans ! Mowgli Ă©tait dĂ©jĂ loin parmi la forĂȘt, trottant ferme, et il sentait son cĆur tout chaud dans sa poitrine. Il arriva Ă la caverne au moment oĂč sâĂ©levait le brouillard du soir ; il reprit haleine et regarda en bas, dans la vallĂ©e. Les petits loups Ă©taient sortis, mais la mĂšre, au fond de la caverne, comprit, Ă son souffle que quelque chose troublait sa grenouille. â Quây a-t-il, fils ? dit-elle. â Des potins de chauve-souris Ă propos de Shere Khan ! rĂ©pondit-il. Je chasse en terre labourĂ©e, ce soir. Et il plongea dans les broussailles pour gagner le cours dâeau, tout au fond de la vallĂ©e. LĂ , il sâarrĂȘta, car il entendit les cris du clan en chasse, il entendit meugler un sambhur traquĂ©, le rĂąle de la bĂȘte aux abois. Puis montĂšrent des hurlements de dĂ©rision et de mĂ©chancetĂ© câĂ©taient les jeunes loups. â Akela ! Akela ! Que le Solitaire montre sa force ! ⊠Place au chef du clan ! Saute, Akela ! Le solitaire dut sauter et manquer sa prise, car Mowgli entendit le claquement de ses dents et un glapissement lorsque le sambhur, avec ses pieds de devant, le culbuta. Il ne resta pas Ă en Ă©couter davantage, mais sâĂ©lança en avant ; et les cris sâaffaiblirent derriĂšre lui Ă mesure quâil se hĂątait vers les terres cultivĂ©es oĂč demeuraient les villageois. â Bagheera disait vrai ! souffla-t-il, en se nichant parmi le fourrage amoncelĂ© sous la fenĂȘtre dâune hutte. â Demain, câest le jour dâAkela et le mien. Alors, il appliqua son visage contre la fenĂȘtre et considĂ©ra le feu sur lâĂątre ; il vit la femme du laboureur se lever pendant la nuit et nourrir la flamme avec des mottes noires ; et quand vint le matin, Ă lâheure oĂč blanchit la brume froide, il vit lâenfant de lâhomme prendre une corbeille dâosier garnie de terre Ă lâintĂ©rieur, lâemplir de charbons rouges, lâenrouler dans sa couverture, et sâen aller garder les vaches. â Nâest-ce que cela ? dit Mowgli. Si un enfant peut le faire, je nâai rien Ă craindre. Il tourna le coin de la maison, rencontra le garçon nez Ă nez, lui arracha le feu des mains et disparut dans le brouillard, tandis que lâautre hurlait de frayeur. â Ils sont tout Ă fait semblables Ă moi ! dit Mowgli en soufflant sur le pot de braise, comme il lâavait vu faire Ă la femme. â Cette chose mourra si je ne lui donne rien Ă manger⊠Et il jeta quelques brindilles et des morceaux dâĂ©corce sĂšche sur la chose rouge. Ă moitiĂ© chemin de la colline, il rencontra Bagheera, sur la fourrure de laquelle la rosĂ©e du matin brillait comme des pierres de lune. â Akela a manquĂ© son coup, dit la PanthĂšre. Ils lâauraient tuĂ© la nuit derniĂšre, mais ils te voulaient aussi. Ils tâont cherchĂ© sur la colline. â JâĂ©tais dans les terres labourĂ©es. Je suis prĂȘt. Vois ! Mowgli lui tendit le pot plein de feu. â Bien ! ⊠à prĂ©sent jâai vu les hommes jeter branche sĂšche dans cette chose, et aussitĂŽt la Fleur Rouge sâĂ©panouissait au bout⊠Est-ce que tu nâas pas peur ? â Non. Pourquoi aurais-je peur ? Je me rappelle maintenant⊠si ce nâest pas un rĂȘve⊠quâavant dâĂȘtre un loup je me couchais prĂšs de la Fleur Rouge, et quâil y faisait chaud et bon. Tout ce jour-lĂ , Mowgli resta assis dans la caverne, veillant sur son pot de braise et y enfonçant des branches sĂšches pour voir comment elles brĂ»laient. Il chercha et trouva une branche qui lui parut Ă souhait, et, le soir, quand Tabaqui vint Ă la caverne lui dire assez rudement quâon le demandait au Rocher du Conseil, il se mit Ă rire jusquâĂ ce que Tabaqui sâenfuĂźt. Et Mowgli se rendit au Conseil, toujours riant. Akela le Solitaire Ă©tait couchĂ© Ă cĂŽtĂ© de sa pierre pour montrer que sa succession Ă©tait ouverte, et Shere Khan, avec sa suite de loups nourris de restes, se promenait de long en large, objet de visibles flatteries. Bagheera Ă©tait couchĂ©e Ă cĂŽtĂ© de Mowgli, et lâenfant tenait le pot de braise entre ses genoux. Lorsquâils furent tous rassemblĂ©s, Shere Khan prit la parole â chose quâil nâaurait jamais osĂ© faire aux beaux jours dâAkela. â Il nâa pas le droit, murmura Bagheera. Dis-le. Câest un fils de chien. Il aura peur. Mowgli sauta sur ses pieds. â Peuple Libre, sâĂ©cria-t-il, est-ce que Shere Khan est notre chef ?⊠Quâest-ce quâun tigre peut avoir Ă faire avec la direction du clan ? â Voyant que la succession Ă©tait ouverte, et comme on mâavait priĂ© de parlerâŠ, commença Shere Khan. â Qui tâen avait priĂ© ? fit Mowgli. Sommes-nous tous des chacals pour flagorner ce boucher ? La direction du clan regarde le clan seul. Il y eut des hurlements â Silence, toi, petit homme ! â Laissez-le parler. Il a gardĂ© notre loi ! Et, Ă la fin, les anciens du clan tonnĂšrent â Laissez parler le Loup Mort ! Lorsquâun chef de clan a manquĂ© sa proie, on lâappelle le Loup Mort » aussi longtemps quâil lui reste Ă vivre, ce qui nâest pas long. Akela pĂ©niblement souleva sa vieille tĂȘte, pĂ©niblement â Peuple Libre, et vous aussi, chacals de Shere Khan, pendant douze saisons je vous ai conduits Ă la chasse et vous en ai ramenĂ©s, et pendant tout ce temps, nul de vous nâa Ă©tĂ© pris au piĂšge ni estropiĂ©. Je viens de manquer ma proie. Vous savez comment a Ă©tĂ© nouĂ©e cette intrigue. Vous savez comment vous mâavez menĂ© Ă un chevreuil qui nâavait pas Ă©tĂ© forcĂ©, pour montrer ma faiblesse. Ce fut habilement fait. Vous avez maintenant le droit de me tuer sur le Rocher du Conseil. Câest pourquoi je demande Qui vient achever le Solitaire ? Car câest mon droit, de par la Loi de la Jungle, que vous veniez un par un. Il y eut un long silence aucun loup ne se souciait dâun duel Ă mort avec le solitaire. Alors Shere Khan rugit â Bah ! Quâavons-nous Ă faire avec ce vieil Ă©dentĂ© ? Il est condamnĂ© Ă mourir ! Câest le petit dâhomme qui a vĂ©cu trop longtemps. Peuple Libre, il fut ma proie dĂšs le principe. Donnez-le-moi. Jâen ai assez de cette plaisanterie dâhomme-loup. Il a troublĂ© la jungle pendant dix saisons. Donnez-moi le petit dâhomme, ou bien je chasserai toujours par ici, et ne vous donnerai pas un os. Câest un homme, un enfant dâhomme, et, dans la moelle de mes os, je le hais ! Alors, plus de la moitiĂ© du clan hurla â Un homme ! Un homme ! Quâest-ce quâun homme peut avoir Ă faire avec nous ? Quâil sâen aille avec ses pareils. â Câest cela ! Pour tourner contre nous tout le peuple des villages ? vocifĂ©ra Shere Khan. Non, non, donnez-le moi. Câest un homme, et nul de nous ne peut le fixer dans les yeux. Akela dressa de nouveau la tĂȘte, et dit â Il a partagĂ© notre curĂ©e. Il a dormi avec nous. Il a rabattu le gibier pour nous. Il nâa pas enfreint un seul mot de la Loi de la Jungle ! â Et moi, je lâai payĂ© le prix dâun taureau, lorsquâil fut acceptĂ© un taureau, câest peu de chose ; mais lâhonneur de Bagheera vaut peut-ĂȘtre une bataille ! dit Bagheera de sa voix la plus onctueuse. â Un taureau payĂ© voilĂ dix ans ! grogna lâassemblĂ©e. Que nous importent des os qui ont dix ans ! â Et un serment ? fit Bagheera en relevant sa lĂšvre sur ses dents blanches. Ah ! on fait bien de vous nommer le Peuple Libre ! â Nul petit dâhomme ne doit courir avec le Peuple de la Jungle ! rugit Shere Khan. Donnez-le-moi ! â Il est notre frĂšre en tout, sauf par le sang, poursuivit Akela ; et vous le tueriez ici !⊠En vĂ©ritĂ©, jâai vĂ©cu trop longtemps. Quelques-uns dâentre vous sont des mangeurs de bĂ©tail, et jâai entendu dire que dâautres, suivant les leçons de Shere Khan, vont par la nuit noire enlever des enfants aux seuils des villageois. Donc je sais que vous ĂȘtes lĂąches, et câest Ă des lĂąches que je parle. Il est certain que je dois mourir, et ma vie ne vaut plus grand-chose ; autrement, je lâoffrirais pour celle du Petit dâHomme. Mais, afin de sauver lâhonneur du clan⊠presque rien, apparemment, quâĂ force de vivre sans chef vous avez oublié⊠je mâengage, si vous laissez le Petit dâHomme retourner chez les siens, Ă ne pas montrer une dent lorsque le moment sera venu pour moi de mourir. Je mourrai sans me dĂ©fendre. Le clan y gagnera au moins trois existences. Je ne puis faire plus ; mais, si vous consentez, je puis vous Ă©pargner la honte de tuer un frĂšre auquel on ne saurait reprocher aucun tort⊠un frĂšre qui fut rĂ©clamĂ©, achetĂ©, pour ĂȘtre admis dans le clan, suivant la Loi de la Jungle. â Câest un homme ! ⊠un homme ! ⊠un homme ! gronda lâassemblĂ©e. Et la plupart des loups firent mine de se grouper autour de Shere Khan, dont la queue se mit Ă fouailler les flancs. â Ă prĂ©sent, lâaffaire est en tes mains ! dit Bagheera Ă Mowgli. Nous autres, nous ne pouvons plus rien que nous battre. Mowgli se leva, le pot de braise dans les mains. Puis il sâĂ©tira et bĂąilla au nez du Conseil ; mais il Ă©tait plein de rage et de chagrin, car, en loups quâils Ă©taient, ils ne lui avaient jamais dit combien ils le haĂŻssaient. â Ăcoutez ! Il nây a pas besoin de criailler comme des chiens. Vous mâavez dit trop souvent, cette nuit, que je suis un homme et cependant je serais restĂ© un loup, avec vous, jusquâĂ la fin de ma vie ; je sens la vĂ©ritĂ© de vos paroles. Aussi, je ne vous appelle plus mes frĂšres, mais sag chiens, comme vous appellerait un homme⊠Ce que vous ferez, et ce que vous ne ferez pas, ce nâest pas Ă vous de le dire. Câest moi que cela regarde ; et afin que nous puissions tirer la chose au clair, moi, lâhomme, jâai apportĂ© ici un peu de la Fleur Rouge que vous, chiens, vous craignez. Il jeta le pot sur le sol, et quelques charbons rouges allumĂšrent une touffe de mousse sĂšche qui flamba, tandis que tout le Conseil reculait de terreur devant les sauts de la flamme. Mowgli enfonça la branche morte dans le feu jusquâĂ ce quâil vĂźt des brindilles se tordre et crĂ©piter, puis il la fit tournoyer au-dessus de sa tĂȘte au milieu des loups qui rampaient de terreur. â Tu es le maĂźtre ! fit Bagheera Ă voix basse. Sauve Akela de la mort. Il a toujours Ă©tĂ© ton ami. Akela, le vieux loup farouche, qui nâavait jamais implorĂ© de merci dans sa vie, jeta un regard suppliant Ă Mowgli, debout prĂšs de lui, tout nu, sa longue chevelure noire flottant sur ses Ă©paules, dans la lumiĂšre de la branche flamboyante qui faisait danser et vaciller les ombres. â Bien ! dit Mowgli, en promenant avec lenteur un regard circulaire. Je vois que vous ĂȘtes des chiens. Je vous quitte pour retourner Ă mes pareils⊠si vraiment ils sont mes pareils⊠La Jungle mâest fermĂ©e, je dois oublier votre langue et votre compagnie ; mais je serai plus misĂ©ricordieux que vous parce que jâai Ă©tĂ© votre frĂšre en tout, sauf par le sang, je promets, lorsque je serai un homme parmi les hommes, de ne pas vous trahir auprĂšs dâeux comme vous mâavez trahi. Il donna un coup de pied dans le feu, et les Ă©tincelles volĂšrent. â Il nây aura point de guerre entre aucun de nous dans le Clan. Mais il y a une dette quâil me faut payer avant de mâen aller. Il marcha Ă grands pas vers lâendroit oĂč Shere Khan Ă©tait couchĂ©, clignant de lâĆil stupidement aux flammes, et le prit, par la touffe de poils, sous le menton. Bagheera suivait en cas dâaccident. â Debout, chien ! cria Mowgli. Debout quand un homme parle, ou je mets le feu Ă ta robe ! Les oreilles de Shere Khan sâaplatirent sur sa tĂȘte, et il ferma les yeux, car la branche flamboyante Ă©tait tout prĂšs de lui. â Cet Ă©gorgeur de bĂ©tail a dit quâil me tuerait en plein conseil, parce quâil ne mâavait pas tuĂ© quand jâĂ©tais petit. Voici⊠et voilà ⊠et voilà ⊠comment nous, les hommes, nous battons les chiens. Remue seulement une moustache, Lungri, et je tâenfonce la Fleur Rouge dans la gorge ! Il frappa Shere Khan de sa branche sur la tĂȘte, tandis que le tigre geignait et pleurnichait dans une agonie dâĂ©pouvante. â Peuh ! chat de jungle roussi, va-tâen maintenant, mais souviens-toi de mes paroles la premiĂšre fois que je reviendrai au Conseil du Rocher, comme il sied que vienne un homme, ce sera avec la peau de Shere Khan sur ma tĂȘte. Quant au reste, Akela est libre de vivre comme il lui plaĂźt. Vous ne le tuerez pas, parce que je ne le veux pas. Jâai idĂ©e, dâailleurs, que vous nâallez pas rester ici plus longtemps, Ă laisser pendre vos langues comme si vous Ă©tiez quelquâun, au lieu dâĂȘtre des chiens que je chasse⊠ainsi⊠Allez ! Le feu brĂ»lait furieusement au bout de la branche, et Mowgli frappait de droite et de gauche autour du cercle, et les loups sâenfuyaient en hurlant sous les Ă©tincelles qui brĂ»laient leur fourrure. Ă la fin, il ne resta plus que le vieil Akela, Bagheera et peut-ĂȘtre dix loups qui avaient pris le parti de Mowgli. Alors, Mowgli commença de sentir quelque chose de douloureux au fond de lui-mĂȘme, quelque chose quâil ne se rappelait pas avoir jamais senti jusquâĂ ce jour ; il reprit haleine et sanglota, et les larmes coulĂšrent sur son visage. â Quâest-ce que câest ? Quâest-ce que câest ? dit-il. Je nâai pas envie de quitter la jungle⊠et je ne sais pas ce que jâai. Vais-je mourir, Bagheera ? â Non, Petit FrĂšre. Ce ne sont que des larmes, comme il arrive aux hommes, dit Bagheera. Maintenant, je vois que tu es un homme, et non plus un petit dâhomme. Oui, la jungle tâest bien fermĂ©e dĂ©sormais⊠Laisse-les couler, Mowgli. Ce sont seulement des larmes. Alors Mowgli sâassit et pleura comme si son cĆur allait se briser ; il nâavait jamais pleurĂ© auparavant, de toute sa vie. â Ă prĂ©sent, dit-il, je vais aller vers les hommes. Mais dâabord il faut que je dise adieu Ă ma mĂšre. Et il se rendit Ă la caverne oĂč elle habitait avec PĂšre Loup, et il pleura dans sa fourrure, tandis que les autres petits hurlaient misĂ©rablement. â Vous ne mâoublierez pas, dit Mowgli. â Jamais, tant que nous pourrons suivre une piste ! dirent les petits. Viens au pied de la colline quand tu seras un homme, et nous te parlerons ; et nous viendrons dans les labours pour jouer avec toi la nuit. â Reviens bientĂŽt ! dit PĂšre Loup. Ă sage petite Grenouille ; reviens-nous bientĂŽt, car nous sommes vieux, ta mĂšre et moi. â Reviens bientĂŽt ! dit MĂšre Louve, mon petit tout nu ; car, Ă©coute, enfant de lâhomme, je tâaimais plus que je nâai jamais aimĂ© les miens. â Je reviendrai sĂ»rement, dit Mowgli ; et quand je reviendrai, ce sera pour Ă©taler la peau de Shere Khan sur le Rocher du Conseil. Ne mâoubliez pas ! Dites-leur, dans la jungle, de ne jamais mâoublier ! Lâaurore commençait Ă poindre quand Mowgli descendit la colline, tout seul, en route vers ces ĂȘtres mystĂ©rieux quâon appelle les hommes. . 278 286 361 437 37 18 449 490